Le maire de Dijon et ses adjoints voudraient faire taire l’opposition...
Eh bien, non !
Le jugement rendu ce jour par le tribunal judiciaire de Dijon vient sanctionner ce comportement, en déboutant l’un de ses principaux adjoints, M. Hamid El Hassouni, de sa plainte en diffamation à mon encontre.
Mes propos, tenus le 20 juin 2020 sur une chaîne nationale dans le contexte de graves affrontements communautaires à Dijon, en tant que représentant de l’opposition et tête de liste aux élections municipales, étaient parfaitement légitimes dans le cadre du débat politique.
J’étais en effet parfaitement légitime à mettre en cause la responsabilité du maire et de son adjoint chargé du quartier des Grésilles, et à demander la démission de ce dernier. Je n’oublie pas la mise en cause virulente de l’État en pleine crise (alors que les renforts de police étaient arrivés) le matin du lundi 15 juin 2020, la prise de contrôle du quartier par des milices autoproclamées le soir même et le retour à la paix civile mis en scène à Quetigny le lendemain, par un imam membre d’une organisation proche des Frères Musulmans.
Quel recul pour l’État républicain !
J’assume ces propos, n’en déplaise au maire de Dijon et à son adjoint.
Le comble est de m’avoir reproché de faire état de sa présence à une manifestation le 9 juin 2020 comportant des slogans hostiles à la police et la justice ("on déteste tous la police", "la police assassine", "police meurtrière, justice complice"...), alors que le maire et son équipe ont nié l’évidence et refusé de se désolidariser de ces messages inacceptables.
Il serait très grave pour la démocratie dans notre pays et à Dijon, de ne plus pouvoir débattre des responsabilités politiques des uns et des autres et dire la vérité.
J’invite le maire de Dijon à plus de respect de ses opposants et du nécessaire débat démocratique.
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