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Claudio en Alsace, Juin 2021

Après 1 an et 3 mois de disette « covid », sans le moindre voyage ni visite de domaine, me voilà reparti en Alsace en compagnie de ma tendre moitié.
Bref séjour qui m’a permis de revisiter le domaine et les caves de notre partenaire Trimbach à Ribeauvillé. Nous avons l’exclusivité de cette maison pour la Wallonie. L’occasion de faire connaissance avec la charmante Pauline, fille de Jean et 13è génération – excusez du peu ! – de cette magnifique maison, fondée en 1626 !



Visite au vignoble, face aux pentes abruptes où naissent, notamment, les Rieslings du Geisberg sur des sols marno-calcaro-gréseux ; promenade guidée dans les caves, au milieu des foudres dont certains datent du 18è siècle, des cuves inox et des cuves en béton carrelé.



Respectueuse de l’environnement par philosophie, la maison Trimbach s’est engagée sur la voie du bio et du biodynamique ;
la labellisation est planifiée pour 2023.
De retour dans la salle de dégustation, nous nous installons autour de la table ovale originale et nous passons en revue la presque totalité de la gamme. Etonnamment, la dégustation commence par les rouges : les pinots noirs ; le Réserve avec sa bouche de cerise mûre et sa rondeur ; le Cuve 7 avec ses arômes de sous-bois et sa matière plus affirmée. Ensuite, la valse des blancs peut commencer. Je ne les citerai pas tous pour ne pas vous perdre en cours de route ; le pinot blanc qui m’avait enchanté lors de ma première visite il y a trois ans se montre à la hauteur de mes attentes : jaune clair et limpide, son nez floral est charmeur et annonce des fruits blancs ; sa bouche ronde et fraîche nous emmène vers les fruits exotiques et la mirabelle ; comme pour tous les vins du domaine, sa finesse séduit.



Le riesling, ce très noble cépage, trouve chez Trimbach ses plus belles expressions en passant d’une cuvée à l’autre ; dès la première cuvée (Riesling 2019), la minéralité, la fraîcheur et le tranchant du cépage sont au rendez-vous ; sur le Réserve 2019, la minéralité s’affirme et la bouche s’enrichit d’arômes plus complexes ; la Cuvée Frédéric Emile 2012 – cuvée initiée en 1967 – offre une robe limpide aux reflets dorés ; les vignes de 55 ans et plus lui confèrent rondeur, finesse et élégance ainsi que ce parfum si caractéristique des rieslings qui savent vieillir, le nez qui pétrole, même si c’est encore très léger ; en un mot, une cuvée aboutie. Cette Cuvée Frédéric Emile sur un poisson sauce hollandaise, une volaille rôtie ou un homard au beurre blanc… doit toucher à la perfection.
Suivront les pinots gris et les gewurztraminers vinifiés en sec et, pour finir, un gewurz VT (vendange tardive) 2015, avec sa robe or brillante, ses parfums de rose et de litchi, sa matière riche et ample et ses arômes de fruits exotiques qui se marieraient à merveille avec une cuisine orientale épicée.



Après un déjeuner aussi délicieux que copieux dans un restaurant de Ribeauvillé (Wistub Zum Pfifferhüs), nous enlevons une palette de ces séduisantes cuvées et nous prenons congé de nos hôtes, Pauline et Jean, son Papa ; leur professionnalisme et leur simplicité chaleureuse ont fait de cette rencontre un vrai moment de partage. Il nous reste à reprendre la route à bord de notre désormais célèbre Transit.
 
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Claudio Vins et Spiritueux · rue Léon Jacquemin 82 · Orp Jauche 1350 · Belgium

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