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Tip & Shaft, le média expert de la voile de compétition
Vendredi 25 juin 2021 – n° 270
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CETTE SEMAINE, TIP & SHAFT s'est penché sur le GC32 Racing Tour, qui, après une saison blanche, redémarre la semaine prochaine au Portugal. Nous avons également interviewé la figariste Elodie Bonafous, skipper de Bretagne CMB Océane, qui fait le bilan de la Transat Concarneau-Saint-Barthélémy et évoque ses ambitions pour la suite de la saison.

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Colles de course au large
© Sailing Energy / GC32 Racing Tour
 
LE GC32 RACING TOUR VEUT REDÉCOLLER 
 
Après une année blanche due au Covid, le GC32 Racing Tour reprend la semaine prochaine avec la première des quatre épreuves de la saison, à Lagos (Portugal). Six équipes sont sur la ligne de départ, une participation plus faible que les années précédentes, mais qui devrait se renforcer en cours de saison. Tip & Shaft fait le point sur ce circuit où se retrouvent propriétaires et professionnels.
 
Circuit pionnier en matière de foiling, le GC32 Racing Tour, lancé en 2015, attaque à Lagos sa sixième saison au sortir d’une année 2020 blanche, malgré les tentatives de son directeur, Christian Scherrer, de sauver ce qui pouvait l’être. "On a essayé d’organiser deux événements, à Lagos et sur le lac de Garde, mais avec la limitation des voyages internationaux, on n’allait pas faire une épreuve à trois bateaux, du coup, on a annulé. Ça a été forcément une année compliquée, on a passé notre temps à faire des plans B et C, cela a été beaucoup de travail pour finalement ne pas courir."
 
Annoncé en décembre dernier, le programme la saison 2021 a lui aussi dû être revu : "On aurait dû commencer plus tôt, en avril à Port-Camargue, puis faire un deuxième événement à Riva del Garda, mais on a été de nouveau obligés de réajuster le planning. Nous avons essayé d’être pragmatiques et de faire quelque chose de plus simple et de plus concentré, avec l’objectif aussi de ne pas dépenser trop d’argent car l’année dernière a été compliquée", poursuit le Suisse.
 
La saison comprendra ainsi quatre événements (contre cinq habituellement), les deux premiers à Lagos, au Portugal (30 juin-4 juillet et 28 juillet-1er août), le troisième, le championnat du monde, en septembre à Villasimius (Sardaigne), le quatrième en novembre sur le lac salé de Mar Menor, au sud de Murcie (Espagne).
 
Entre 300 000 et 500 000 euros
de budget pour la saison
 
Le budget global du GC32 Racing Tour, de l’ordre, selon Christian Scherrer, de 500 000 euros (sans les apports en nature et en services des villes), est financé par les droits d’inscription : 10 000 euros par événement, donc 40 000 cette année pour les équipes qui font tout le circuit. Mais également par les villes, même si cette contribution sera cette année sans doute un peu réajustée : "Normalement, il y a un « venue fee » de 60 000 euros et des services, mais dans le contexte actuel, c’est difficile de demander quelque chose aux villes qui ont forcément d’autres priorités", explique l’organisateur.
 
Pour les teams participants, mélange de propriétaires et de professionnels, Christian Scherrer évoque un budget de fonctionnement annuel "de 300 000 à 500 000 euros", sachant qu'un GC32 d'occasion se négocie entre 150 000 et 200 000 euros, aucune construction n'étant d'actualité. Une fourchette plus ou moins confirmée par les équipes que nous avons interrogées : chez Alinghi, il se monte à 320 000 euros "hors salaires" ; chez les jeunes de la Swiss Foiling Academy, il est plus modeste, de "300 000 francs suisses" (275 000 euros) selon le co-skipper Julien Monnier ; pour le Black Star Sailing Team, équipe suisse lancée en 2019, son patron Christian Zuerrer (11 participations au Tour Voile) estime les dépenses à environ 400 000 euros pour l'année. 
 
Des équipes qui, pour l’ouverture de la saison, sont au nombre de six (il existe 27 bateaux dans le monde), comme en 2019. C'est cependant moins qu’en 2018 (7 sur l’intégralité de la saison), qu'en 2017 (9) et qu'en 2016 (11). "C’est une petite flotte, mais c’est une bonne base, relativise Christian Scherrer. A cause des restrictions de voyage, ce ne sont que des équipes européennes, mais sur la deuxième partie de la saison, surtout pour le Mondial, on devrait avoir les Américains (Argo), des Australiens, les Suisses de Team Tilt, et sans doute deux ou trois autres - je pense qu’on devrait arriver à dix bateaux au Mondial."
 
Sébastien Rogues :
"J'y ai largement trouvé mon compte"
 
Absent cette saison, Sébastien Schneiter, champion du monde 2018 sur Team Tilt (Alinghi a été sacré en 2019), confirme sa probable venue à Villasimius : "Cette année, comme on participe aux Jeux en 49er (avec Lucien Cujean), ce n’était pas possible de participer au circuit, mais on espère se présenter au championnat du monde. Le GC32 reste un bon support avec des bateaux simples, d'excellentes équipes, une bonne visibilité pour les sponsors et la possibilité d’amener des invités sur chaque journée de compétition."
 
Effectivement, malgré son âge (il a été lancé en 2014), le GC32 reste un bateau attractif aux yeux de tous ceux qui restent fidèles au circuit. "Par rapport aux nouveaux supports, il a encore une belle carte à jouer, on l’appelle notre mobylette ! estime ainsi Thierry Fouchier, en charge du réglage de la grand-voile au sein de l’équipage de Zoulou, mené par un « owner-driver », Erik Maris. Cest vraiment un bateau sympa et assez complet, on est tous au rappel dans les sangles, c’est bien physique et ça demande beaucoup de coordination dans les manœuvres. Quand tu rentres le soir, tout le monde a la banane."
 
Ex du circuit sur lequel il a passé trois ans sous les couleurs d’Engie, Sébastien Rogues, aujourd’hui à la barre de l’Ocean Fifty Primonial, ne tarit pas d’éloges sur le bateau et le tour : "En termes d’adrénaline, de technique et surtout d’apprentissage du vol, ce qui était pour nous l’objectif prioritaire de notre entrée en GC32, j’y ai largement trouvé mon compte. Les bateaux sont hallucinants, ça nous arrivait d’être à 35 nœuds au portant à essayer de faire notre lay-line. On peut penser de l’extérieur que c’est un circuit de propriétaires, mais le niveau est énorme."
 
"Ce que j’apprécie en GC32, c’est le côté « one design » strict, c’est du sport direct, c’est le team qui fait la différence, pas la taille ou la technologie du bateau", ajoute de son côté le Suisse Christian Zuerrer. Son compatriote Nils Frei, désormais coach chez Alinghi après avoir fait partie de l’équipage depuis les débuts du team en GC32 en 2015, abonde : "C’est un bateau qu’on apprécie beaucoup, celui sur lequel on a appris à foiler ensemble au sein de l’équipe. Il est sain, rapide, fun et simple à mettre en place, tu ne passes pas beaucoup de temps de montage et démontage. Et surtout, il permet de faire de la régate de bon niveau, il n’y a pas tant d'épreuves que ça aujourd’hui sur le circuit foiling."
 
Trois équipes suisses sur six
 
Comme Zoulou, Alinghi cumule cette année GC32 Racing Tour et TF35 Trophy, deux circuits qui essaient de ne pas se marcher sur les pieds pour permettre des passerelles : "ll y a des discussions entre les deux classes qui se mettent d’accord au niveau calendrier", confirme Nils Frei. Qui estime en outre que les deux sont complémentaires : "Ce sont deux concepts de vol assez différents, mais on peut apprendre des choses sur l’un qu’on peut appliquer sur l’autre et inversement. Ça reste deux bateaux à foils qui vont vite et où la communication est extrêmement importante." Thierry Fouchier ajoute : "Les deux supports sont complémentaires par la cohésion qu'ils nécessitent, par contre, le TF est un nouveau concept avec un bateau qui vole au près très tôt et un système de vol automatique ; en GC32, la partie vol et assiette est réglée manuellement, il y a plus d'humain et de feeling."
 
Parmi les six équipes en lice cette saison, trois sont d’ailleurs suisses (Alinghi, Swiss Foiling Academy, Black Star), un hasard ? "Le foiling s’est vraiment beaucoup développé en Suisse, répond Nils Frei. Nos plans d’eau, avec pas trop de vagues sur les lacs et des conditions thermiques qui permettent aux bateaux de voler assez tôt, sont bien adaptés. Les gens ont vu évoluer les GC32, ils ont été impressionnés et y ont pris goût, comme Realteam, Tilt, Black Star maintenant."
 
Et Swiss Foiling Academy, le petit Poucet de la saison 2021, qui arrive avec un projet tourné vers les jeunes et la mixité : "On a monté une école de bateaux volants pour transmettre nos savoirs à des jeunes qui n’ont pas forcément les moyens d’accès à ce type de bateaux et pour faire émerger de nouveaux talents, explique Julien Monnier. L’idée, à la base, était de fournir un réservoir d’équipiers pour les TF35, mais comme les budgets sont assez élevés, on s’est dit qu’avant de les amener sur de telles machines, il fallait leur apprendre à naviguer sur des bateaux 100% manuels, ça nous a amenés au GC32, le modèle au-dessus du Flying Phantom, sur lequel on a débuté l’école. On veut rester le plus longtemps possible sur le circuit, c’est vraiment une belle opportunité de se frotter à des équipes professionnelles, comme Alinghi ou Red Bull."
 
Un bateau à faire évoluer ?

Nouveaux venus cette saison, les Danois de Team Rockwool Racing, engagés sur le circuit SailGP, s'appuient également sur le GC32 Racing Tour pour multiplier leurs heures de vol, comme l'explique leur skipper Nicolai Sehested à Tip & Shaft : "Pour nous, le GC32 Racing Tour est l'occasion idéale d'affiner nos compétences en matière de foil sur un bateau rapide et, surtout, de nous mesurer à d'autres équipes et marins de haut niveau dans des conditions de course. Comme nous faisons partie des équipes les plus récentes sur SailGP, nous savons bien que nous ne pouvons pas réduire l’écart nous séparant des meilleures sans en faire plus que les autres. Pour une équipe nouvelle comme la nôtre qui a une vision à long terme, le GC32 Racing Tour est une parfaite opportunité."
 
Que ne saisissent pas tous les teams de SailGP, à l’instar de l’équipe française, qui ne s’est pas penchée sur le sujet, selon son team manager Bruno Dubois : "Certains le font, comme Rockwool, peut-être les Espagnols parce qu’il va y avoir un événement chez eux, mais je trouve que c’est assez différent du F50 et beaucoup de gars préfèrent aller faire le championnat du monde de Moth sur le lac de Garde."

Pour Thierry Fouchier, la solution pour attirer des équipes de F50 pourrait passer par une évolution du bateau : "La seule chose qui manque à ce bateau, c’est de voler au près, c’est la mode maintenant, ça pourrait être une évolution naturelle pour permettre au bateau de rester dans le coup."
Location de bateaux pour régater
SI VOUS AVEZ PASSÉ LA SEMAINE À ATTENDRE LE PREMIER BUT DE BENZEMA
 
C'EST FAIT

THE OCEAN RACE EUROPE. Vainqueur de l'ultime manche côtière samedi dernier à Gênes, The Mirpuri Foundation Team de Yoann Richomme a remporté la première édition de The Ocean Race Europe en VO65 devant Sailing Poland (Bouwe Bekking) et AkzoNobel (Chris Nicholson). En Imoca, Offshore Team Germany (Robert Stanjek) s'est imposé au général devant 11th Hour Racing Team (Charlie Enright), vainqueur du côtier de Gênes, et LinkedOut (Thomas Ruyant).

RAID. Yvan Bourgnon et son fils Mathis en Nacra F20, Benoît Champanhac et Hugo Dhalenne en F18, ont remporté l'édition 2021 du Raid Emeraude à Saint-Lunaire.

MULTIS. Guyader Mext, le TS5 de Christian Guyader, s'est imposé dans le groupe Régates lors de la Multicup Bigship 2021 courue à Port-la-Forêt.

NORMANDIE CUP. Les lauréats de l'édition 2021 de la Normandie Cup sont Kia Ora (Olivier Hays) sur la petite course de la Normandy Transmanche Cup by SRCO, Helvetia Blue by Normandie Elite Team (Clément Michel) en Diam 24 od, STTIC CVSAE Jeunes (Wandrille Oger) en Open 5.70, Père Spikas (Frédéric Igosse) en Open 5.00, Elite Ecole Navale (Pierre Laouenan) en J/80, tandis que CNV (Nicolas Claeyssens) s'est imposé sur l'épreuve de la Ligue régionale de voile.

GIRAGLIA. La victoire en temps compensé sur l'édition 2021 de la Giraglia est revenue au Sydney 43 GTS Imagine de Gilles Argellies et Jean-Claude André.

DÉFI PURE OCEAN. Le JP54 The Kid for Ville de Nice, mené par Jean-Pierre Dick, a établi un nouveau temps de référence sur la Route Saint-Pierre Lorient-Défi Pure Ocean en 7 jours 17 heures 4 minutes et 43 secondes. La ligne du record est ouverte jusqu'au 27 juin.

RORC. Le Fast 40+ Ran (Niklas Zennstrom) en IRC 1, le J/122 Black Dog (Stuart Sawyer) en IRC 2 et le JPK 1080 Yes ! (Adam Gosling) en IRC 3 sont les lauréats de l'édition 2021 de l'IRC National Championship.

BERMUDA 1-2. Michael Hennessy, déjà vainqueur de la première, a remporté la deuxième étape (en double avec Cole Brauer) de la Bermuda 1-2 entre les Bermudes et Newport, à bord de son Class40 Dragon. Tous les résultats par classes sont ici.

DOUBLE. Hey Jude (Philippe Girardin et Gwen Thomas) a remporté ce vendredi la Duo Catamania, course en double en six étapes, qui s'est achevée à La Trinité-sur-Mer.
 
C'EST MAINTENANT

IRC. Le Royal Southern Yacht Club de Hamble accueille de vendredi à dimanche la Landsail Tyres J-Cup, qui réunit notamment "toute la famille des J Boats".

BALTIQUE. L'édition 2021 de la Midsummersail, plus longue course au large en Mer Baltique (900 milles), s'est élancée lundi de Wismar (Allemagne) à destination de Töre (Suède).
 
C'EST BIENTÔT

RÉ. Le traditionnel Tour de Ré a lieu samedi avec deux parcours et un rallye au programme.

CLASS40. Le coup d'envoi de Les Sables-Horta (2 540 milles en double, sans escale cette année aux Açores pour cause de Covid) est donné dimanche, 24 duos sont inscrits.

RORC. Le départ de la De Guingand Bowl (deux parcours de 110 et 160 milles) est donné samedi de Cowes.

MINI 6.50. La première course de la Mini Calvados Cup entre Douarnenez et Deauville s'élance dimanche, le départ de la seconde de 300 milles à travers la Manche sera donné le 1er juillet.

MÉDITERRANÉE. La première édition de la Corsica Med (500 milles), ouverte aux IRC, Osiris, Class40 et Mini 6.50 (équipage, double, solitaire), s'élance lundi de Marseille, 31 équipages sont inscrits.

RC44. Marstrand (Suède) accueille du 30 juin au 4 juillet la deuxième étape de la saison de la 44Cup.

DIAM 24 OD. Le coup d'envoi du Tour Voile 2021 sera donné le 2 juillet de Dunkerque, il s'achèvera le 24 à Serre-Ponçon, 10 équipages sont inscrits.

OPTIMIST. Les championnats du monde d'Optimist se déroulent du 30 juin au 10 juillet à Riva del Garda (Italie).

FOILS. L'édition 2021 de la Garda Foiling Week a lieu du 1er au 4 juillet à Malcesine, avec des régates en Moth, Waszp, ETF 26 et wingfoil.

FIGARO. 32 duos participeront à l'édition 2021 du Tour de Bretagne, qui s'élancera le 3 juillet de Saint-Malo pour se terminer le 11 à Quiberon.
 

L'IMAGE DE LA SEMAINE PAR YANN RIOU

Après Brest et La Rochelle, la flotte des six Ocean Fifty en lice cette année sur le Pro Sailing Tour participe à son troisième épisode du 30 juin au 4 juillet à Las Palmas de Gran Canaria. La plupart des teams ont effectué leur convoyage vers les Canaries cette semaine, à l'image d'Arkema 4, parti mardi matin de Port Médoc. Certains en ont même profité pour valider leur qualification en double en vue de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.


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ELODIE BONAFOUS : "J’AIMERAIS NAVIGUER EN FIGARO ENCORE TROIS ANS"
 
Première lauréate du Challenge Bretagne CMB Océane, Elodie Bonafous, 25 ans, dispute sa deuxième saison sur le circuit Figaro Beneteau, avec pour l’instant une deuxième place sur la Sardinha Cup, une septième sur la Transat Concarneau-Saint-Barth, à chaque fois avec Corentin Horeau. Avant le Tour de Bretagne (3-11 juillet), la navigatrice originaire de Locquirec se confie à Tip & Shaft.
 
Avant de revenir sur ton projet Bretagne CMB Océane, peux-tu nous raconter comment tu es arrivée à la course au large ?
J’ai suivi un parcours classique : de l’Optimist à Locquirec, du 420, puis de l’inshore, en Open 5.70, match-racing, J80 et Longtze. A la fin de mes études - j’ai fait un master à la fac de sports de Brest spécialisé dans le sport-santé -, j’avais le choix entre travailler ou faire du bateau, c’était clair que je voulais continuer à naviguer et que la suite logique de mon parcours était de faire de la course au large en solitaire. Je me suis alors dit que la Mini Transat était le meilleur tremplin et j’ai commencé à chercher des partenaires. A ce moment, deux opportunités se sont présentées : la sélection Bretagne CMB Océane et la sélection Ligue de Bretagne pour faire le Tour de Bretagne avec Damien Cloarec en 2019. J’ai alors décidé de mettre la Mini de côté et je suis partie faire cette sélection Ligue de Bretagne. Comme j’ai été prise, j’ai quitté mon travail à l’hôpital de Morlaix, j’ai fait le Tour de Bretagne qui m’a confortée dans mon choix et du coup, je me suis entraînée à fond en vue de la sélection Bretagne CMB Océane que j’ai remportée. Ça s’est très bien enchaîné, c’était au-delà de mes espérances initiales ! Même si ça a aussi été une année compliquée, parce que j’ai fait des choix qui n’étaient pas forcément ceux que voulaient mes parents, mais je me rendais compte que c’était une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. Aujourd’hui, ils sont rassurés…
 
Tu es originaire de Locquirec, juste à côté de la baie de Morlaix, dont sont issus nombre de marins renommés - Jérémie Beyou, Armel Le Cléac’h, Nicolas Troussel… -, as-tu été sensible à cet environnement ?
Complètement ! Il y a une forte attache locale : on suit les marins passés par nos clubs et qui ont réussi, on s’appuie sur leurs expériences passées. Je me souviens que quand j’étais petite, j’avais rencontré Armel à l’époque où il était sponsorisé par Brit Air, j’avais été sur son Figaro et sur son Imoca, c’était celui que je suivais le plus. Ça m’a d’ailleurs fait bizarre de me retrouver à naviguer avec lui en Figaro au pôle Finistère début 2020 alors que c’était - et c’est toujours ! - mon idole qui vient de chez moi et montre la voie.
 
Quel bilan as-tu fait de ta première saison en Figaro ?
Je suis contente, j’ai énormément appris : je savais barrer et régler un bateau, mais je ne savais pas faire de course au large, je n’avais jamais passé une nuit en mer en solitaire ni fait la moindre course en solo depuis l’Optimist ! En termes de résultat sur la Solitaire, je suis assez contente de ce que j’ai montré (25e sur 35), je voulais gagner une étape en bizuth, je n’ai malheureusement pas réussi, mais j’ai réussi à faire de très beaux débuts d’étape. Après, à partir de la moitié, j’avais tendance à perdre des places par manque d’expérience. J’ai bien débriefé cette saison pour cibler les points sur lesquels je devais progresser, spécifiquement liés à la course au large, à savoir la gestion du rythme et du sommeil, et tout ce qui est météo générale, j’ai beaucoup travaillé là-dessus l’hiver dernier avec Corentin (Horeau).
 
"Pour une première transat,
j’ai galéré"
 
Tu as effectué la première partie de la saison avec lui, que t’a-t-il apporté ?
En plus d'être hyper polyvalent, c'est quelqu'un de toujours motivé, je m’étais dit que j’allais tèrs bien m’entendre avec lui, ce qui était important à mes yeux pour travailler efficacement. Au final, je suis extrêmement satisfaite du travail que nous avons fait ensemble, il m’a apporté énormément de rigueur et de dynamisme dès le début. Quand il est arrivé en janvier, on a repris pas mal de choses à zéro pour travailler méthodiquement, on s’est bien accordés sur ce qu’il y avait à valider. Et très vite, j’ai senti qu’on marchait bien, on commence d’ailleurs la saison en terminant deuxièmes sur la Sardinha Cup, c’était très encourageant pour la Transat.
 
Et quel bilan tires-tu de cette Transat en double ?
Avant le départ, on s’était dit qu’un top 5 serait une belle performance, on termine septièmes, je suis super contente, parce que même si on a bien navigué, pour une première transat, j’ai galéré. On a eu pas mal de soucis techniques, avec un bon gros vrac à La Palma, on ne s’attendait pas à ce qu’il y ait autant de vent, on a fini avec le spi entièrement à l’eau, il a fallu monter dans le mât pour remettre une drisse, on en a ensuite recassé une, ce qui nous a encore obligés à encore monter au mât. Ce qui était dur, c’est que comme on était hyper proches les uns des autres, tout le temps à l’AIS ou à vue, dès que tu avais le moindre pépin, tu te rendais directement compte de son impact et des milles que tu perdais, même si ce n’était rien à l’échelle d’une transat. J’avais l’impression de vivre une Solitaire où tu passes ton temps à te comparer aux autres, sauf que là, ça a duré 18 jours, c’était dur à gérer moralement. Mais sur les quatre derniers jours, on a réussi à remonter pas mal de bateaux, ce qui nous a permis de finir sur une bonne note et pas loin de l’objectif, donc je suis satisfaite.
 
Comment as-tu vécu l’arrivée de ta toute première transat ?
C’était « whaou ! », il n’y a pas de mots ! On est arrivés de nuit, j’avais un peu de mal à réaliser que j’étais partie de Concarneau pour arriver de l’autre côté, c’était assez impressionnant. Avec en plus l’ambiance et l’accueil qu’on a eu, il y a eu pas mal d’émotion. Je suis quand même fière de l’avoir fait, en plus assez joliment.
 
"Sur la Solitaire, j'aimerais bien
faire un coup d'éclat"
 
Tu enchaînes dans dix jours par le Tour de Bretagne avec Marie Riou, pourquoi elle ?
Comme Corentin n’était pas sûr d’être disponible, j’ai cherché quelqu’un qui allait m’apporter des compétences différentes en vue de mon objectif qu’est la Solitaire. Marie a fait les Jeux, je pense donc qu’elle est hyper douée pour tout ce qui est stratégie et placement dans la flotte, ce qui va être important sur des courses d’un jour comme on va avoir sur le Tour de Bretagne. Elle a aussi fait du large, sur la Volvo et en Imoca, ça va être intéressant d’échanger avec elle sur les façons de naviguer et de régler, sur tout ce qui est phases de contact et stratégie, elle a pas mal de choses à m’apporter. Et même si ce n’était ni un objectif ni un critère de faire un équipage 100% féminin, ça me fait plaisir.
 
Tu courras ensuite par la Solo Concarneau puis la Solitaire du Figaro, qu’attends-tu de ta deuxième participation à cette dernière ?
J’essaie de ne pas me mettre pas de pression, je n’en suis qu’à ma deuxième Solitaire, tous les navigateurs ne font pas un résultat flamboyant dès leur deuxième année ! Maintenant, j’aimerais bien faire un coup d’éclat, au moins une belle étape, réussir à transformer jusqu’à la fin mes bons débuts d’étape de l’année dernière, une cinquième place ou pas loin serait un bel objectif, d’autant que les étapes vont être longues. Et au général, j’aimerais bien finir dans la première moitié.
 
Ton projet de deux ans avec Bretagne CMB Océane se termine à la fin de l’année, quelle sera la suite pour toi ?
Je suis accro au truc ! Donc la question de mon envie ne se pose absolument pas et j’aimerais bien naviguer en Figaro pendant encore trois ans pour vraiment arriver à performer sur le circuit, mon objectif serait de faire un podium sur la Solitaire, voire de la gagner. Pour ça, il va falloir trouver un autre bateau, un autre projet. Il y a la sélection Macif à laquelle je vais candidater, et si ça ne marche pas, ce sera autre chose, je suis à la recherche de partenaires pour la saison prochaine. Aujourd’hui, je n’ai pas de pistes concrètes, c’est dur d’y consacrer du temps, même si ça commence à me stresser parce que ça va arriver vite.
 
As-tu l’intention de naviguer sur d’autres supports ?
Oui, complètement ! Idéalement, j’aimerais faire de l’Imoca parce que c’est un truc qui me fait rêver. J’espère que je serai un jour au départ du Vendée, il y aura sûrement des étapes avant, mais si je me projette, dans huit ans, ce serait bien. D’ailleurs, la semaine dernière, je suis allée faire 24 heures d’entraînement sur l’Imoca de Samantha Davies, c’était hyper cool comme expérience, d’autant qu’on n’était que trois à bord, ça m’a laissé l’opportunité de m’exprimer sur le bateau. Donc Imoca, Multi50 ou autre, je suis ouverte à toutes les opportunités. J’ai énormément à apprendre de toutes ces expériences qui peuvent m’aider à diversifier mes connaissances, à me pousser à m’adapter à d’autres bateaux et d’autres skippers.

COMMENT ARALDITE PROPOSE DE SIMULER LES COLLAGES STRUCTURAUX
ARTICLE SPONSORISÉ

 
Pour appuyer sa stratégie d’implantation dans l’univers de la voile de compétition (voir notre article), Araldite a ouvert en mai sur son site une page dédiée à la simulation des collages structuraux, baptisés les "Material Models". Un vrai plus, qui tient compte des matériaux utilisés, de la résistance exigée, de la possibilité de serrage, de l'épaisseur du joint, de la température d'utilisation des pièces... autant de facteurs qui font de chaque collage un cas spécifique.
 
Dix produits phares de la marque - qui en compte deux cents - y sont ainsi décortiqués, de la préparation des surfaces aux process de collage en passant par les données techniques. Le tout servi par une mise en page que ses concepteurs ont voulu soignée et accessible, bien loin des indigestes fiches techniques que servent parfois les fabricants.
 
"Ces dix produits couvrent 80% du spectre des applications dans le nautisme, qu’il s’agisse de la compétition ou de la construction de bateaux de plaisance", explique Patricia Albisser, responsable marketing et communication chez Huntsman, la société américaine propriétaire d’Araldite. Toutes les données présentées sont issues des résultats obtenus au sein des laboratoires maison. Des données diffusées gratuitement sur demande avec une pré-visualisation en accès direct qui en donne déjà un aperçu très significatif.
 
"Ces Material Models représentent un investissement important. Nous les avons déjà testés dans l’éolien et nous savons qu’ils répondent à une véritable demande, poursuit Patricia Albisser. Nous nous donnons six mois pour tirer un premier bilan de l’impact de ces présentations et des retours des professionnels qui sont vraiment importants pour nous pour améliorer le service proposé."
 
Spécialiste adhésifs chez Huntsman, Laurent Chouvet ajoute : "Dans le nautisme, les concepteurs sont de plus en plus confrontés à un besoin de calcul, ce que permet la simulation. C’est évidemment le cas dans le domaine de la course, mais aussi de la plaisance, car il faut se démarquer, offrir de la nouveauté, donc utiliser la technologie dans ce qu’elle a de meilleur."
 
Hormis un adhésif polyuréthane très spécifique, les neuf autres produits sélectionnés dans les "Material Models" sont issus de la famille des époxy et des méthacrylates. Les premiers sont généralement utilisés lorsque la recherche de performance mécanique est la plus élevée, pour alléger une structure ou répondre à une importante concentration de charges. Ils sont généralement privilégiés sur les bateaux de course, d’autant que leur chimie utilise la même base que les résines de construction, d’où une parfaite compatibilité.
 
"Notre expertise dans les époxy date de plus de 70 ans et nous n’avons eu de cesse de progresser dans ce domaine. Mais nous avons aussi beaucoup investi ces dernières années dans la gamme méthacrylate qui intéresse de près la production de voiliers de série", explique Laurent Chouvet, Les trois adhésifs méthacrylates détaillés dans les "Material Models" sont en effet compatibles avec le styrène (solvant du polyester) majoritairement utilisé dans les industries nautiques. "Ils réagissent plus vite également, ce qui est intéressant lorsque la recherche de productivité fait partie des critères de choix", poursuit Laurent Chouvet.
 
Plus flexibles que les époxy, les méthacrylates sont aussi beaucoup plus tolérants en matière de préparation des surfaces. Utilisés parfois en film mince, ils peuvent combler des jours jusqu’à trois centimètres d’épaisseur pour certaines formulations, une donnée précieuse lorsqu’il faut accoster des pièces de grandes dimensions comme une liaison pont-coque ou un contre-moule structurel.
 
En matière de réparation, les méthacrylates ont aussi leur intérêt : on a coutume de dire qu’ils "collent tout sur tout" ! Et même sous l’eau pour l’Araldite 2051, petite dernière de la gamme, qui devrait intéresser de près les coureurs au large et tous ceux qui veulent conserver une certaine autonomie technique lors de navigations ambitieuses…


Contenu proposé par   Logo Araldite

The Sailing Squad - épisode 3 - "Mais comment on va faire ça ?" Après deux jours d’entraînement, nos jeunes talents se retrouvent sur la ligne de départ, face à 400 voiliers ! C’est le moment de mettre en pratique ce qu’ils ont appris ces deux derniers jours. La course est un réel défi. Physique, stratégique et, plus que tout, humain. Chaque vendredi jusqu'au 25 juin découvrez un nouvel épisode de The Sailing Squad dans Tip & Shaft.


En partenariat avec   The Sailing Squad

LE MERCATO : MOUVEMENTS ET ANNONCES DE LA VOILE DE COMPÉTITION

Vous avez une info pour la rubrique #MERCATO ? Envoyez-nous un mail à mercato@tipandshaft.com. La première parution est gratuite, la suivante coûte 50 € HT.
 


NOMINATIONS & DÉPARTS

XAVIER MACAIRE sera le co-skipper d'Erwan Le Roux à bord de l'Ocean Fifty Ciela Village sur la Transat Jacques Vabre 2021.

BASILE BOURGNON, vainqueur de la sélection Jeune mise en place par la Ligue de Bretagne, accompagnera Damien Cloarec en Figaro Beneteau 3 sur le Tour de Bretagne (3-11 juillet).

YANNICK BESTAVEN sera le parrain de la Mini Transat 2021, course qu'il a remportée en proto en 2001, un peu plus de vingt ans avant sa victoire sur le Vendée Globe.

MARC LIARDET est le nouveau boat-captain de l'Imoca Fortinet-Best Western de Romain Attanasio.
 


JOBS & RECRUTEMENTS

NAVICO (marques B&G, Simrad, Lowrance, C-Map) recherche un-e territory manager, maîtrise de l'anglais souhaitée ; poste en CDI, basé à Saint-Herblain.

SAILING ORGANISATION GUILLEMOT recherche un technicien composite (H/F) pour la fin de la construction du catamaran MG5. Poste basé à Saint-Philibert, en juillet et août.

POGO STRUCTURES recherche un ingénieur bureau d'études (H/F) pour la conception et le suivi de réalisation de bateaux de croisière et de course au large. Poste en CDI, basé à Combrit.

L'ÉQUIPE FORTINET-BEST WESTERN recherche un préparateur polyvalent (H/F) pour se renforcer. Compétences recherchées : composite, permis B, permis mer, expérience maritime pour navigations techniques.

LE TEAM DMG MORI recherche son directeur technique (H/F), poste à durée indéterminée à pourvoir dès que possible, ainsi que deux techniciens composite, de début juillet à fin septembre ; postes basés à Lorient.

ROMAIN PILLIARD recrute deux préparateurs techniques polyvalents (H/F) ayant l’expérience des gros bateaux de course pour préparer son trimaran de 75 pieds Use It Again! en vue du record du tour du monde à l’envers cet automne. Période de la prestation flexible selon disponibilités. Trimaran basé à La Trinité-sur-Mer.

DISOBEY recrute un-e community/content manager course au large ; poste en CDD ou CDI à pourvoir dès que possible, basé à Nantes, avec déplacements.

MERCONCEPT recherche des techniciens/boatbuilders (H/F) pour la fabrication d’un Imoca (une partie des postes à pourvoir en septembre, les autres en novembre 2021) et un-e assistant-e administratif-ive ; postes basés à Concarneau.

OUTREMER recherche son-sa responsable du pôle excellence ; poste en CDI à pourvoir immédiatement, basé à La Grande Motte.

GUNBOAT recrute un ingénieur mécanique senior (H/F)un technicien matériaux composites (H/F) et un dessinateur/projeteur (H/F) ; postes en CDI à pourvoir immédiatement, basés à La Grande Motte.

ULLMANN SAILS ST. MARTEEN recherche un voilier (H/F) pour la saison à venir (novembre 2021 à mai 2022), avec possibilité d'un contrat plus long.
 
STAGES

ADVANCED AERODYNAMIC VESSELS (A2V) recherche un-e stagiaire business development, profil école de commerce ou équivalent, pour une durée de 6 mois (juillet à décembre 2021), basé à La Rochelle.

SEA EVENTS recherche un stagiaire cadreur-monteur (H/F) sur une durée de trois mois (septembre à novembre 2021) pour la Mini Transat. Déplacements à prévoir (Sables d'Olonne, Canaries et Guadeloupe). 
 
OFFRES DE SERVICES

ANTOINE ICHÉ, actuellement préparateur pour Yvan Bourgnon, recherche pour la rentrée de septembre un poste en alternance en bureau d’études dans un chantier naval ou une écurie de course au large afin de compléter sa formation à l’ICAM de Vannes. De préférence en Bretagne mais mobile.

BAPTISTE DESIGNE recherche une entreprise pour son alternance de M2 en éco-conception des polymères et composites à l'Université de Bretagne Sud. Expériences diverses chez Gitana, Gunboat, en méthode composite ou kitetender en architecture navale.
 
ANNONCES & PARTENARIATS

POS. REPORT, le podcast hebdomadaire de Tip & Shaft consacré à la voile de compétition, reçoit pour son 34e épisode Thomas Ruyant et Nicolas Lunven pour faire le bilan de The Ocean Race Europe ; un épisode à retrouver sur notre site.

YANNICK BESTAVEN et MAÎTRE COQ ont annoncé mardi le renouvellement de leur partenariat jusqu'en juin 2025, avec, à la clé, une nouvelle campagne de Vendée Globe à bord d'un bateau neuf, qui sera construit par CDK Technologies, à Port-la-Forêt, dans les moules de 11th Hour Racing 2, plan Verdier mis à l'eau en juillet. Par ailleurs, le vainqueur du dernier Vendée Globe disputera la Transat Jacques Vabre cette année avec Roland Jourdain.

DAMIEN SEGUIN et GROUPE APICIL ont annoncé simultanément l'achat de Maître CoQ IV à Yannick Bestaven, dont le 7e du dernier Vendée Globe disposera en 2022.

WILLIAM MATHELIN a annoncé la construction chez Multiplast à partir de septembre d'un nouveau Class40, le Clak40 signé VPLP, qui sera livré en mars 2022.

LE FAREAST 28R, monotype de 28 pieds, a été choisi par le World Match Racing Tour comme bateau des finales qui se dérouleront à Shenzen (15-19 décembre). Sept exemplaires seront construits pour l'occasion par le chantier de Shanghai, Far East Boats.

GORKA ROZAS, Basque espagnol naviguant sur un Northwind 40, est le 23e inscrit sur le Global Solo Challenge, le Français LOUIS ROBEIN le 24e.

LES MONDIAUX JEUNES 2021 auront lieu du 11 au 18 décembre à Mussanah Sports City (Oman).

VALENCE, où a déjà eu lieu la Coupe de l'America à deux reprises (2007 et 2010), a fait acte de candidature pour accueillir la 37e édition. Dans un article pour The Times, le journaliste Ed Gorman fait quant à lui état de plusieurs pistes explorées par le defender néo-zélandais, dont Singapour, Djeddah (Arabie saoudite), Dubai et une association Portsmouth/Southampton.

LA SNSM organise les 26 et 27 juin le Mille SNSM, challenge sportif destiné à collecter des dons pour les sauveteurs en mer.

GÉNÉRATION VOYAGE s'est associé au ministe Hugo Picard pour l'aider à boucler son budget en vue de la prochaine Mini Transat en portant une cagnotte.

NASTRO ROSA : les inscriptions pour le Marina Militare Nastro Rosa Tour, qui comprend les championnats d'Europe et du monde de course au large double mixte, sont ouvertes.

WASZP : le National Waszp 2021 aura lieu du 30 juillet au 3 août à Carnac, tandis que l'Européen a été déplacé, puisqu'au lieu de la Norvège, il se disputera du 11 au 15 août sur le lac de Garde.

HELLY HANSEN devient le partenaire technique d’Axel Tréhin en Class40 jusqu’à la prochaine Route du Rhum.

LA PLYMOUTH FASTNET 500 RACE est le nouveau nom d'une course dans un premier temps baptisée Plymouth Lonely Rock Race dont la première édition s'élancera le 4 juillet de Plymouth pour aller jusqu'au Fastnet avant un retour dans le port anglais.

TRIBORD ouvre au public le 2 juillet son Tribord Sailing Lab de La Rochelle, centre de co-conception et d'innovation, mais également lieu d'échange et de rencontre autour du nautisme. A cette occasion, CODE ZÉRO organise le 7 juillet avec la marque du groupe Décathlon une conférence gratuite intitulée Comment irons-nous sur l'eau en 2040 ?
 


LANCEMENTS

EXPOSITION : la gare maritime de la Bourse, à Saint-Malo, accueille à partir du 12 juillet l'exposition 50 histoires de la Route du Rhum.

LE TOUR DE BRETAGNE À LA VOILE a lancé un appel à candidatures pour une résidence d’artistes sur le prologue, le 2 juillet à Saint-Malo. Trois artistes pourront à l'occasion gagner une place pour disputer ce prologue à bord d'un Figaro Beneteau 3.
 
En partenariat avec   Altaide Recrutement

LES 5 ARTICLES À LIRE CETTE SEMAINE
 


L'ÉQUIPE/PASCAL SIDOINE
Du neuf pour Bestaven
Le vainqueur du Vendée Globe explique son choix de lancer la construction d'un bateau dans les moules du futur 11th Hour Racing : "J'ai tout regardé, en sachant que pour gagner du temps, il ne fallait pas se lancer dans de longues études. On a finalement fait le choix de construire un sister-ship du nouveau 11th Hour Racing. Même si ce bateau est conçu pour l'équipage, on a modifié le pont pour l'adapter à mon programme."

VOILE & MOTEUR/PIERRE-YVES POULAIN
Michel de Franssu : "Nous allons développer notre activité course au large"
Interview du patron du chantier Black Pepper, qui raconte son parcours et l'histoire du chantier, et évoque ses ambitions en course au large : "On a déjà vendu un sistership modifié de L’Occitane, mais je ne peux pas dire à qui. On envisage un troisième Imoca dans les mêmes moules, on s’interroge sur un Class40 et peut-être un Mini."

LE TÉLÉGRAMME/PHILIPPE ÉLIÈS
Yoann Richomme : "La suite, je ne la connais pas"
Le vainqueur de The Ocean Race Europe à la tête de The Mirpuri Foundation Racing Team évoque les ingrédients de cette victoire "qui remet les choses en place" et la suite du programme, à savoir "le montage du projet Vendée Globe qui n'est pas totalement abouti."

VOILES & VOILIERS/CHRISTOPHE FAVREAU
On a testé le nouveau Crosscall d’Aurélien Ducroz
Expérience embarquée avec Aurélien Ducroz et David Sineau à bord du nouveau Class40 Crosscall (Lift 2 signé Lombard).

NEW ZEALAND HERALD/CHRISTOPHER REIVE
Peter Burling and Blair Tuke on prospect of America's Cup moving offshore and Olympics preparation
Alors que l'hypothèse d'une 37e Coupe de l'America hors de Nouvelle-Zélande prend de plus en plus corps, Peter Burling et Blair Tuke, membres de la cellule arrière du défi néo-zélandais, font part de leur attachement à Auckland.

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Directeur de la publication : Pierre-Yves Lautrou
Rédacteur en chef : Axel Capron
Édition internationale : Andi Robertson
Responsable développement digital : Grégoire du Penhoat
Publicité : Evolution Media - Jean-Christophe Chrétien & Camille Brenelière

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