Ah, la belle année de Pauline Roussin-Bouchard, qui se conclut par une 2e place aux cartes de la LPGA, et donc à son accession au circuit impérial ! A son compteur, deux victoires sur le circuit universitaire US, ce qui pose une ambition, tout comme sa 4e place conquise lors de son premier tournoi Symetra Tour et sa première victoire pro lors de son 2e tournoi LET, en Suède. On admire et on la laisse grandir, sereinement, et en confiance ? Tous nos voeux pour 2022 ! 
Voir le "tribute" de la FFGolf

Pascal Locatelli
Président directeur général de Bluegreen depuis janvier 2019
Sous sa responsabilité, 47 golfs Bluegreen en France. Le Groupe innove avec notamment un partenariat avec Toptracer, et la création d’afterworks ou de challenges Bluegreen & Toptracer sur les 10 practices déjà équipés. Bluegreen embrasse le virage écodurable impulsé par la FFGolf : hier jeudi, le réseau a signé la nouvelle charte des 15 engagements éco-responsables mise en place par le Ministère chargé des sports et l’ONG WWF. 

Alain Jeanjean
PDG du Réseau Golfy depuis 1990
L’entreprise de travaux publics Jeanjean, qui travaillait notamment dans la construction de structures sportives, a perdu ce que le golf a gagné, en cette année 1990 : un entrepreneur visionnaire qui s’est dit que ce serait une bonne idée de soutenir le golf en créant un réseau de parcours et des invitations à jouer à prix maîtrisés. Aujourd’hui, Golfy recense 170 parcours en France, 30 à l’international, plus de 130 hébergements et 52 000 membres.

Pierre-André Uhlen
Directeur général UGolf (Groupe Duval)
Ugolf, filiale du groupe immobilier Duval, gère 56 golfs pour le compte de propriétaires publics ou privés, dont 21 en Île-de-France. Son réseau de parcours partenaires, via LeClub Golf, comprend près de 1000 parcours à travers la planète. UGolf gère et exploite des parcours, en maintenant le cœur de métier de la maison-mère, la gestion de patrimoine immobilier. La société a aussi créé sa filiale, Jeka Formation, qui « propose l’accompagnement, la professionnalisation et le développement des compétences des collaborateurs et des cadres dirigeants, spécifiques aux évolutions et à l’adaptation économique des PME, des PMI et des commerces ».
 
Philippe Pilato
Directeur du Golf National
Le Natio’ est devenu le jardin de l’Arcachonnais de naissance. Collaborateur, manager du service client, puis directeur des opérations puis directeur depuis juillet 2020, Philippe Pilato a vu « son » parcours grandir jusqu’à embrasser l’estampille de parcours Ryder Cup. Soit près de 28 ans au service des golfeurs, dans la place-forte de la FFGolf. Un objectif ? Pour les JO de Paris 2024, le Natio’ est voué à être plus beau que jamais.

Jean-Marie Casella
Directeur Golf de Terre Blanche
Pour se distinguer et compléter l’image upper class du golf et de son resort, Terre Blanche a mis l’accent sur la performance, avec la création de l’Albatros Golf Performance Center en 2010 puis de la Terre Blanche Golf Academy, née en 2019. Tout sauf un hasard pour cet ancien joueur international basque, petit-fils, fils et neveu d’enseignants, qui veille à la destinée de son parcours depuis 11 ans maintenant.

Vincent Paris
Directeur général Golf du Médoc
Cette semaine, le Golf du Médoc est entré dans le top 100 des meilleurs golf resorts du monde, selon le classement Golf World, qui lui attribue la 49^e place, et qui en fait le 2^e resort français. Cela dit beaucoup du travail effectué par Vincent Paris et ses équipes ces dernières années, et des investissements qui ont été consentis pour développer le cocktail qui confère au Médoc une réputation internationale : les deux parcours « championship », dont Les châteaux qui ont accueilli le Lacoste Ladies European Tour pendant quatre ans, le training center, le MGallery Hôtel, le spa, la table et les bouchons qui sautent et libèrent l’art du Bordelais.

Isabelle Sautenet
Directrice générale de Les Bordes Golf International
Le domaine du Baron Bich est né en 1987 du pinceau de Robert von Hagge. On prête d’ailleurs au Old Course d’être le chef-d’œuvre de l’architecte américain. Depuis mars 1988, Isabelle Sautenet veille sur ses deux joyaux (les Old et New courses) et un petit bijou (le Wild Piglet Course). Depuis trente ans, la directrice et ses équipes maintiennent les Bordes dans le Top 3 des plus beaux parcours d’Europe. Une magnifique longévité dans l’excellence.

Les Mourgue d’Algue
Grand Saint-Emilionnais Golf Club
Le Grand Saint-Emilionnais Golf Club est l’aventure d’une famille vouée au golf depuis des décennies. Sous l’impulsion du père, Gaëtan, multiple champion de France amateur, créateur entre autres du Trophée Lancôme, des golfs de Joyenval, Limère, Arcangues ou Abidjan (et lui-même fils de Pierre joueur scratch), Kristel, Philippine et Gaëtan Mourgue d'Algue se sont intimement liés à cette merveille signée Tom Doak. Né en 2015, ce parcours est déjà considéré comme faisant partie des plus beaux d’Europe.

Le Billet Vert vous emmène au long cours à la découverte de la communauté de l'Agref. Nous sommes allés à la rencontre de Dominique Maffra, intendant du Golf Bluegreen de Sainte-Maxime (Var).

Qui êtes-vous ?
Dominique Maffre : "J’ai toujours été intendant de parcours de golf. J’ai obtenu des BEP d’espaces verts à Albi puis j’ai fait une formation d’intendant à Neuvic. A 21 ans, je suis devenu intendant à Beauvallon (pendant 6 ans) puis l’architecte Peter Harradine est venu me voir pour me proposer de participer à la construction du parcours de Sainte-Maxime. J’y suis resté et cela fait 32 ans maintenant ! J’y finirai ma carrière d’ailleurs.
 
Comment est constituée votre équipe ?
L’équipe est constituée d’un mécanicien, d’un fontainier et de six jardiniers. Je n’ai pas d’adjoint. La majorité est âgée de 25 à 30 ans sauf deux d’entre eux qui ont respectivement 40 et 58 ans. La cohabitation est assez facile entre les générations. Cela n’a jamais été un problème dans ma carrière, les jeunes font plutôt confiance à ceux qui ont de l’expérience pour se former aux différentes tâches de l’entretien de golf. Nos jeunes viennent la plupart d’entreprises d’espaces verts mais deux d’entre eux viennent de la viticulture. Nous proposons des CDI, ce qui est rare dans ces secteurs, et qui est un plus. J’ai eu des coiffeurs et des cuisiniers qui voulaient se reconvertir mais j’avoue que l’expérience n’a pas souvent été satisfaisante. Il faut avoir la fibre de la terre et l’habitude et même le souhait de travailler à l’extérieur toute l’année. On a beau être sur la Côte d’Azur, il peut faire froid et bien sûr très chaud.
 
Quelles sont les principales opérations pour vous en dehors des classiques rituels saisonniers ?
Nous avons en projet de redessiner un trou avec un nouveau green et une nouvelle plateforme de départs car il est dangereux pour les maisons qui sont situées à proximité ; même si nous faisons intervenir des entreprises extérieures, nous allons y participer au printemps prochain. Nous allons également rénover l’ensemble du réseau d’arrosage, dès l’automne 2022, en commençant par les greens. Notre système a plus de 30 ans ! Aujourd’hui, nous utilisons un bloc système qui nous oblige à faire fonctionner au minimum 6 à 8 arroseurs simultanément. Les greens auront des arroseurs autonomes à électrovannes pour une gestion plus fine. Puis nous nous occuperons de 9 fairways en 2023 et des 9 autres en 2024.
 

Quelles sont les principales évolutions de votre métier ?
Le métier devient de plus en plus technique, il se tourne de plus en plus vers l’informatique. Par exemple, nous allons avoir des sondes dans les sols pour mieux connaître leur comportement. Il va falloir plus de compétences techniques que lorsque j’ai débuté. L’entretien va devenir de plus en plus pointu, notamment en raison de l’interdiction des produits phytosanitaires en 2025. Pour arriver à maintenir une qualité de parcours régulière, ces évolutions impacterons le choix de variétés des graines, la hauteur et les fréquences de tontes. Plus le gazon est tondu ras, plus il est fragile et sujet aux maladies. Cela impactera le travail du sol également : on se contente d’une ou deux aérations par an en général, alors qu’il va falloir le faire de plus en plus souvent pour que le gazon se porte mieux.
 
Comment cohabitez-vous avec les golfeurs, pouvez-vous nous donner un aperçu de la tendance actuelle ?
Ce n’est pas toujours facile ! Elle est beaucoup plus difficile qu’à mes débuts. Les joueurs sont moins respectueux du terrain et du travail réalisé par les équipes d’entretien. La cohabitation se passe plutôt bien mais c’est un sujet complexe lorsqu’on entreprend des opérations spécifiques sur le parcours (aération, sablage…). Les remarques fusent parce qu’on les gêne, alors qu’avant ils nous encourageaient ! Parfois j’ai l’impression qu’ils veulent un parcours impeccable toute l’année, sans rien avoir à faire. Comme nous travaillons dans un golf commercial, la mentalité est un peu différente de celle des membres de golfs associatifs. C’est pour ça que nous avons développé l’information des joueurs pour les prévenir des travaux qui seront effectués, voire de communiquer aux abonnés les raisons de ces travaux et de leurs bénéfices futurs. Malheureusement, ce n’est pas toujours possible de prévoir très en avance, en raison de la météo à laquelle nous devons nous adapter.

En conclusion ?
Depuis 38 ans que je fais ce métier, je le trouve toujours aussi formidable et je prends toujours autant de plaisir à le pratiquer. Je considère m’être épanoui professionnellement et malgré les futures restrictions et le réchauffement climatique, il restera passionnant j’en suis sûr."

Ses œuvres parlent d’elles-mêmes et pourraient néanmoins se partager en deux univers.
L’homme est en même temps un artiste visuel et créateur ; le premier rejoint le second sur la ligne de l’imagination. Très vite, il trouve son inspiration dans le monde du golf, un sport qu’il pratique depuis plus de 25 ans.
Ses œuvres en tant qu’artiste varient de la réalisation d’une sculpture monumentale, jusqu’à utiliser les objets de notre quotidien qui deviennent des œuvres d’art et dévoilent un angle de vision surprenant sur la discipline elle-même et l’état d’esprit du joueur.
Ce sculpteur-plasticien français a commencé sa carrière professionnelle dans la métallurgie.
Doué d’une créativité débordante d’énergie il s’initie dans le monde de la communication en même temps il devient petit à petit le florissant artiste d’aujourd’hui.
Hubert Privé est reconnu mondialement avec un nombre important d’expositions de ses sculptures et photographies en France, Angleterre, écosse, Luxembourg, Allemagne, États- Unis, Afrique du Sud, Ile Maurice, Monaco, Emirats Arabes Unis, Maroc, Suisse…

Hubert Privé, des greens de golf au Grand Bleu…

Il était écrit que l’artiste reviendrait un jour à ses premières amours. Après des années passées à revisiter l’univers du golf, à en regarder les codes avec ce petit décalage qui nourrit le talent et favorise la création d’œuvres iconiques, l’artiste plasticien retrouve l’eau. La mer.

Sa première passion, il l’a regardée par en-dessous. 

Dessus, dessous, elle impose l’humilité, le respect de la nature, de soi et des autres ; on doit ne rien abîmer de son environnement. Comme au golf, que j’aime tant, en mer, on joue la balle d’où elle se trouve... 

Plongeur sous-marin de haut niveau, il s’est brutalement éloigné de la carrière qui s’ouvrait à lui à la Comex, qui lui promettait de l’aider à conjuguer ses savoir-faire en métallurgie et dessin industriel et son expérience de plongeur.

Déjà une dizaine de sculptures sur le thème de la Mer. 

Rubrique offerte par notre partenaire Hubert Privé.
 

Organisée du 31 mars au 2 avril au Golf National, la National Golf Week, la grande fête du golf français, se terminera en beauté avec le pro-am de clôture. Cette compétition programmée le samedi 2 avril vous permettra de partager la partie d’un pro avec deux autres amateurs sur le magnifique 18 trous de l’Albatros, le parcours hôte de l’Open de France et de la Ryder Cup 2018. Pour l’occasion, deux shot-guns seront organisés dans la journée : un pro-am le matin avec 18 équipes et un pro-am l’après-midi avec 18 autres équipes. Les remises des prix, elles, se dérouleront à la fin de chaque pro am.

Tarif par équipe : 1.500 € HT soit 1.800 TTC (ce tarif comprend le droit de jeu, café d’accueil, le practice, le chariot manuel, le cadeau de départ, le déjeuner, le cocktail de remise des prix et la prime de départ du pro). L’index est limité à 28 (dames et messieurs).

 Inscriptions sur https://nationalgolfweek.com/pro-am/