Le week-end dernier, mon copain et moi avons eu l’opportunité de dîner dans le restaurant étoilé de Massimo Bottura : l'« Osteria Francescana » à Modène. Une fois à table — entourés des murs gris et des pièces d’art inattendues et contrastantes de Takashi Murakami — on s’est laissé porter par l’incroyable spectacle culinaire de Massimo.
C’était un univers inconnu mais passionnant. Et à la fin de ce voyage, nous avons eu le plaisir de rencontrer Massimo et d’échanger avec lui. J’étais particulièrement touchée quand il a commencé à nous expliquer ses motivations derrière ses créations, en disant que pour lui c’est comme un Opéra qui se déroule en différentes parties : le plus important c’est d’offrir une expérience globale, une oeuvre lyrique dans laquelle peu importe si tu aimes ou que tu n’es pas sûr de certains éléments dans ton assiette, car il y aura toujours une nouvelle perspective à explorer dans son ensemble. « See the bigger picture ! » - il nous a dit lors de notre échange ce soir-là.
Cette expérience — en plus de me laisser un très bon goût sur les papilles — m’a fait réfléchir sur le rôle que nous avons au quotidien, notamment lorsqu'il s'agit d'accompagner et de rassurer nos clients à travers notre expertise et nos conseils.
Chaque projet implique un énorme défi, et il est entre nos mains d'emmener nos clients vers une expérience positive, même si parfois cela pourrait sembler difficile pour certains d’entre eux de comprendre tout de suite pourquoi nous conseillons telle ou telle chose, pourquoi nous en déconseillons d'autres… Pourquoi prendre des risques, essayer des nouvelles choses, accueillir le changement et faire confiance au résultat final qui viendra plus tard.
C'est quelque chose de similaire à l'analogie de Massimo concernant l'Opéra et ses créations culinaires : où la narration, le rythme et la cohérence globale de l'ensemble — et pas seulement un élément isolé — c'est ce qui fait la différence. Pour cela, il faut oser, il faut changer de paradigme, think out of the box ! Et surtout, il ne faut pas se laisser paralyser par la peur. Accepter qu’il aura certainement des éléments dans un projet dont on ne sera pas sûrs, mais qu’il faut se projeter plus loin que ça et se focaliser sur l’objectif/message global.
Parfois (mais toujours dans la bienveillance), il est sage aussi de challenger nos clients, de les propulser dans une direction qu'ils n'auraient jamais prise auparavant, de les accompagner et de gagner leur confiance en les accompagnant tout au long du procès… en testant et en apprenant ensemble afin d’atteindre le meilleur résultat possible autour d’une expérience exceptionnelle ; notre propre Opéra et tout ce qui le compose.
Mais c’est aussi une philosophie qui pourrait s’appliquer pour nous en tant qu’équipe au sein d’une entreprise. C’est bien de nous pousser et d’essayer des nouvelles choses, nouvelles approches, méthodologies ou façons de travailler, de sortir de nos zones de confort, et de continuer à nous challenger même sur les sujets qu’on maîtrise. Être ouvert à la critique et toujours garder cette volonté de vouloir tester, oser, se réinventer… et si c’est accompagné d’un bon plat italien, bah, tant mieux ! :)
(et pour ceux/celles qui ne connaissent pas encore qui est Massimo Bottura, allez hop ! petite recommandation sur Netflix qui s’appelle « Chef’s table » … vous n’allez pas le regretter ! )
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Vous avez bien 5 minutes pour lire l'une de ces infos ?
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La semaine de 4 jours plébiscitée par les islandais
Plus de 1% de la population islandaise a pris part à un ambitieux programme pilote initié en 2015 et qui s'est achevé en 2019. L'objectif de cette expérimentation est d'étudier les effets d'une semaine de travail de 4 jours, sans diminution de salaire. Et les résultats de cette expérimentation à grande échelle sont plutôt unanimes, avec des gains de productivité et des changements profonds dans la réduction du temps de travail, à tel point que l'expérimentation inspire d'autre pays.
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Et si mieux travailler était une nouvelle quête dans l'expérience collaborateur ?
Le travail à distance et les nouvelles formes de collaborations expérimentées par des millions de salariés ont permis l'émergence de nouvelles attentes dans l'hybridation présentiel-télétravail et une recherche de davantage d'efficacité et productivité pour préserver l'équilibre personnel et professionnel.
Face à l'émergence de ces nouveaux besoins, l'entreprise doit s'organiser et opérer un changement culturel profond afin de répondre aux besoins de chacun tout en proposant un cadre collectif favorisant l'épanouissement des individus, comme le souligne une étude menée sur plus de 32000 salariés européens.
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Le bullshit à gogo du “retour au bureau”
Alors que les entreprises s'organisent progressivement pour accueillir de nouveau leurs collaborateurs dans les meilleurs conditions sanitaires, une expression cristallise à elle seule tous les enjeux et le chemin qui reste à parcourir pour que le télétravail s'installe durablement au sein des organisations, c'est "le retour au travail". Comme si durant toute la période de télétravail, nous n'avions pas "travaillé".
Une réflexion intéressante posée par Laetitia Vitaud.
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Faut-il avoir du courage au travail ?
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Le courage est une vertu morale que l'on associe traditionnellement aux comportements héroïques. Une qualité qui, lorsqu'elle fait défaut, est souvent mise en avant dans la sphère professionnelle pour évoquer une crispation ou des situations de "non décision".
Et si le courage n'était pas uniquement un trait de caractère inné mais plutôt une compétence qui se travaille au quotidien et se polit au gré des expériences personnelles et professionnelles ?
Faut-il avoir du courage au travail ?
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