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Au cœur de l'actu cette semaine : les perspectives des entreprises et des indépendants après le Covid.

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#DÉCRYPTAGE

Comment l’État veut aider les entreprises à se passer des aides anti-crise

La sortie de crise se dessine et les différents dispositifs d'aide mis en place par le gouvernement ont vocation à s'arrêter bientôt. Mais pas question de laisser les entreprises sans soutien

  • Le groupe de travail missionné par le gouvernement pour esquisser les dispositifs d'aide aux entreprises à la sortie de la crise a rendu son rapport : il a émis 52 propositions qui doivent permettre aux TPE-PME françaises de se relancer dans de bonnes conditions après 18 mois difficiles.
  • Le premier axe consiste à arrêter la perfusion étatique de manière progressive, en laissant perdurer quelques mois certains dispositifs tout en arrêtant ceux qui alourdissent la dette publique. Plusieurs mesures ont aussi été pensées pour renforcer les capacités de financement des boîtes : déplafonner les PEA ou raccourcir les délais de paiement.
  • Pour mieux détecter les entreprises en difficulté, les auteurs ont imagine une boîte à outils à destination des dirigeant·e·s, notamment une formation qui serait à la fois "un droit et un devoir" pour prendre les rênes d'une entreprise. Le tribunal de commerce devrait également être complètement repensé pour englober à la fois un tribunal des entreprises destiné à les accompagner et un tribunal dédié aux procédures du Code du Commerce.
  • Pour les entreprises les plus fragiles, les procédures amiables et de conciliation seront adaptées afin d'être moins coûteuses. Et les auteurs souhaitent également réviser l’ordre des privilèges lors d’une restructuration, les actionnaires et les créanciers publics ne bénéficiant plus d'une priorité pour être remboursés.
  • Enfin, plusieurs mesures devraient aussi permettre aux dirigeant·e·s qui ont vu leur entreprise couler de pouvoir rebondir plus rapidement, grâce notamment à la réduction de la limitation dans le temps d'exercer une activité professionnelle ou de l'inscription au K-Bis.
#ÉTUDE

Les indépendants entrevoient une sortie de crise début 2022

 

Le syndicat Indépendants.co, qui représente cette catégorie de professionnels, a dressé le bilan de la consultation nationale visant à connaître leur perception de la sortie de crise. Si les aides d’État ont été bien accueillies, le moral général reste morose. La reprise économique est espérée d’ici à un an.

  • Le néo-syndicat Indépendants.co a dressé un état des lieux de la situation psychologique et financière des travailleurs indépendants. L’ensemble des voyants n’est pas passé au vert à en croire les représentants de ces professionnels, qui reconnaissent que la France “a été parmi les pays les mieux-disants en Europe”.
  • À la mi-juin 2021, 29 % de ces travailleurs déclaraient avoir retrouvé leur activité normale. 38 % indiquaient, par ailleurs, avoir un chiffre d’affaires incertain pour les mois à venir, quand 34 % s’estimaient en grande difficulté financière.
  • Le moral des travailleurs indépendants reflète la morosité ambiante. 55 % ont ainsi déclaré avoir des hauts et des bas, quand 30 % disent ne pas avoir le moral et 15 % être, a contrario, en forme.
  • Prolongation du fonds de solidarité, maintien des droits sociaux, PGE, reconversion… Indépendants.co veut porter diverses mesures d’urgence et de relance à la connaissance du gouvernement, suite à cette consultation nationale.
LA DECLARATION DE LA SEMAINE
#ANALYSE

Le télétravail post-crise va-t-il créer de nouvelles oasis entrepreneuriales ?

Avec l'essor du télétravail et la hausse des prix de l'immobilier dans les grandes villes, les zones rurales profitent d'un afflux de télétravailleurs mais aussi d'entrepreneurs.

  • Le baromètre de l’emploi réalisé par LinkedIn atteste d’une certaine bougeotte des (télé)travailleurs : les changements de villes déclarés sur le réseau social professionnel ont grimpé de 126 % en septembre 2020 par rapport à la période pré-crise ; depuis le début de l’année, la tendance s’est calmée mais reste supérieure de 38% à celle de 2019.. 
  • Avec une chute de 17,6 % du nombre de salariés se revendiquant installés à Paris, la capitale est la ville tricolore dont l’attractivité a le plus pâti des confinements.
  • Pour Mehdi Dziri, directeur général d’Ubiq, qui propose des bureaux en location aux entreprises, "le collaborateur travaille n’importe où, surtout s’il s’agit d’un cadre. Il faut donc, pour les entreprises, proposer des solutions alternatives, comme le télétravail."
  • Pourtant, comme l’a constaté David Laup lorsqu’il est arrivé en région Centre-Val-de-Loire, les offres de bureaux adaptés aux activités de services ne sont pas encore légion en-dehors des centres-villes…  Il a ouvert l’espace de coworking Beehive Factory à Baule, village du Loiret d’un peu plus de 1 700 habitants.
  • "Il y aura des modèles de bureaux à créer et à intégrer dans l’écosystème. C’est une réflexion qui ne se fait pas à l’échelle d’une ville mais d’une zone économique, d’une région", estime Mehdi Dziri.
ET AUSSI DANS L'ACTUALITÉ CETTE SEMAINE
  • YesWeHack, à l’origine d’une plateforme de bug bounty et de politique de divulgation des vulnérabilités, lève 16 millions d’euros auprès de la Banque des Territoires, Eiffel Investment Group, Normandie Participations et CNP Assurances pour renforcer la R&D et la qualité de service.
  • Braincube et SAS nouent un partenariat stratégique afin d'aider les industriels à développer des cas d'usage fondés sur l'IA.
  • La startup franco-allemande Choco, spécialiste de la réservation de commandes en ligne, lève 82 millions d'euros auprès de Insight Partners, Left Lane Capital, Coatue Management et Bessemer Venture partners pour "reconnecter les restaurants à leurs fournisseurs".
  • Le fonds de capital-risque Speedinvest lève 60 millions d'euros pour son nouveau véhicule, Speedinvest x Fund 2, spécialisé dans le financement de marketplaces et startups européennes B2C.
  • La Cnil serre la vis : une quarantaine de sociétés ont été mises en demeure de se mettre en conformité avec la législation sur les cookies en leur imposant de demander l'accord explicite de l'internaute à la collecte et l'exploitation de ses données personnelles.
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