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Vendredi 9 juillet 2021

Bonjour à toutes et à tous,


Si le changement climatique ne prend pas de vacances, les politiques, eux, en profitent pour accumuler les reculs. Ainsi, le gouvernement abandonne le projet de réforme de la Constitution et explique que la centrale au charbon de Cordemais continuera à être exploitée jusqu'en 2024 au lieu de 2022. Pourtant, Nicolas Hulot expliquait en 2017 que le report de 2025 à 2035 de la réduction de la part du nucléaire de 75% à 50% dans la production d'électricité se justifiait par la fermeture de toutes les centrales en 2022. Il y a un loup, non?

Le Récap' de Natura lève le pied pour l'été. La quotidienne tire sa révérence jusqu'en septembre. Quand à l'hebdomadaire, elle vous est envoyée le vendredi à midi au lieu de 18h ! Cela nous permettra de revenir en pleine forme à la rentrée pour développer une toute nouvelle version du site (ça va être génial!) Vous souhaitez nous aider dans cette belle aventure? Vous pouvez nous faire un don, ponctuel ou mensuel, sur Okpal.


Bonne lecture, bon week-end et à vendredi prochain à midi !

Chaymaa, Christelle, Jérémy et Matthieu
SANS GRANDE SURPRISE
#Référendum - Les querelles politiques mettent fin au projet de Constitution écologique
Les Français ne voteront pas pour inscrire la préservation de l’environnement et de l’urgence climatique dans la Constitution. C’est ce que l’exécutif a annoncé mardi 6 juillet, faute d’accord entre les deux chambres du Parlement. Ce projet de référendum était né suite aux propositions de la Convention citoyenne pour le Climat. Lundi, le Sénat à majorité de droite, avait adopté en deuxième lecture une formulation différente de celle votée par l’Assemblée. Les parlementaires ne sont jamais parvenus à se mettre d’accord sur une formulation commune.
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CHALEUR EXTRÊME
#Canada - Un dôme de chaleur "quasi-impossible" sans changement climatique 

La vague de chaleur qui a frappé fin juin l’ouest des États-Unis et du Canada aurait été “presque impossible” sans le changement climatique. Voici le constat lancé par le World Weather Attribution (WWA). Ce comité estime que le changement climatique a augmenté d’au moins 150 la probabilité qu’un tel épisode météorologique de cette ampleur survienne. Avec un réchauffement de 2°C, la WWA calcule qu’un tel événement pourrait se reproduire tous les 5 à 10 ans, contre une fois tous les 1000 ans en absence de changement climatique.

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EN IMAGES
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LE CHIFFRE
#Sanction - Obernai prévoit 1000 euros d'amende pour tout déchet jeté sur la voie publique

La filière des biodéchets d’Île-de-France entend accélérer son processus de recyclage pour produire du biométhane. Une manière d’anticiper la loi anti-gaspillage, qui rend obligatoire le tri des biodéchets pour tous dès le 1er janvier 2024. D’ici 2025 en Île-de-France, environ 200 000 tonnes de biodéchets seront traités chaque année par 18 unités de méthanisation. C’est l’annonce faite par Gaz Réseau Distribution France ce mardi 30 juin, lors d’une conférence dans un restaurant parisien. Les biodéchets sont les déchets organiques, donc biodégradables. Il s’agit par exemple de tous les déchets alimentaires de type épluchures de légume, reste de yaourt, papiers, cartons et déchets de jardin. Un habitant en produit en moyenne 83 kg par an.

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INFO EXPRESS

  • #CharbonFrançais -  La France continuera à exploiter la centrale au charbon de Cordemais au moins jusqu'en 2024 au lieu de 2022. Le projet de reconversion à la biomasse de cette centrale située en Loire-Atlantique a été abandonné, ont annoncé ce jeudi le ministère français de la Transition écologique et EDF. Cette centrale, qui sera la dernière, sera utilisée "à la marge", pour répondre aux besoins de la région Ouest, "durant les pointes de consommation en hiver, pendant quelques dizaines à quelques centaines d'heures par an tout au plus", précise le ministère. La loi en 2019 avait acté la fermeture en 2022 des quatre dernières centrales à charbon du pays, combustible le plus nocif pour le climat. Deux d'entre elles ont déjà fermé et une autre doit s'éteindre l'an prochain.
  • #LoiClimat –  Plusieurs membres de la Convention citoyenne pour le climat entament aujourd'hui une tournée pour porter leurs 149 propositions originelles. Au cours des prochains mois, vingt rencontres ouvertes à tous se dérouleront partout en France dans dix-huit tiers-lieux. Ces derniers sont gérés par des associations et des collectifs citoyens engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Plus précisément, l'objectif des organisateurs est de mettre en avant les initiatives locales pour préparer l'avenir des territoires. La première journée débute ce vendredi 9 juillet à Autrêches (Oise) en présence du secrétaire d’État chargé de la ruralité Joël Giraud. Cette tournée est une réponse à un projet de loi Climat bien en-deçà des ambitions initiales portées par la Convention citoyenne.
  • #DieselGate - Le constructeur allemand Volkswagen a été condamné en Italie à verser 200 millions d'euros de dommages et intérêts à plus de 63.000 propriétaires de véhicules modifiés pour dissimuler des émissions polluantes, a indiqué ce mercredi une association de consommateurs. L'association Altroconsumo a salué une victoire "historique" dans un communiqué. En vertu du jugement du tribunal de Venise, Volkswagen devra verser "3.300 euros (plus les intérêts) à chacun des plus de 63.000 consommateurs qui se sont associés à notre recours collectif", précise Altroconsumo. Le dieselgate, qui a donné lieu à des actions en justice dans de nombreux pays, a déjà coûté 30 milliards d'euros à Volkswagen, en grande partie aux Etats-Unis où le groupe allemand a plaidé coupable de fraude en 2017. La Commission européenne a pour sa part infligé jeudi une amende de 502 millions d'euros à Volkswagen et de 373 millions à son compatriote BMW.
  • #Lubrizol - L'incendie hors norme de l'usine Seveso Lubrizol en 2019 à Rouen a eu un "effet négatif" sur la "santé psychologique" de la population exposée, selon une étude de Santé publique France (SPF) publiée lundi. "Il y a une altération de la santé mentale un an après" l'incendie, a souligné Franck Golliot, directeur adjoint de SPF lors d'une réunion sur l'incendie en préfecture. SPF a enquêté sur 5.300 personnes représentatives de 340.000 habitants de 133 communes impactées. Selon cette étude, 62% des habitants ont ressenti au moins un symptôme ou problème de santé qu'ils ont attribué à l'incendie. Près de 38% des adultes ont perçu des picotements des narines, de la gorge, de la langue, un écoulement ou une obstruction nasale; 37% des maux de tête des malaises ou des vertiges, 15% une toux ou un encombrement bronchitique ou une difficulté à respirer ou une crise d'asthme.17% des adultes qui ont ressenti au moins un trouble de santé ont eu recours au système de soin.
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