Chère lectrice, cher lecteur,
C’est sans doute un héritage de l’ère soviétique: l’Ukraine est gangrenée par la corruption. Du bakchich payé à un petit fonctionnaire en échange d’un service au gros pot-de-vin contre un juteux contrat, le phénomène n’épargne aucun secteur. Les mains sont sales tant dans l’économie que dans la politique.
Cette corruption est la cause directe d’une société ukrainienne à deux vitesses; une classe laborieuse doit trimer pour assurer sa survie, une autre est très riche car elle a accès au riche sous-sol du pays ou aux grands champs de blé, de maïs ou encore de tournesol.
Cette situation peut changer. Dans le passé, le sujet était tabou. Ce n’est plus le cas. Il est inscrit à l’agenda de la Conférence pour la reconstruction de l’Ukraine qu’organisent conjointement Berne et Kiev les 4-5 juillet à Lugano. Etats partenaires et institutions financières internationales ont promis de combattre le fléau.
Bonne lecture!
– Ram Etwareea, journaliste Economie et Finance |