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Infolettre Quatre,95

Édition #42 - Wouf - 28 juillet 2022

La semaine dernière a été mouvementée pour Quatre95. L’article intitulé « Le transport en commun devrait être gratuit » a déchaîné les passions. Le commentaire « Y’a rien de gratuit! » est souvent revenu. Et vous avez raison : l’usage de l’auto n’est pas gratuit non plus! Ça coûte quelque chose même aux gens qui n’en ont pas et qui utilisent le transport en commun.

Ensuite, on a touché une corde sensible avec cette liste des petites phrases sur l’argent et le travail qu’on devrait arrêter de dire aux enfants. Phrase #2 : « Tu peux faire tout ce que tu veux dans la vie si tu travailles assez fort. » 😬

Alors, avant que l’infolettre Quatre95 prenne quelques semaines de vacances payées, on vous propose un débat un peu plus fluffy, mais non moins polarisant : les chiens au bureau, est-ce qu’on aime ça ou c’est l’enfer sur terre?

CC le président d’URBANIA Philippe Lamarre, dont le bureau semble attirer les envies de pipi des chiens.

- Jean-Pierre

PS : Un million de dollars ou un million d’heures pour vous? C’est la question qu’on vous posait dans la dernière infolettre et on ne s’attendait pas du tout aux résultats qu’on vous présente plus bas.

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Infolettre Quatre,95

Les chiens au bureau : fun ou pas fun?

Selon un sondage Léger, 61 % des Canadien.ne.s de 18 à 24 ans aimeraient pouvoir amener leur BFF poilu au bureau. Au Japon et aux États-Unis, plusieurs entreprises le permettent – et obtiennent beaucoup de succès avec cette mesure.

Et nous, est-ce qu'on aime ça, les chiens au travail? La zoothérapie est bonne pour tout le monde, mais des bêtes qui jappent ou qui font pipi sur votre sac à dos, ça peut être chiant.

Une mode qui ne démord pas

Pouvoir amener son chien au travail semble faire partie des avantages « nouveau genre » des entreprises, tout comme les horaires flexibles, les journées de congé pour la famille et la santé mentale ou encore les vacances illimitées (!). Au Québec, Mondou, URBANIA (tiens, tiens) et Moment Factory le permettent. Au Canada anglais, Hootsuite, Mars et Electronic Arts aussi.

La tendance est donc à la hausse, et les avantages sont nombreux. Selon une étude américaine, les employé.e.s qui amènent leur meilleur ami poilu au bureau sont moins stressé.e.s, ont une meilleure perception du soutien que leur offre leur employeur et sont plus productif.ive.s que leurs collègues. Rien de moins!

Une autre étude corrobore ces découvertes, en plus de souligner l’apport social des chiens au travail, qui entraînent plus d’échanges et de coopération entre collègues. Les chiens qui souffrent d’anxiété de séparation ou qui ont besoin de soins spéciaux, eux, bénéficient d’être près de leur maître.sse toute la journée.

D’autres avantages d’une politique « chien au boulot »? Pour les entreprises, on note une plus grande fidélisation des employé.e.s et une relation client bonifiée. Pour le personnel, on souligne que le fait de devoir sortir promener toutou encourage une oxygénation du cerveau qui favorise la concentration. C’est vrai que d’aller dehors au lieu de prendre un break TikTok dans la cuisine, c’est mieux pour la santé!

Jappements interdits

Ça sonne super cool, tout ça, mais on songe également aux risques de réactions allergiques de certain.e.s collègues, sans oublier les potentielles morsures, blessures et autres destructions de mobilier. Certaines personnes ont une peur bleue des chiens – devrait-on les accommoder elles aussi? Faire plaisir à tout le monde, ce n’est pas toujours facile.

Pour les entreprises, il importe de tracer des directives claires. Il faut s’entendre avec le ou la propriétaire de la bâtisse ou du bureau, consulter les employé.e.s en amont, faire signer une décharge à ceux et celles qui amènent pitou au bureau.

Désigner une zone sans chien peut pallier le problème des employé.e.s allergiques ou effrayé.e.s. Enfin, les patron.ne.s ne doivent pas oublier que des morsures ou des accidents qui arrivent sur le lieu de travail, ça rentre dans les choses couvertes pas la CNESST… et ça peut donc leur coûter cher.

Comme quoi tout ça, c’est un major cas de pensez-y-bien, et ce, tant pour les employé.e.s que pour les employeurs.

C’est vous qui le dites

Choisissez : un million de dollars ou tout le temps libre que vous voulez?
Choisissez : un million de dollars ou tout le temps libre que vous voulez?

Wow. On se croirait revivre le matin du 31 octobre 1995.

Bon, on pourrait dire qu’avec du temps libre illimité, vous pourriez faire un million de dollars (mais est-ce que c’est une si bonne idée de monétiser ses passe-temps?), et l’inverse est aussi vrai. Mais ça serait comme demander un million de vœux à un génie qui vous en offre trois.

Chose certaine, méfiez-vous des vacances illimitées (oui, c’est parfois un cadeau empoisonné). Et puis, si on veut reprendre le débat argent vs temps libre : est-ce qu’une semaine de vacances de plus, ça remplace une augmentation de salaire?

Et si vous faites partie des personnes qui ont de la difficulté à décrocher pendant les congés, rappelez-vous que vous n’êtes pas payé.e pour ces heures travaillées. Moins de temps libre et moins d’argent!

Savoir mettre la switch à off et terminer sa journée de travail pour vrai, c’est une forme de self-care.

Parlant de self-care, l’infolettre Quatre95 va prendre du temps pour elle et on se revoit à la rentrée. Bon été! ⛱

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Crédits

Rédaction: Jean-Pierre Bastien
Design: Marc-Antoine Jacques
Intégration: David Mongeau-Petitpas

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