Qu'est-ce qu'on boit ?
Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne.
Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine.
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Contribution annuelle suggérée:
10 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
25 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
50 $ ou plus si vous allez chercher pratiquement une caisse par semaine à la SAQ
**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **
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Masieri 2021 d'Angiolino Maule (45$/MAGNUM!!!)
Blanc. Ça, j'ai une alerte annuelle qui pop sur mon téléphone quand ça rentre à la SAQ. Maule, c'est toujours dans les grands coups de coeur nature en SAQ année après année, surtout pour le prix. 80 % garganega et 20 % trebbiano. Pressurage directe, 6 mois en inox, non filtré, non collé, 30 mg/l total de sulfites, donc....NATURE. Proviens de sols volcaniques (donnent de si beaux vins). YO C'T'EN MAGNUM !!!!!! J'ACHÈTE TOUT !
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SP68 2021 d'Arianna Occhipinti (32$)
Rouge. Arianna, c’est une rockstar en Sicile, assez emblématique dans le monde du vin nature, nièce de Giusto Occhipinti des vins de COS (elle est rendue plus connue que son oncle, chapeau!). Son domaine a pas mal grandi dans la dernière décennie, ce qui est à saluer, dans l'idée qu'on puisse faire du vin nature et le distribuer plus largement. C'est sa cuvée d'entrée de gamme, composée à 70 % de frappato et 30 % de nero d'avola, égrappé, avec 6 mois d'élevage en béton, un peu de sulfites, mais à peine.
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Cheverny 2019 d'Hervé Villemade (26,40$)
Blanc. La rockstar de Cheverny qui se retrouve sur beaucoup de cartes des vins, et ce, avec raison ! Les vins sont électriques et vraiment séducteurs. Hervé a repris le domaine des mains de ses parents en 1999 et l’a converti à l’agriculture biologique. Comme moi, Hervé a une allergie aux sulfites (moi c'pas une vraie, mais bon). Il utilise donc que très peu de soufre lors de la vinification. Assemblage de 70 % sauvignon et 30 % chardonnay provenant de sols de sables sur argiles à silex. J'ai déjà lu quelque part que ce type de sol pouvait amener beaucoup de tension et d'électricité dans les vins.
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Vulkan 2019 de Meinklang (27,45$)
Blanc. Le domaine qui n'a plus besoin d'introduction, champion de la bioversité à grande échelle et qui produit des vins pour tous les goûts et budgets ! 100 % harslevelù, cépage hongrois du Somlo. 2 jours de macération sur peaux (donc difficile de parler de vin orange ici, mais encore une fois, c'est surtout en goûtant qu'on répond le mieux à cette question). Élevage en barriques neutres, non filtré, non collé, 29 mg de So2 total.
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Bianco di Ampeleia 2020 d'Ampeleia (32,50$)
Orange. Je le rappelle : c'est un side project d'Elisabetta Foradori en Toscane. Vignoble biodynamique planté sur trois niveaux d'altitude différents. Majorité de trebbiano avec une semaine de macération sur peaux, ce qui en fait un vin ARANGE. Bon, est-ce assez long pour se qualifier ? Je'l sais pas moi, à chacun son threshold ! Dans tous les cas, c'est délicieux, très délicat, de grande soif.
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Vin de France Grolleau (26,75$)
Rouge. Domaine repris en 2012 par Nicolas Grosbois et Philippe Mesnier à Azay-le-Rideau (comme Quentin Bourse) qui le travaillent en bio. Ces vignes de grolleau sont plantées sur des argiles à silex. Les raisins sont égrappés et macèrent pendant 7 jours en minimisant l'extraction. 50 % du vin est élevé en inox et l'autre en demi-muids de 600 litres.
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Vouvray sec 2020 du Domaine Vincent Carême (28,65$)
Blanc. Carême est toujours une valeur refuge à la SAQ, car somme toute assez dispo sur les tablettes et le domaine fait de bons rapports qualité-prix. Cette cuvée vient d'un terroir d'argile à silex qui donne un côté très tranchant en bouche. Nez de poire et de pêche avec beaucoup de fruit. Vin de table pour son amplitude, mais rien de lourd ici. Bio, levures indigènes et élevage en fûts. Ah oui, pardon, j'allais oublier l'essentiel....CHENIN!
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Chinon Vieilles vignes 2018 du Domaine de la Marinière (26,75$)
Rouge. Domaine familial en cours de certification bio, aujourd'hui pris en charge par Boris (qui est venu 3 fois à Montréal en 3 ans, c'est aussi lui sur l'étiquette), fils de Renaud Desbourdes, qui avait lui-même repris le domaine des mains de ses parents. Domaine de 14 hectares à mi-chemin entre Saumur et Tours, en Loire. Vieilles vignes de cab franc !
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Les Jardins de mon père 2021 de Nicolas Grosbois (16,45$)
Blanc. Aaaah ce cher Nicolas. 9 hectares répartis sur 13 parcelles différentes, travaillés en bio. Il y a une grande histoire d'amour entre ce cher vigneron de la Loire et le Québec, un amour réciproque en plus. Chacune de ses cuvées est un must buy. En 2017, il a violemment gelé, l'amenant à acheter des raisins dans le sud, à Gaillac. Depuis, il a sécurisé le contrat de raisin pour pouvoir continuer ces cuvées fort appréciées. Assemblage à parts égales de colombard et de mauzac, certifié bio.
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Douro Passagem Reserva 2019 de Quinta de la Rosa (31$)
Rouge. J'suis pas tellement au courant de ce qui se fait de bon au Portugal, donc j'aime bien me fier aux importateurs. Quinta de la Rosa est aujourd'hui sous la direction de Jorge Moreira, celui qui a amené le domaine familial a vinifier au domaine plutôt que de vendre les raisins à la coop. Assemblage composé à 45 % de touriga franca, 45 % de touriga nacional et 10 % de tinto cão. Cuvée réserva, donc élevage prolongé : 18 mois en fûts de chêne français. À boire à table fort probablement.
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Montsant Cabirol 2021 d'Azul y Garanza (18,85$)
Rouge. La seule cuvée que j'ai goûtée de ce producteur est l' Altamente, à 14 $, qui m'avait agréablement surpris pour le prix (mais qui était meilleure le lendemain avec de l'ouverture). Domaine espagnol dans la région de Navarra et qui travaille en bio. Cette cuvée de grenache a été élevée en grands fûts de bois et présenterait un profil charnu. Bref, un vin de table !
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L'Accent 2021 du Clos de l'Ours (25,60$)
Rosé. Domaine biodynamique situé en Provence où les vignes profitent d'une bonne différence entre la chaleur du jour et la fraîcheur de la nuit. On semble ici assumer la typicité du rosé provencal avec un assemblage composé de 30 % cinsault, 35 % grenache, 20 % syrah et 10 mourvèdre %, vinifié en cuve inox sur lies.
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Ostenberg Riesling 2019 du Domaine Loew (31,75$)
Blanc. Je ne connais pas ce domaine, mais j'aime beaucoup le portfolio de Vini-Vins. Domaine certifié en biodynamie par Demeter. Riesling planté en 1969 sur du calcaire avec 3,5 grammes de sucre résiduel, c'est probablement très vif, surtout avec l'élevage en inox.
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Costières de Nîmes Bien lune 2020 de Terre des Chardons (23,75$)
Rouge. Domaine biodynamique dont j'ignorais l'existence, situé dans l'appellation Costières de Nîmes, dans le sud du Rhône. Cette famille était d'abord originaire du Loire puis a déménagé au début des années 80. Ils sont certifiés Demeter depuis 2002. Cette cuvée de grenache noir et de syrah provient de sols silico-argileux et a été vinifiée en béton.
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Côte du Jura Chardonnay sur Montboucon 2016 d'Éric et Bérengère Thill (53,50$)
Blanc. Du Jura que je connais pas, mais importé par Plan vin, ça me plaît ! Éric et Bérengère Thill sont installés dans le village de Trenal, 45 km au sud d'Arbois. Eric est natif d'Alsace et le choix de l'Alsace s'est donc fait suite à un coup de coeur pour la région et ses vins. Ils ont commencé en 2009 avec 2,8 hectares et en possèdent maintenant 7. Le tout est travaillé en bio depuis le jour 1. Cuvée parcellaire de chardonnay !
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Sancerre Les Grands Champs 2020 du Domaine Fouassier (34,75$)
Blanc. Vous commencez à connaître mon amour pour ce domaine. Souvenez-vous également de son Iconoclaste en bombe de fruits. Bref, c'est une cuvée parcellaire (c'est le premier domaine à avoir commencé à travailler en parcellaire en Sancerre !). Le terroir des grands champs est composé de calcaires de Buzançais sur kimméridgien inférieur (excellent à plugger sur une date si vous ne voulez pas être rappelé-e). Vinification naturelle bien évidemment et élevage en cuve.
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Champ cadet 2020 du Domaine de la Cadette (39,25$)
Rouge. Ce domaine fait partie des quelques domaines qui, par leur façon de travailler, sont en train d'attirer les regards sur la région du Grand Auxerrois, dans la partie nord de la Bourgogne. C'est aujourd'hui Valentin Montanet qui a repris le domaine fondé par ses parents, Jean et Catherine. On a l'habitude de croiser leurs vins de négoce, signés sous le nom de la Soeur Cadette, mais là vraiment, ce sont les raisins du domaine. Pinot noir à 100 %, vignes de 25-30 ans plantées sur des sols argileux et caillouteux, égrappé, élevé 10 mois en fûts neutres, léger ajout de sulfites.
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Bourgogne aligoté 2019 d'Athénaïs de Béru (42,25$)
Blanc. Athénaïs est une vigneronne de grand talent. Je lisais justement un article sur elle dans le dernier numéro du Rouge et le blanc. Elle travaille en biodynamie, depuis 2011, dans le nord de la Bourgogne. C'est un grand grand nom dans le monde du vin. Toujours beaucoup de plaisir et d'émotions avec ses vins. Achat de raisin dans l'Yonne, certifiés bio.
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Sivi Collio Goriziano 2019 de Radikon (57$)
Orange. Difficile de parler de vin orange et de vin nature dans une même phrase sans éventuellement faire référence aux vins de Radikon. Leurs vignes sont situées à la frontière de la Slovénie, dans le village d'Oslavia (Frioul). Ils travaillent en bio et, si mes notes sont exactes, font du blanc de macération depuis 1995. Pinot gris macéré 10 jours et élevé 12 mois en botti de chêne slavonien.
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Cornas Les Côtes 2019 du Domaine Yves Cuilleron (108,25$)
Rouge. Je vous ai toujours parlé des Vins de Vienne, mais pas assez souvent directement d'Yves Cuilleron, membre du trio. L'acquisition de différentes parcelles d'exception un peu partout en Rhône septentrionale explique en partie la renommée de son domaine aujourd'hui. Il fait une viticulture sans agent de synthèse et travaille les vins en levures indigènes. Cette cuvée provient du lieu-dit Les Côtés, au sud de la commune, en plein coeur d'un amphithéâtre de vignes. Parcelles plantée en 1911 sur sols de granite et saprolites. 18 mois d'élevage en barriques pour cette syrah.
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Qui est Vincentsulfite ?
En 2017, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc quatre ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur Évasion, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. Mon prochain projet ? Faire du vin, les vins de Très-Précieux-Sang.
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