Lors de la 143e Assemblée de l’UIP, qui s’est tenue à Madrid (Espagne), les parlementaires du monde entier ont adopté une résolution émanant d’un point d’urgence visant à favoriser un accès équitable aux vaccins, en particulier dans les pays en développement.
Alors que l’on assiste à l’apparition du variant omicron et à une nouvelle fermeture des frontières, les Parlements membres de l’UIP ont soutenu à l’unanimité le projet de résolution présenté par le Groupe africain de l’UIP intitulé Mobiliser un soutien parlementaire mondial en faveur de l’équité vaccinale dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Dans le document, la 143e Assemblée de l’UIP demande à la communauté internationale de garantir "un accès rapide, équitable et universel à des vaccins sûrs, abordables, de qualité et efficaces". Elle reconnaît par ailleurs que "le rôle de l’immunisation à grande échelle contre la COVID-19 constitue un bien public mondial". Elle souligne également l’importance de l’équité vaccinale et appelle à ce que chaque pays puisse avoir accès aux vaccins essentiels en fonction des risques et des besoins.
Lors des débats, les parlementaires ont noté qu’il existait "un fossé évident" entre l’Afrique et le reste du monde concernant le déploiement mondial des vaccins. D’après la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la Santé, moins de 2 pour cent des personnes vivant dans les pays africains à faible revenu ont été entièrement vaccinées, et ce chiffre est inférieur à 10 pour cent dans les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. En comparaison, plus de 60 pour cent de la population des économies avancées est vaccinée.
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