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Hélène Barbier, indie-pop aux envolées farfelues
La Picarde taille des mélodies à la gratte depuis son Québec d'adoption.
En astronomie, Régulus est l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion. Il nous aura fallu attendre que le deuxième album d'Hélène Barbier arrive à nos oreilles telle une étoile qui brille au coeur de la voie lactée pour découvrir tardivement la musique de la jeune femme. Des guitares, des arrangements excentriques à la texture lo-fi et beaucoup de générosité dans les mélodies. Dans son indie-pop faite maison, c'est sans doute ce qui nous attire le plus : l'audace et l'altruisme injectés dans ses compositions. Expatriée à Montréal pour travailler dans l'industrie musicale - elle finira dans l'édition - son rapport à la musique évolue finalement de l'écoute à la pratique. Six ans et deux albums plus tard, la native de Picardie a déjà trouvé un moyen de dégoupiller l'indie-pop par des grands écarts surprenants. Du grungy Country Club que les fans de Sonic Youth ne rejetteront pas à un Wide lancinant qu'on aurait pu attribuer à PJ Harvey dans un instant d'accalmie, c'est pourtant sur son bien nommé Regulus que la jeune femme attire notre attention, telle une étoile donc. Chant alterné en français et anglais, guitares psychédéliques, basse hyper présente et des sonorités hétéroclites qui se baladent un peu partout : ce deuxième disque est une cour de récréation qui respire la bienveillance, sur lequel ses acolytes musicien.nes peuvent s'épanouir comme des gosses à la pause de 10h. On ne souhaite alors qu'une chose : que la fête se poursuive, et que l'étoile continue de resplendir.
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Com Truise - Arwarw
Synthwave / Électronique
Le patron de la musique futuriste célèbre les dix ans de son excellent premier album Galactic Melt en s'incrustant dans la BO de la série animée Blade Runner, et avec quelques inédits chopés dans les entrailles de ses disques durs. Extrait.
Pour les fans de Washed Out, Small Black, Teen Daze
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Momma - Medicine
Indie-Rock / Grunge
Sur son nouveau single, la nouvelle sensation grunge parle de l'amour comme si la compagnie de quelqu'un faisait office de drogue, sur un riff délicieusement kitsch qui rappellera la nonchalance de Kurt Cobain et l'entêtement de The Breeders. À écouter deux à trois fois par jour au moment du repas (ou quand vous voulez).
Pour les fans de Horse Jumper Of Love, Ovlov, Nirvana
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Bokoya - Summer Of Love / White '67
Jazz / Soul / Hip-Hop Instrumental
C'est en tant que membre du collectif Jazz Montez que les gars de Francfort participent à une première compil', dont la pièce incontournable traite d'une période charnière, quand la révolution sexuelle cohabitait avec de nombreuses protestations contre le racisme dans la communauté noire. Ou comment se souvenir, réfléchir et hocher la tête en même temps sur un groove terriblement prenant.
Pour les fans de Robohands, Salomea, Opek
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White Lies - I Don't Want To Go To Mars
Rock / Pop / Post-Punk Revival
L'histoire d'un type apparemment chassé de la Terre pour vivre une existence morne sur une planète Mars récemment colonisée, sur un son grandiloquent et pop typique des Londoniens. Taillé pour les radios, mais pas pour la playlist d'Elon Musk.
Pour les fans de Editors, Interpol, Kasabian
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Tona - Jesus Piece
Hip-Hop
Dans Star Wars, certains Jedi peuvent avoir des visions du passé en touchant certains objets. Ça s'appelle la psychométrie. Le rappeur de l'Ontario, lui, a retrouvé un ancien bijou qui a fait remonter des souvenirs à la surface, qu'il aborde sans pudeur dans son nouveau titre. Ça s'appelle la confession.
Pour les fans de Allie, Shad, Kayo
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Nammy Wams - Razorlight Type Beat
Électronique / Grime / Drill
Sonorités glitch, beats haletants et psychédélisme dinguo : le DJ et producteur britannique a préparé une instru pour les rappeurs.euses aux rimes affûtées comme des lames de rasoir. Qui osera poser dessus ?
Pour les fans de Bok Bok, Proc Fiskal, Karen Nyame KG
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Rival Consoles
Overflow
Erased Tapes Records
Des boucles accentuées aux vagues synthétiques qui nous tournent autour comme des ombres, le danger et la méfiance persistent sur le nouvel album du Londonien qui raconte comment l'Humanité tombe petit à petit dans la dictature des algorithmes, dans laquelle la collecte de données est devenue le nouvel impôt à payer. Une catastrophe sociale mise en scène par le chorégraphe Alexander Whitley, qui nous montre en pantins du numérique complètement débordé.e.s par nos propres inventions. Glaçant.
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Sol Hess & the Boom Boom Doom Revue
And The City Woke Up Alone
A Tant Rêver Du Roi Records / P572
"La nuit, nous buvons le lait des étoiles / Et puis nous voyons des lucioles sur le chemin / Là où ça grimpe" chante Marie Möör sur Les Lucioles et sa douce musique aux envolées lyriques. Et c'est sans doute une phrase qui résume à merveille ce disque qui se réveille et se couche à chaque morceau, comme un recueil de tranches de vie dont on découvre de nouveaux contours à chaque morceau. Aussi poétiques que cinématographiques, on se sent léviter au-dessus de ces mélodies au carrefour du post-rock, du slowcore, du blues et du jazz. Un mélange qui paraît alambiqué et qui ne pouvait s'opérer que dans une fiction sonore rondement articulée. Sublime.
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Imploders
EXD
Neon Taste Records
Vitesse, disto et nonchalance : tels des enfant surexcités biberonnés à All, Suicidal Tendencies et Dead Kennedys, les Canadiens n'ont pas pu se retenir plus longtemps dans leur garage et viennent de rajouter quelques flèches à leur carquois pour sortir jouer un peu plus longtemps que sur leur véloce et diablement efficace premier EP, qui ne comptait que six minutes. Rajoutez-en six autres, et la fête peut commencer !
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Bloc Party - Traps
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Bonobo - Otomo (feat. O’Flynn)
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Caleb Landry Jones - A Slice of a Dream
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