En période de crise, lever des fonds peut s’avérer plus complexe qu’habituellement - même si la tendance du début d’année 2021 invite plutôt à l’optimisme, avec 173 tours de table et 1,45 milliards d'euros levés sur les trois premiers mois selon l’étude du cabinet Avolta Partners.
Dans bien des cas, le recours au financement participatif peut représenter une alternative séduisante pour les entrepreneurs. En 2020, ce sont ainsi près de 14 000 TPE, PME et ETI qui ont eu recours au financement participatif pour se développer, selon le baromètre 2020 édité par Financement Participatif France (FPF) et Mazars.
Dans les faits, il s’agit de faire appel à des particuliers, sous la forme de dons avec ou sans contrepartie (crowdfunding), de prêts rémunérés non-dilutifs (crowdlending) ou d’investissement en equity (crowdequity). Signe de leur intérêt, ces modes de financement ne connaissent pas la crise : la collecte a atteint un niveau record l’an dernier selon FPF et Mazars, avec 1,02 milliards investis et une hausse de 62% par rapport à 2019, principalement porté par le crowdlending immobilier.
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