Qu'est-ce qu'on boit ?

Beaujolais Les Marcellins de Christophe Pacalet (65,50$/3LITRES!!!!!!!!!!!!)
Rouge. YOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Raisins gaulois 2020 du Domaine Marcel Lapierre (23,25$)
Rouge. J'ai un attachement émotif avec ce vin. Je me souviens d'accourir à la SAQ il y a 4-5 ans pour mettre la main sur un maximum de ces bouteilles, l'un des rares vins nature à si bas prix à l'époque. Heureusement, les temps ont changé et l'offre s'est agrandie. N'en demeure pas moins que cette cuvée de négoce (achat de raisins) aujourd'hui produite par Mathieu Lapierre présente toujours un excellent rapport qualité-prix. Autrefois sous la barre des 20 $, on ne peut pas dire que le prix de ce vin ait tant monté avec les années. 100 % gamay en carbo de soif glouglou juicy funky fun (lol). 

Morgon Collection Rézin - Cuvée Joe Beef 2018 de Georges Descombes (29,50$)
Rouge. Georges Descombes est genre le 5e membre de la bande des 4 composée de Lapierre, Breton, Thevenet et Foillard. On le surnomme Noune (un surnom à garder en France). Ses vins sont toujours gourmands de fruits, de grand plaisir. 2018 est un beau millésime, solaire mais généreux en fruits. La collaboration annuelle avec Joe Beef est un embouteillage sans soufre. 

Gilda 2019 de Tiago Teles (26,35$)
Rouge. Tiago Teles ne vient pas du milieu vinicole : il a plutôt commencé par l'écriture sur le vin (je suis ses traces !). Son approche a été de vouloir faire ressortir la fraîcheur de l'Atlantique. C'est un assemblage de castelao, alfrocheiro et merlot travaillé sur le fruit et la légèreté, en raison de la faible extraction. Rouge nature de soif qui pourrait aussi se transporter à table quand il fait trop chaud pour boire lourd. ON ACHÈTE À LA CAISSE.

Bourgogne Aligoté Les Petits Poiriers 2018 de Chavy-Chouet (22,40$)
Blanc. Romaric Chavy est vigneron de 7e génération du vignoble créé à la suite de la fusion de deux domaines familiaux. Les quinze hectares du domaine sont donc divisés entre Saint-Aubin, Volnay et Pommard. Romaric a appris notamment aux côtés de son parrain François Mitulski, grand nom de la Bourgogne nature. Il a commencé à apprendre sur le vin à 12 ans !!!! Les vignes d'aligoté sont plantées à Puligny-Montrachet sur des sols argileux. Romaric Fait un élevage de 10 mois en barriques et cuves. La cuvée de pinot noir La Taupe, en appellation régionale Bourgogne rouge, sort également cette semaine à 26,10$. 

Soft Red Blend 2017 de Pelican Negru (14,90$)
Rouge. Arrivage à très bas prix de la QV directement de Moldavie. Le domaine est travaillé selon les préceptes de la biodynamie. "Tous les sols sont des terres noires très fertiles. Le vignoble est très près de la Mer Noire, le long de la rivière Dniester et sur 2 plateaux en légère altitude, très beau microclimat" - Willy, de la QV. Vin riche et ample, parfait pour la table, qui laisse tout de même le fruit à l'avant-plan.

Alentejo Vinho de Talha 2020 de Bojador (34,25$)
Orange. Pedro et Catarina font du vin dans le sud du Portugal, à Vidigueira, depuis 2010. Ils travaillent en bio et interviennent très peu au chai. Vinho de Talha veut dire "Vin d'amphore". Assemblage : perrum 40 %, roupeiro 30 %, rabigato 20 % et manteudo 10 %. Ces cépages font un minimum de macération de deux mois en amphores, sans contrôle de température, avec levures indigènes. Pour l'élevage ? Bonne question capitaine !

Conca del Riu Anoia 2017 de Raventos i Blanc (24,95$)
Bulles. J'adore cette maison de cava qui a en fait quitté l'appellation, ne trouvant pas chaussure à son pied dans celle-ci. Cette maison travaille en biodynamie, avec des cépages indigènes et fait des vinifications naturelles. Des bulles salines reposant sur une grande acidité avec en prime, toujours de belles textures venant de l'élevage sur lattes. Assemblage très classique : 60 % maccabeu, puis parellada et xarel-lo.

Crémant d'Alsace 2016 de Bernhard & Reibel (27,45$)
Crémant. Quel plaisir j'ai eu avec ces bulles du millésime 2015 ! C'est le deuxième arrivage de 2016, le précédent était arrivé en août 2020. Je n'ai toujours pas goûté. 11 % d'alcool qui reflète bien que c'était un millésime plus frais (ce qui se fait de plus en plus rare). Majoritairement du chardonnay (me semble que c'était pinot blanc avant, mais bon), avec un 20 % de pinot noir. Domaine de 23 hectares en bio (depuis 2003). Ces bulles ont passé un minimum d'un an sur lattes, ce qui permet d'aller chercher de belles textures. 

Piemonte Ficelle 2018 de Massimo Pastura (20,65$)
Rouge. J'ai goûté ce vin pour la première fois en décembre. Voici mes notes de fin de soirée un peu avancé : "Me rappelle Principiano Ferdinando. Vraiment une expression délicate de la région. Oui à table, mais pas lourd, pas sur-extrait. Vraiment bon, beau fruit, alcool digeste. Pourrait être 27$ ". C'est drabe un peu han ? Là on voit le cartésien ancien comptable en moi ;). Barbera travaillé en béton, avec beaucoup de fruit, dont Nadia Fournier et Véronique Rivest ont toutes deux parlé dans leurs recommandations de la semaine à l'époque. 

Côtes du Jura Poulsard En Billat 2019 du Domaine Labet (63$)
Rouge. Ok ok ok ok ok ok. Les vins de la famille Labet, avec à la barre Julien, sont dans mes préférés du Jura. Et je vous en parle chaque fois avec beaucoup de passion. Ils sont situés autour de Rotalier, tout comme le grand Ganevat. Cette cuvée provient de vignes âgées entre 33 et 126 ans (!!!!) sur de l'argile et des schistes cartons du Lias. Le poulsard est complètement égrappé pour la cuvaison puis fait un élevage de 5 mois en fûts. Aucun ajout de So2. Mon commentaire personnel sur la dernière fois que j'ai bu les rouges de Labet : les attendre un peu en cave, parce que la très haute acidité a besoin d'un peu de temps pour s'intégrer au vin. L'expérience n'en sera que meilleure. 

Les Genièvrières 2018 du Domaine Guillot-Broux (39,50$)
Rouge. Gäel et Gilles le trouvent trop cher ! C'est dommage, parce que le Mâcon au contraire a réputation de pouvoir produire des vins qui, à qualité égale, offrent de biens meilleurs prix que les régions que la Bourgogne septentrionale. Domaine que j'ai découvert par hasard, dans une auberge de région (dans le temps que je textais la carte des vins à Emily en lui disant "QU'EST-CE QUE JE DOIS BOIRE????"). Gérard Guillot s'est promené chez d'autres domaines bourguignons avant de fonder en 78, à Cruzille, son domaine. Aujourd'hui, ce sont Emmanuel et Patrice qui gèrent le domaine de leur père. Le domaine bio de 17 hectares produit des vins sérieux, avec un bon potentiel de garde et une profondeur. Pinot noir de grande qualité pour le prix. La même cuvée, en blanc, sort également. 

Barolo Serralunga 2017 de Principiano Ferdinando (48,50$)
Rouge. Fernandino, qui a repris le domaine de son père, n'aimait pas ses premiers vins, costauds et sans personnalité. Il vinifie aujourd'hui avec levures naturelles, fait de longues fermentations et n'ajoute qu'un peu de sulfites à la mise en bouteille. Sur ce vin, Ferdinando fait 85 % de grappes entières avec le nebbiolo, puis 24 mois d'élevage en botti de chêne slavonien ainsi qu'un an d'élevage en bouteille. 

Bourgogne Pinot noir 2019 d'Athénaïs de Béru (45,50$)
Rouge. Athénaïs est une vigneronne de grand talent, je vous en parlais la semaine dernière. Elle travaille en biodynamie, depuis 2011, à Chablis. Elle a commencé un peu de négoce il y quelques années en raison de gels importants à Chablis, mais maintenant, elle achète ses raisins uniquement dans l'Yonne. En 2017, ce qu'elle avait fait, c'est deux semaines de macération en grappes entières, un an d'élevage en fûts et aucun ajout de soufre, mais je n'ai pas trouvé de nouvelles informations sur 2019. 

Terre de vertus Premier Cru Brut Nature 2014 de Larmandier-Bernier (106,50$)
Champagne. François, je dois t'avouer quelque chose. Je pense que je commence à m'attacher ! L'autre fois, j'ai regardé ta vidéo au COMPLET ! Comme quoi, millionnaire ou pas, on peut tous être fou fou fou hihihihihihi. Un jour j'écrirai aussi bien que Véronique Rivest, je l'espère (quand je commencerai à me relire, entre autres). «Champagne. Le mot seul m’enchante. Mais pas n’importe lequel : le bon, issu d’une viticulture soignée, d’une démarche respectueuse, un vin qui transporte et qui émeut. Le grand Champagne, ça fait ça. Et chez Larmandier Bernier, on travaille ainsi. Terre de Vertus est un 100 % chardonnay d’une grande pureté. Complexe, droit et d’une très grande finesse, avec beaucoup de profondeur. Un vin qui respire l’authenticité, qui a sa place à table et qui évoluera gracieusement encore plusieurs années.» Deux autres cuvées sortent cette semaine. Rosé de saignée de pinot noir, ainsi que Vieille vigne du Levant 2011 (criss, deux champagnes millésimés, pas mal plus cool à avoir dans sa cave que du Dom Pérignon mon Frank !)