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Mardi 29 juin 2021
 
Choisir le participatif pour financer son entreprise : la bonne idée post-crise ?

En période de crise, lever des fonds peut s’avérer plus complexe qu’habituellement - même si la tendance du début d’année 2021 invite plutôt à l’optimisme, avec 173 tours de table et 1,45 milliards d'euros levés sur les trois premiers mois selon l’étude du cabinet Avolta Partners.
 

Dans bien des cas, le recours au financement participatif peut représenter une alternative séduisante pour les entrepreneurs. En 2020, ce sont ainsi près de 14 000 TPE, PME et ETI qui ont eu recours au financement participatif pour se développer, selon le baromètre 2020 édité par Financement Participatif France (FPF) et Mazars.

Dans les faits, il s’agit de faire appel à des particuliers, sous la forme de dons avec ou sans contrepartie (crowdfunding), de prêts rémunérés non-dilutifs (crowdlending) ou d’investissement en equity (crowdequity). Signe de leur intérêt, ces modes de financement ne connaissent pas la crise : la collecte a atteint un niveau record l’an dernier selon FPF et Mazars, avec 1,02 milliards investis et une hausse de 62% par rapport à 2019, principalement porté par le crowdlending immobilier.

Le financement participatif a enregistré une hausse de 62% en 2020
Source : Baromètre 2020 édité par Financement Participatif France (FPF) et Mazars

Facilités par de nombreuses plateformes, le crowdlending et le crowdequity offrent de nombreux avantages pour les entrepreneurs : relativement rapides à mettre en place, non-dilutifs dans le cas du crowdlending, ces modes de financement sont aussi un moyen de développer une base de clients ou d’ambassadeurs ou de mobiliser une communauté existante.

Loin de s’opposer, les levées de fonds classiques et les financements participatifs peuvent s’avérer complémentaires : d’un côté, les investisseurs institutionnels apportent du capital et apportent du conseil pour le développement de l’entreprise ; de l’autre, les particuliers financent le développement d’un produit ou projet spécifique, tout en contribuant à faire connaitre l’entreprise par le bouche-à-oreille. Dans les modèles BtoC, réussir sa campagne de financement participatif peut être un bon argument pour convaincre des fonds !

Les questions à se poser avant de chercher à lever des fonds

Non, la levée de fonds n'est plus un passage obligatoire pour une startup. Et c'est en répondant à quelques questions-clés que vous pourrez savoir si ce mode de financement est adapté à votre croissance. Susana Nunes, cofondatrice de Wedogood, rappelle les étapes à valider avant de se lancer dans ce marathon.

Le montant des levées de fonds est souvent perçu comme l’indicateur de réussite d’une startup : plus elle a levé, plus elle a réussi. Quand on crée sa startup on rentre donc très vite dans cette logique car tout nous y pousse : les médias, l'écosystème entrepreneurial, notre ego… mais est-ce vraiment un but en soi ? Voici les 5 questions à se poser avant de se lancer dans la course à la levée de fonds.

Tout savoir avant une levée de fonds

Le mot de la fin

"Plus que jamais, créer une startup pérenne exige de mettre en place un ensemble de valeurs clairement définies. En tant qu'entrepreneur, assurez-vous de lever des fonds auprès d'investisseurs qui respectent votre vision et vos valeurs.”

par Alex Kayyal, SVP & Managing Partner, @Salesforce Ventures

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