Comment s’approprier un cadre déjà tracé ? De quelles manières investir un mètre carré supplémentaire ? Quel programme ajouter à son appartement ?

La fenêtre en tant que projet permet d’imaginer de nouveaux modes de vie et devient l’outil constructif pour habiter la ville autrement, pendant et après la pandémie. Revendiquer l’habitation privée et le vivre-ensemble, construire/déconstruire notre façon de penser l’espace, transformer l’expérience du confinement en potentiel architectural sont autant de prérogatives soulevées avec légèreté par cette exposition qui s’articule autour des usages premiers : se reposer, se nourrir, communiquer, se faire plaisir, travailler, se défouler.
Cette recherche prospective interroge l’acte de construire dans un environnement codifié, dont la façade est tant l’épiderme que l’enjeu. Si elle s’appuie sur trois différentes typologies d’habitations parisiennes, immeubles haussmanniens, logements des faubourgs et tours nouvelles, elle s’affranchit des réglementations urbaines pour révéler les nouvelles interactions de voisinage nées pendant l’épidémie, concevoir des outils de réhabilitation et d’amélioration de l’existant, et offrir à chacun en toute liberté un mètre supplémentaire à programmer.


Lauréat de FAIRE 2020, le projet Scénarios futurs, porté par les architectes Cyrus ARDALAN, Ophélie DOZAT et Lucien DUMAS, questionne l’usage de nos fenêtres de demain à travers soixante dispositifs et a été l’objet d’un workshop avec les étudiants en troisième année de l’ENSA de Versailles.

Créées en 2019, les Éditions d’une rive à l’autre sont nées du désir de construire une passerelle entre photographie et sciences humaines, de faire résonner les mots de sociologues, d’historien.ne.s, d’anthropologues, de philosophes, et les regards de photographes.

LES CRIMES PASSIONNELS N'EXISTENT PAS : Le travail photographique, I would like you to see me réalisé par Arianna SANESI  en 2015, sur le féminicide en Italie est le point de départ de ce livre et de la rencontre entre les photographies d’Arianna et le texte de l'historienne Lydie BODIOU et de l'historien Frédéric CHAUVAUD  Leur dialogue crée un éclairage indispensable pour qui veut comprendre comment les mots et les images proposent de nouvelles perspectives sur l’un des problèmes les plus importants de notre temps : le féminicide et les violences domestiques. Conception graphique de Graphique Lab.
 

LITTORAL MARSEILLE  du nom des stations de bus qui, dans les quartiers nord, jalonnent le bord de mer : Littoral Beauséjour, Littoral Mourepiane, Littoral Fenouil, Littoral Sacomane, Littoral Pas du faon… dans un paradoxe inouï car si on peut longer la mer sur 20 km, de l’Estaque à la plage du Prado, on la voit peu, presque pas … Au sud, il faut passer sous des portiques et parcourir des ruelles secrètes pour apercevoir des criques bleues et des maisons somptueuses. Au nord, il faut traverser des ronds-points, des embranchements d’autoroute, longer le port absolument interdit pour espérer découvrir une trouée à travers les grilles et les bateaux. C’est ce paradoxe qu’Elise Llinares a exploré et photographié.

Le livre enquête sur trois cas particuliers : 
- les ruines des ghiacciaiae (ci-dessus), bâtiments utilisés à produire de la glace dans la région de Lessinia en Italie. 
- les ruines du village Ismail sur une ile de Tinos, sa disposition
en terrasses et les activités d’agriculture et d’apiculture liées. 
- le départ des habitants d’une région du Sud de la Grèce, Lagia. 
Au l du livre se construit des parallèles entre ces trois exemples d’architectures
qui reflètent le contexte actuel politique, économique, social et culturel des deux pays. 
Comment des villages (en partie ou entièrement) ont pu être abandonnés ou peu à peu laissés tomber en ruine ? Quelle est l’attitude adoptée aujourd’hui en termes de conservation et de patrimoine ? Comment envisager la perte de traditions, la disparition pour l’une, le déclin pour l’autre, et le péril d’une espèce qui y est liée ? 
Pour l’ensemble, la responsabilité́ de l’homme et son exploitation des ressources sont examinées en regard de son appartenance à un cycle, une chaine,

de répercussions à un niveau global.

Dans SKATEPARK CONTINUA Stéphane RUCHAUD raconte en images la construction du skatepark de la Galleria Continua (Boissy le Châtel, 77) conçu par les architectes MBL (Martinez Barat Lafore) avec Bureau David APHEICEX et la paysagiste Camille FRECHOU. Dans une narration volontairement déconstruite par les graphistes BIZZARRI-RODRIGUEZ on découvre le travail de Constructo Skateparks, In out concept et Vulcano Skateparks au cours des différentes saisons du chantier. Stéphane RUCHAUD montre l'apparition des vagues de béton du skatepark, les outils pour obtenir le bon angle de courbe ainsi que l'évolution du paysage dans lequel s'inscrit Skatepark Continua. Un texte inédit de Iain BORDEN accompagne les photographies du livre.

'Espace super-architectural
Ces terrains de skateboard ne sont pas des objets discrets qu’il faut observer de loin, mais exigent le corps actif des riders et des spectateurs afin de devenir complets. C'est ce que j'appelle l'espace super-architectural du skatepark, où le corps du skateur, le skateboard et le béton sous ses pieds se combinent tous dans une production spatiale dynamique, qui ne dure d'abord que le temps d'une performance individuelle, mais qui est ensuite transférée sous forme d'images vécues - une photographie, une vidéo, une mémoire - dans l'esprit d'autres skateurs, qui à leur tour les rejouent. Les différents banks, bumps, curves, shells, volcans et murs du Skatepark Continua font tous partie de ce processus, dans lequel - lorsqu'ils prennent vie d'abord par l'acte du skateboard, puis par un discours médiatisé - les skateparks se projettent au-delà de leur propre matérialité dans d'autres corps, lieux et vies. Ce genre de skatescape est propositionnel et actif, fluide et mutable ; il est à la fois local et physique, global et numérique.' Iain BORDEN

Michael ASHKIN WERE IT NOT FOR - FW: Books

Bertrand CAVALIER CONCRETE DOESN'T BURN - FW: Books

Bart LUNENBURG THIS CREAKING FLOOR AND ALL THE CEILINGS BELOW - FW: Books

Awoiska VAN DER MOLEN THE LIVING MOUNTAIN - FW: Books

EXERCICE est une revue pluridisciplinaire qui raconte le monde en explorant de manière libre les champs de l’architecture et de l’urbain. 

 

Fondée en 2015 fig. parle d’art, d’architecture et de société. La revue s’intéresse aux dimensions politiques et poétiques de l’espace à travers l’étude des corps résistants qui s’y déplacent.

LANCEMENT DU NUMÉRO 1 DE HABITANTE

LANCEMENT DU NUMÉRO 1 DE HABITANTE
 

De la fiction à la théorie critique, de l’arbre au territoire, de la maison à la mégastructure, HABITANTE raconte les espaces où l’on vit, et la manière dont on les pense.

POLYGONE est une revue pirate : libre et indépendante. C'est une revue critique d’architecture et de société.

 

STREAM est un livre-revue à parution bisannuelle qui envisage le monde contemporain à partir des champs de la production, de la création et de l'architecture et examine les données, les rapports et les enjeux communs de ces trois domaines de pensée et d'activité.