Nous sommes le 22 juillet 2021, et cela fait trois semaines que j'ai repris la pratique du piano. J'en ai joué pendant 15 ans jusqu'à ce qu'une première année mouvementée en faculté de médecine ne vienne perturber et mettre de côté ce loisir musical.
Puis, il y a la peur de devoir tout recommencer. La frustration de ne plus "cavaler" aussi vite qu'avant. L'angoisse de faire fausse note sur fausse note. Trois raisons qui durant 16 ans m'ont tenu éloigné de tout clavier. Et puis un jour, il y a eu à nouveau le déclic. Alors assis sur le siège face au piano noir, j'ai posé sur le pupitre la première page de la Sonate au "Clair de lune" de Beethoven, j'ai approché mes deux mains du clavier et...le désastre a débuté. Comment placer correctement les doigts ? Pourquoi cette main gauche est-elle si lourde ? Et surtout pourquoi dois-je prendre ce crayon de papier pour compter le nombre de lignes sur la partition et m'apercevoir que c'est un mi et non un sol ?
Après 10 minutes à batailler, les yeux rouges de honte et les mains crispées, j'observe une pause en silence.
Je prends une longue inspiration et je recommence en alternant cette fois-ci les deux mains. Mon crayon de bois devient mon fidèle compagnon dans la jungle du solfège. La lecture d'une partition est comme une nouvelle langue, le positionnement de chacun des doigts est un défi à chaque note. Je répète chaque mesure 10 fois, 20 fois, 30 fois. Les enchaînements sont retravaillés en boucle. Il y a des jours où je fais de grands progrès. Il y a des jours, au contraire, où les efforts de la veille semblent avoir été balayés comme un vulgaire coup de vent. Cela fait maintenant trois semaines que je joue tous les jours entre 1 heure et 1 heure et demi à chaque fois. Les dissonances en raison des fausses notes tendent à se faire moins nombreuses. Les crispations dans les poignets ont disparu. Les partitions se lisent bien plus rapidement et une certaine fluidité dans les doigts revient progressivement.
Je retiens trois éléments de cette expérience. Le premier c'est qu'une passion, oubliée ou mise de côté, peut revenir à condition de bénéficier de l'environnement favorable. Dans le cas présent, cela s'est traduit par un espace physique dédiée (dans le coin du salon). Le deuxième élément est l'entourage social. Dans mon cas, c'est ma conjointe qui m'a incité à reprendre le piano. Par ailleurs nous avons des voisins particulièrement tolérants au bruit. Enfin, la pratique du piano, comme de toute autre activité musicale ou sportive, demande du temps, de la patience, de l'engagement et de la discipline personnelle.
Il ne saurait y avoir de résultats immédiats, de récompense instantanée. Dans la musique, il y a un processus de compréhension de l'oeuvre, de déchiffrage de la partition, de la pratique d'une main. de l'autre et des deux simultanément, de l'intégration des nuances, et de l'endurance pour être capable de jouer de la première à la dernière mesure sans interruption. Dans notre ère de mondialisation, d'hyperconnectivité, nous sommes portés, dans le milieu professionnel comme dans la vie personnelle, par cette quête d'obtenir des résultats immédiats, des récompenses instantanées grâce au moindre effort.
Nous ne sommes plus vraiment capables de regarder une vidéo de plus 3 minutes sans un besoin irrésistible de "nexter". Mini bio, mi-prez, mini message de 280 caractères, tout semble fait pour "faciliter" l'expression écrite. Email en bullets points, mots clés en sur-lignés et le tout en moins de 10 lignes car il faut aller à l'essentiel, quitte à oublier le contexte ou les décisions précédentes qui pourraient s'avérer stratégiques pour la suite des actions. Pour éviter de nous transformer en "Génération stories et mini-préz", ne devrions-nous pas apprendre ou réapprendre le goût de l'effort, de la patience et mettre un peu de musique dans notre quotidien ?
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Les red flags d'un mauvais entretien d'embauche
Qui n'est jamais sorti décontenancé d'un entretien d'embauche, avec une sensation amère à cause d'un décalage flagrant entre ce que nous avions imaginé en lisant la fiche de poste et la première impression face au recruteur ? S'il est difficile de faire la différence entre une "mauvaise première impression" et le "feeling", il y a toutefois quelques petits signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille en tant que candidat et vous permettre d'éviter d'intégrer une entreprise avec laquelle vous n'est n'êtes pas alignés. Comment identifier ces "red flags" ? Quelques astuces sont partagées ici si vous devez passer un entretien d'embauche prochainement.
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Comment analyser un turn-over élevé ?
Ces derniers mois ont poussé de très nombreux salariés à se questionner sur leur job et leur rapport au travail, amenant certains à oser explorer de nouveaux horizons professionnels davantage alignés avec leurs perspectives personnelles. Si la période que nous vivons ne peut pas expliquer à elle seule ces dynamiques, elle est un révélateur, avec un effet grossissant. Cette volonté d'explorer de nouveaux défis personnels peut également avoir des origines diverses qui se traduisent à l'échelle d'une entreprise par un turn-over important, qu'il est important de comprendre afin de réduire ce stress organisationnel qui crispe la culture et abime la réputation d'une entreprise.
Comment analyser cette dynamique et mettre en place une stratégie pour réduire son impact sur la culture d'entreprise ?
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Comprendre le scandale Pegasus en 5 infos
C'est un coup de tonnerre dans l'actualité diplomatique qui a retenti cette semaine, avec les révélations inquiétantes d'espionnages numérique par des États de personnalités et de dirigeants politiques, jusqu'au sommet de l'État Français et Emmanuel Macron.
Cette vaste affaire d'espionnage a touché près de 50 000 numéros de téléphone, parmi lesquels des avocats, des journalistes et des militants de droits de l'homme.
Voici un article avec 5 infos importantes pour comprendre cette nébuleuse affaire et la puissance de la société israélienne NSO, qui commercialise le logiciel Pegasus, utilisé par une dizaine d'États pour espionner des opposants politiques et des pays alliés.
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Êtes-vous un manager toxique ?
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Qui n'a jamais rencontré un manager "toxique" dans sa carrière, celui qui rend le lundi matin déprimant et les week-ends anxieux, celui qui sape le moral des équipes et qui infuse sa toxicité au quotidien. WTTJ s'est amusé à décrypter 6 profils de managers toxiques. Et il y'a de fortes chances que vous reconnaissiez quelqu'un dans l'un de ces profils (et vous-même, peut-être ?).
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