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Qu'est-ce qu'on boit ?

Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne.
Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine. 

L'infolettre gratuite
 
Prévente en ligne du jeudi 11 août
Arrivage en succursale prévu autour du lundi 22 août


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Je tente autant que possible de faciliter l'accès à cette infolettre pour donner envie aux néophytes du vin de s'y intéresser. Cela dit, il m'en coûte maintenant 1 800 $ par année de frais Mailchimp. Toute aide est le bienvenue. En échange, vous recevez cette infolettre à minuit le jeudi au moment où les vins deviennent disponibles. Ce n'est pas un abonnement, c'est juste comme donner un pourboire si vous aimez mon travail ! Je ne touche aucun autre revenu avec l'infolettre et celle-ci est libre de publicité. 

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10 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
25 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
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**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **
Chers abonné-e-s, 

Peut-être avez-vous raté mon courriel de dimanche, mais je célèbre cette semaine les 4 ans de mon infolettre. Je tente de faire coïncider cet anniversaire avec un appel à la contribution, si vous aimez mon travail et avez envie de m'aider à payer la facture Mailchimp. Non, la SAQ ne me verse aucune contribution, car cela serait contraire à tout le travail de leur département marketing. Si j'avais voulu me mettre riche, il aurait falllu que je parle des vins d'Albert Bichot ;)

Bonne lecture et merci à ceux et celles qui contribuent !
Vincent

De soif

Coeur de raisin 2021 du Domaine de la Sénéchalière (26,05$)
Blanc. "Sucré, ouach!" nous dit Rémi. C'est chien, c'est un des mes arrivages coup de coeur de la dernière année ! Grand nom dans le monde du vin nature. Marc Pesnot est à 15 km à l'est de Nantes, en plein coeur du Muscadet. Il a hérité de parcelles qui n'avaient jamais vu d'engrais ni de pesticides. Il a fait sa première cuvée nature en 2001. Il possède 13 hectares et fait des vins sans soufre d'un précision exemplaire. 100 % melon de bourgogne. 
Beaujolais Villages 2018 de Kewin Descombes (29,85$)
Rouge. Kewin, Kéké de son surnom, ne provient pas de Val d'Or, contrairement à ce que pourrait laisser croire son surnom (j'allais ajouter "et sa chaîne dans le cou", mais je suis en bons termes avec les Campbell et je voudrais pas perdre leur respect, alors j'ai retiré la blague du script). C'est le fils de Georges Descombes (surnommé Noune, calvaire, allez lire l'article, j'invente rien!!!), et comme à l'image des vins de son père, il fait des vins nature de grande précision avec ses 3 hectares de vignes. 
Hurluberlu 2021 de Sébastien David (24,30$)
Rouge. Sébastien David est ce super vigneron de Loire qui s'est retrouvé au coeur d'une bataille administrative parce qu'un de ses vins avait trop d'acidité volatile. Macération carbonique d'une vingtaine de jours sur le cabernet franc. Élevage en cuve, pas filtré ni collé, aucun ajout de sulfites. Deuxième entrée en scène du 2019 en SAQ cette année. Ça va surement être tout vendu le temps de cligner des yeux. Un très bon exemple de ce qu'est "un vin de soif", sauf pour Julien H. qui écrit "Le naturel c'est pas bon!!!".
Rosensteig Grüner Veltliner DAC 2020 de Weingut Geyerhof (25$)
Blanc. Domaine biologique autrichien dont l'histoire a débuté au 16e siècle. Aujourd'hui sous la charge de Josef Maier, on s'attarde beaucoup à l'importance de la santé des sols. Rosensteig est le nom du vignoble sur lequel les vignes de grüner poussent, dans le Kremstal, dans le nord-est de l'Autriche. Un blanc précis parfait pour l'apéro, à très bon prix pour la qualité. 
Côte roannaise La Rochette 2021 du Domaine de la Rochette (22$)
Rouge. Antoine Néron a repris le domaine des mains de son père et de son oncle, qui eux, avaient repris des mains de leur père et de leur grand-père. Domaine bio de 14 hectares qui produit cette cuvée de gamay en appellation Côte Roannaise. Égrappé à 100 %, fermentation et court élevage en cuve ciment. L'an passé, il y avait du fruit généreux dans ce vin, c'était vraiment cool pour le prix. 

De curiosité

Coclico de Radici e Filari (24,55$)
Orange. Emanuele Buganza est situé dans le Piémont, plus particulièrement dans la région d'Alba. Cette cuvée d'Arneis, c'est un hommage à un souvenir d'enfance d'avoir souvent vu une dame-jeanne traîner dans le chai avec de l'arnéis en macération. 10-12 jours de macération puis 9 mois en inox et foudres. 
Agiorgitiko Natur 2019 du Domaine Tetramythos (18,30$)
Rouge. Le Domaine Tetramythos fait des trucs assez intéressants dans le Péloponnèse. J'ai vu une photo de la vue du domaine et j'ai presque acheté sur-le-champ un billet d'avion aller simple (depuis le temps que je vous remets cette phrase, il serait à peu près temps que je passe à l'action !).  2e arrivage de cette cuvée d'agiorgitiko, égrappée puis macérée 15 jours, 10 mois d'élevage en inox, levures indigènes, léger sulfitage, basta !
Douro 2021 de Quinta da vale de Pios (18,30$)
Blanc. Joaquim Almeida décrit longuement son terroir du Douro, au Portugal, sur son site, vantant la présence de vignes pré-phylloxéra et de variations d'altitudes importantes. Je vous ai parlé à quelques reprises de l'arrivage dans le réseau de son rouge pas cher. C'est n assemblage de viosinho, rabigato et gouveio avec élevage en inox. 
Douro Dourosa 2019 de Quinta de la Rosa (21$)
Rouge.J 'suis pas tellement au courant de ce qui se fait de bon au Portugal, donc j'aime bien me fier aux importateurs. Dourosa est aujourd'hui sous la direction de Jorge Moreira, celui qui a amené le domaine familial a vinifier au domaine plutôt que de vendre les raisins à la coop. Assemblage à parts égales de touriga nacional, tinta roriz, touriga franca élevé en fûts de chêne français et portugais, légèrement filtré.
Bergerac 2017 du Clos du Moulin (17$)
Rouge. Je n'ai toujours pas goûté le projet à Bergerac de Gérard Dupuy, mais j'ai adoré la cuvée du Château Langlais, à Bordeaux, que j'ai goûté pendant Noël. Les deux domaines sont travaillés en bio. Cette cuvée est un assemblage composé à 65 % de merlot et 35 % de cabernet sauvignon. Le millésime 2014 était sous 30 mg/l de sulfite, mais je n'ai pas été en mesure de valider cette info pour 2017. C'est certainement plus un rouge de table que d'apéro. 
Soave Singan  2021 d'Adalia  (23,80$)
Blanc. Frederica est la fille de Marinella Camerani, toutes deux situées dans le Val di Mezzane, au coeur de l'appellation Soave. Elle a repris le voisin voisin Corte Sant'Alda. Elle travaille 5 hectares en lutte raisonnée. Garganega avec un peu de chardonnay et de trebbiano en inox sur levures indigènes. 
Valpolicella Classico Saseti 2021 de Monte Dall'Ora (26,10$)
Rouge. Carlo Venturini et Alessandra Zantedeschi font du vin avec leurs vignes en pergola. Ils ont un grand soucis de la biodiversité où la viticulture cohabite avec la culture d'oliviers, en plus de travailler le tout en biodynamie. Je n'ai jamais goûté leurs vins. Assemblage de corvina, corvinone, rondinella, molinara et oseleta. 20 % de grappes entières, élevage de 3 mois en béton. 
Terrae 2019 de Fattoria di Vaira (19,75$)
Rouge. Cette ferme serait la plus grande ferme biodynamique d'Italie avec plus de 500 hectares de culture. Ce serait devenu avec le temps même un lieu de passage important pour quiconque visant à approfondir ses connaissances de la biodynamie. Je vous ai régulièrement parlé de leur pet nat qui entre en SAQ. Cette fois-ci, c'est une cuvée composée à 40 % de montepulciano, 30 % merlot et 30 % cabernet sauvignon avec 8 mois d'élevage en cuves béton. Aucune idée malheureusement si c'est plus d'apéro ou de table. 

De table

Pinot gris Furd 2019 du Domaine Pfister (28,30$)
Blanc. Mélanie Pfister est vigneronne de 8e génération dans ce domaine familial alsacien qui s'étend sur 10 hectares, divisé en 40 parcelles. Ils sont en cours de certification bio. Cette cuvée de pinot gris provient d'une parcelle de vignes de 33 ans plantées sur des marnes et calcaires. Élevage en inox sur lies. 6 grammes au litre de sucre résiduel qui normalement amène surtout du caractère et de l'opulence aux vins alsaciens et non pas de la lourdeur. 
Côtes du Rhône Les Pious 2020 de Rémi Pouizin (18$)
Rouge. J'aimerais d'abord attirer votre attention sur le fait que cette cuvée avait remporté la 2e place des vins nature à moins de 20 $ au RASPIPAV (salon de l'importation privée). Ce qui fait le succès de cette cuvée (que je n'ai pas goûtée), c'est le très grand travail réalisé à la vigne qui facilite le fait de faire du vin nature d'une très grande précision. Grenache à 75 %, le reste c'est de la syrah. Vin de BBQ. Même millésime que l'arrivage précédent, pour ceux qui tant adoré ce vin (beaucoup, de ce que j'ai compris !)
Sancerre Les Chasseignes 2020 du Domaine Fouassier (35$)
Blanc. Le domaine familial Fouassier s'étend sur plus de 60 hectares aujourd'hui et revendiquent être les pionniers du travail en biodynamie à Sancerre, en plus d'avoir mis de l'avant le travail parcellaire, où ils tentent vraiment de mettre de l'avant la personnalité de leurs différents terroirs. Les Chasseignes, c'est une parcelle de sauvignon (Sancerre, allô!?) plantée sur des sols argilo-calcaires, avec des vignes de 25 à 45 ans. Le vin ne voit que de la cuve inox, donc pas d'empreinte de bois ici. J'aime toujours leurs vins.
Tradition 2017 du Domaine Ferrer Ribière (21,65$)
Rouge. J'aime beaucoup les vins de ce domaine bio : Côtes du Roussillon mettant toujours un fruit très gourmand à l'avant-plan, avec un côté un peu confiture. À boire avec une volaille (pour ma part, c'est que je bois ce vin en compagnie de mes poules). Syrah, carignan, mourvèdre et grenache, excellent rapport qualité-prix. 
Trebbiolo 2020 de La Stoppa (29$)
Rouge. Mention spéciale au jeu de mot très poche (comme les miens) laissé en commentaire sur le site de la SAQ par Laurent : "STOPPA encore goûté à ce divin jus, rue-toi à la SAQ". Elena Panteleoni fait partie des grands noms du vin nature en Italie. Elle est d'ailleurs dans le documentaire Natural Resistance. Son domaine travaillé en bio de 30 hectares de vignes est situé à l'ouest d'Émilie-Romagne. Sa cuvée de vin orange Ageno est toujours très attendue. Assemblage de 70 % barbera et 30 % bonarda. 14 jours de macération des raisins égrappés et élevage en cuve inox, très peu de So2. De mémoire, il y a quand même un côté un peu animal (genre mon père aimerait probablement pas) à ce vin qui en vin un excellent vin de table, genre pizza wine !
Pinot gris Fromenteau 2018 de Josmeyer (36,25$)
Blanc. Domaine de 25 hectares situé en Alsace, fondé en 1854, qui travaille en biodynamie depuis la fin des années 90. Leurs vins sont toujours d'une qualité exemplaire, dans toutes les gammes de prix. Le fromenteau, c'est en fait l'ancien nom du pinot gris en Île-de-France. Les raisins proviennent de parcelles de vieilles vignes du Herrenweg de Turckheim et de Wintzenheim (pour les geeks d'Alsace dans la place). Fermentation lente d'un à trois mois, puis élevage en foudres ou inox. 
Langhe Nebbiolo 2020 de Josetta Saffirio (29,85$)
Rouge. Josetta Saffirio et Roberto Vezza sont à la tête de ce domaine de cinq hectares, qui était à la base un seul hectare de vignes plantées par le grand-père de Josetta. J'aime beaucoup leur Barbera d'Alba. Domaine qui est certifié bio depuis 2017 et qui travaillait en lutte raisonné avant, à Castelleto di Monforte d'Alba. Nebbiolo égrappé, macération de 10 jours en cuve inox à température contrôlée, 12 mois d'élevage en foudre.

De grande soif

Bourgogne Pinot noir 2019 d'Athénaïs de Béru (45,25$)
Rouge. Athénaïs est une vigneronne de grand talent, je vous en parlais la semaine dernière. Elle travaille en biodynamie, depuis 2011, à Chablis. Elle a commencé un peu de négoce il y quelques années en raison de gels importants à Chablis, mais maintenant, elle achète ses raisins uniquement dans l'Yonne. En 2017, ce qu'elle avait fait, c'est deux semaines de macération en grappes entières, un an d'élevage en fûts et aucun ajout de soufre, mais je n'ai pas trouvé de nouvelles informations sur 2019. 
Chablis Villages 2019 du Domaine Pattes Loup (54,50$)
Blanc. J'ai bu cette cuvée en Champagne en 2019 et c'était absolument sublime, du grand Chablis (est-ce à cause de ce genre de phrase que mon père me dit toujours que je suis de la gau-gauche caviar???). Thomas Pico est un vigneron fort respecté qui travaille en bio, aime les longs élevages et réduit au maximum l'utilisation des sulfites. 18 mois en inox à 90 % et un petit 10 % en fûts. Du chardonnay d'une grande précision !
Hautes-Côtes-de-Beaune Champs Perdrix 2018 du Domaine Devevey (49,50$)
Blanc. Jean-Yves Devevey a commencé en faisant du vin dans le garage derrière chez lui il y a une trentaine d'années. Aujourd'hui, il possède 8 hectares de vignes qu'il travaille en biodynamie. C'est devenu, avec le temps, un grand nom dans la Bourgogne peu interventionniste. Les vignes se trouvent sur un plateau de calcaire avec un sous-sol argileux. Il fait un élevage d'un an en fûts suivi de 4 mois en inox avant la mise en bouteille. Il travaille avec peu ou pas de soufre en vinification. 

De mini-bar

Barr Hill 2020 de Caledonia Spirits (74,25$)
Gin. Mea culpa, je ne connais rien aux gins. Je peux faire SEMBLANT de m'y connaître, mais c'est tout. Tout ce que je sais, c'est que cette distillerie du Vermont produit dans le très qualitatif. 

De garde

Côtes du Jura La Poirière 2020 du Domaine Berthet-Bondet (42,50$)
Blanc. Le domaine familial Berthet-Bondet a été fondé par Chantal et Jean-Pascal en 1984 alors que les deux n'étaient pas issus de familles vigneronnes. Aujourd'hui, c'est leur fille Hélène qui s'en occupe, elle qui travaille au domaine depuis 2013. Ils possèdent 15 hectares de vignes dans le Jura, dont 4,5 à Château-Chalon. La majeure partie des vignes a été planté dans les années 80 et 90. Cette cuvée de chardonnay provient de vignes de 30 ans sur marnes irisées du Trias avec 18 mois d'élevage en fût de chêne ouillé (donc pas de style oxydatif ici). 
Granato 2019 de Foradori (80,75$)
Rouge. Au-delà du fait qu'Elisabetta Foradori soit une de mes vigneronnes préférées en Italie, c'est surtout une dame extrêmement respectée dans le monde du vin nature. C'est aujourd'hui son fils Emilio qui fait les vins, alors que sa fille Myrtha (qu'on a vue dans Les Fermiers) s'occupe de son projet de maraîchage entre les rangées en pergola. C'est la reine du radicchio ! Granato, c'est la grande cuvée du domaine. J'ai eu le chance de boire quelques bouteilles de différents avec de l'âge et ce vin est extraordinaire. 100 % teroldego, vieilles vignes de 80 ans en pergola, 18 mois d'élevage en foudres. 30  % de grappes entières sur ce millésime. 
Heissenberg Riesling 2019 du Domaine Ostertag (53,25$)
Blanc. Le Domaine Ostertag est un magnifique producteur biodynamique en Alsace (je vous en parle sur chacun des arrivages). J'adore ce qu'ils font avec le riesling. Je ne peux pas également la description de Véronique Rivest : "« Bien nommé, le Heissenberg – la « montagne chaude » – confère beaucoup de volume et d'épices au vin, mais aussi une grande minéralité qui s'exprime par un caractère très salin. Superbe équilibre entre fruit très mûr, confit, une pointe de sucre résiduel, et une grande fraîcheur aux tonalités d'agrumes. Un véritable vin de terroir qui change selon les jours et nous révèle des humeurs différentes. Grand vin d'émotion et de gastronomie. »"
Rouge. AAAAAH LE CHIANTI. Je suis tombé en amour avec ses vallées, ses petits villages et ses routes sinueuses. Ce qui frappe au niveau des vins, c'est la gouleyance que peut offrir le sangiovese lorsque bien travaillé, mais qui peut aussi frapper par sa profondeur. Domaine bio représenté par Rézin pour qui Véronique Rivest a de très bons mots. Cette cuvée fait 24 mois d'élevage en fût de chêne. 
Pommard 2018 de Marthe Henry Boillot (211,25$/MAGNUM)
Rouge. Tu clignes des yeux et les 6 magnums sont partis. 

Qui est Vincentsulfite ?

En 2017, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc quatre ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur Évasion, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. Mon prochain projet ? Faire du vin, les vins de Très-Précieux-Sang

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