Nez qui coule, gorge qui gratte, bains d’huiles et soupe à la courge. C’est l’automne.
Aujourd’hui on a commandé du bois.
Demain on ramonera les poêles.
Après une rentrée bien remplie, on a fait une petite pause, enfin pas vraiment une pause. La semaine dernière on a accueilli une horde d’improvisateur·trices de l’espace public. Avec elleux, on s’est roulé·es par terre, on a couru après les voitures, on a fait un tour en BM, probablement une SÉRIE 3 Berline 320I de 2005, on s’est pendu·es aux arbres, râpé les genoux et les coudes. C’était bien. On avait presque oublié. Et puis il y a eu la soirée d’intégration des étudiant·es des Beaux Arts et du Conservatoire. Entre les concerts, iels arrivaient à 10 pour le changement de plateau. C'était beau. Et les crêpes… Wouhou ! On a eu des résident·es aussi, qui nous ont conté des histoires, présenté leurs bidouilles lumineuses. Et on a fait jouer Co i Jak, qu’on n' a pas annoncées ici…
C’était ça la pause.
On fait quoi maintenant ?
On se retrouvevendredi 22 octobre, demain quoi, pourMARIA VIOLENZA Ouverture des portes à 20h
Voyage en eaux troubles avec Maria Violenza. Originaire de Palerme (haut lieu de l'inquisition sicilienne) MARIA VIOLENZA incarne la vengeance des hérétiques. Elle traduit la souffrance par des mélodies punk et synthétiques, un voyage en métro en sens contraire de Médine à La Mecque. Ça vous cloue au mur, les névroses s'accentuent, et l'accélération fatale des beats vous emmène dans le monde souterrain. Maria Violenza, c'est de l'exorcisme moderne avec comme outils une boîte à rythme, un synthé, un looper et des riffs folkloriques arabes. Un an après la sortie de son E.P "Moisissure" chez Kakakids Records & 1000 Balles, on découvre son album "Scirroco" qui porte bien son nom: Cristina y chante en français, anglais, italien et dialecte sicilien, des histoires qui sentent la galère à Palerme, une odeur de sueur mélangée à celle des épices. Ses arrangements résolument punk mêlent la tendresse de son accent à des rythmes incisifs au synthétiseurs, qui trahissent une main satinée derrière le cran-d'arrêt. Pourtant on est proche du rap ou du tabassage verbal avec des morceaux comme "Sbirri" et le colérique "Il palermitano", pas loin de la musique traditionnelle avec "Quannu iu moru", et on frôle le tube avec "La ballade de l'indifférence". Chrisitina donne corps aux désagréments que les rapports humains nous infligent: le chagrin, les humeurs noires... mais paradoxalement elle arrive à en faire quelque chose de très beau. Un remède acide et envoûtant qui cicatrise les peines!
Chansons au piano sympa mais timide, j'utilise aussi une boîte à rythme et un synthétiseur mais pas sur tous les morceaux. Mes chansons parlent de trucs de la vie simples ou d'amour, des fois je me dis que c'est nul comme sujets, d'autres fois que c'est super.
Çub Math techno
Çub se réveille d'une petite pause sans sommeil Pour revenir secouer l'ensemble de tes organes Dans des musiques et des danses proches du volcanisme Inspire, expire, soupire, laisse toi faire sinon c'est pire Et mets des baskets
Marion Camy-Palou est une musicienne résidant à Paris. Elle aborde la musique au sein différents projets expérimentaux (DEEAT PALACE OFFICINE NACRE OKTOBER LIEBER). Influencée par la musique industrielle et électronique, elle construit des lives comme des paysages sonores, rythmiques et arrassant. Fusionannt des éléments de l'IDM avec du noise, du gabber et des voix, elle entrechoque les genres pour provoquer le désordre et le chaos.. Depuis 2018, elle a sorti deux 8" sur Iabel franco-japonais MIND RECORDS (DEEAT PALACE /KSX),
