SEMINAIRE IMPACT
10, 11 & 12 mars 2022
En présentiel à l'espace Vinci à Paris, les 10 et 11 mars, et en distanciel le 12 mars, le Business Science Institute organise son premier séminaire Impact en présence de membres de la Faculté, de docteurs et de doctorants.
Retour sur le rapport d'activité, point accréditations, soutenances, ateliers thématiques impact, séminaires... sont au programme de ces 3 journées.
 
|
|
NEWSLETTER XERFI CANAL SPECIAL BUSINESS INSTITUTE
|
|
 LE BUSINESS INSTITUTE SIGNATAIRE DE DORA
The Declaration on Research Assessment (DORA) reconnaît la nécessité d'améliorer les méthodes d'évaluation des résultats de la recherche universitaire. Cette déclaration a été élaborée en 2012 lors de la réunion annuelle de l'American Society for Cell Biology à San Francisco. Elle est devenue une initiative mondiale couvrant toutes les disciplines savantes et toutes les parties prenantes clés, y compris les bailleurs de fonds, les éditeurs, les sociétés professionnelles, les institutions et les chercheurs. Nous encourageons toutes les personnes et organisations intéressées par le développement et la promotion des meilleures pratiques en matière d'évaluation de la recherche scientifique à signer DORA.
Le Business Science Institute rejoint les 21 190 personnes et organisations réparties dans 156 pays différents ayant signé DORA à ce jour.
En savoir plus sur DORA.
|
|
L'INTERVIEW DU MOIS
Aline : Bonjour Professeur Denis, pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?
Jean-Philippe Denis : Bonjour Aline, je suis professeur à l'université Paris- Saclay. J’ai été membre du jury du concours français d'agrégation de l'enseignement supérieur pour le recrutement de professeurs des universités en sciences de gestion en 2016-2017.
Je dirige actuellement le Master Management Stratégique de l’Université Paris-Saclay qui implique de nombreux partenaires académiques.
Enfin, j’ai été Rédacteur en Chef de la Revue française de gestion pendant huit ans, de 2013 à 2021. Durant ce mandat, j’ai initié et développé un partenariat de valorisation scientifique avec Xerfi Canal Productions, « IQSOG – Fenêtres Ouvertes sur la gestion » (https://www. Iqsog.org/) qui a donné lieu à la diffusion de plus de 1000 interviews à ce jour.
Aline : Quelles ont été vos motivations pour rejoindre le Business Science Institute ?
Jean-Philippe Denis : Je connaissais le Business Science Institute via mon collègue et ami le Professeur Alain-Charles Martinet. Lorsque j’ai rencontré Michel Kalika et qu’il m’a présenté le programme de DBA du Business Science Institute, j’ai immédiatement été conquis pour trois raisons qui fondent selon moi le caractère triplement innovant et original du Business Science Institute : 1) il s’agissait de participer à un réseau de professeurs très étendu fondé sur un principe de libre participation, en faisant fi des considérations organisationnelles et institutionnelles habituelles qui trop souvent brident les initiatives, la créativité et l’innovation ; 2) les doctorants-managers qui s’engagent dans une thèse de DBA sont très expérimentés et constituent donc un public de premier choix quand on croit, comme c’est mon cas, que la recherche en management se doit d’être au plus près des transformations managériales concrètes si elle veut rester non seulement pertinente mais aussi rigoureuse ; 3) l’attention bien connue portée par le président du Business Science Institute à la question de l’impact de la recherche, qui est un sujet sur lequel nous nous sommes immédiatement parfaitement entendus. Voilà pourquoi j’ai été enchanté lorsque Michel Kalika m’a proposé de rejoindre l’aventure que constitue le Business Science Institute.
Aline : Vous avez coordonné la newsletter Xerfi Canal spéciale Business Science Institute qui regroupe au total 8 vidéos de professeurs et docteurs qui témoignent de la valeur du doctorat basé sur une expérience managériale réelle. Que vous ont appris ces témoignages ?
Jean-Philippe Denis : Dans le cadre de ce projet, j’ai d’abord appris… ce que je savais déjà : le Business Science Institute est indéniablement la plus innovante des organisations académiques aujourd’hui dans le paysage francophone. Ceci, non seulement pour les raisons que j’évoquais précédemment mais aussi pour avoir eu en direct la confirmation de la capacité des collègues et des Docteurs-Managers à se mobiliser avec passion et une rare énergie. Ceci a permis de mener à bien le projet en un temps record dans un contexte pourtant difficile : celui d’une nouvelle vague de la crise sanitaire liée au variant Omicron. Une fois encore donc le Business Science Institute a démontré sa redoutable efficacité comme l’attachement de tous à être partie-prenante des projets développés.
Sur le fond maintenant, j’ai été stupéfait par la compréhension très fine des participants à ce projet de nouveau format très innovant développé par Xerfi Canal. Il ne s’agissait pas en effet de réaliser une série d’émissions indépendantes les unes des autres mais bien de tenir une sorte de colloque virtuel, ici au service du rayonnement de la recherche et de la valeur du DBA en tant que Doctorat conçu pour les managers.
Un comité stratégique et éditorial a été mis en place qui s’est réuni à plusieurs reprises pour définir les objectifs et la ligne éditoriale de la newsletter. Les interviews ont fait l’objet d’intenses discussions et de plus de huit heures de préparation individuelles. Enfin, alors que le contexte sanitaire a conduit à annuler les tournages initialement prévus début janvier 2022 en raison du risque sanitaire, l’implication des Professeurs comme des Docteurs du Business Science Institute a permis en moins d’un mois de reprogrammer et de réaliser toutes les émissions prévues pour aboutir à la diffusion de la newsletter dès début février 2022. Avoir réussi à mener ce projet en trois mois avec des conditions pourtant défavorables est une réelle performance ! Elle témoigne non seulement de la réactivité mais aussi de l’attachement collectif à participer aux projets du Business Science Institute !
Enfin, j’ai bien sûr beaucoup appris lors de ces séances de préparation (réunion du comité, préparations individuelles des interviews, réalisation des émissions, élaboration de la newsletter elle-même..). Mais j’espère surtout que les vidéo-spectateurs découvriront d’abord pourquoi en regardant les émissions ! Tout simplement parce que la cohérence d’ensemble qui émane de la diversité des propos des intervenants dont les parcours sont totalement différents est assez sidérante.
Un exemple : Yves Pigneur comme Martine Story-Lamarque font tous deux référence à l’alpinisme pour évoquer l’image du processus de thèse (alors qu’ils ignoraient l’un comme l’autre les propos de l’un et de l’autre). Cette analogie est très puissante pour rendre compte de la dynamique d’exploration au fondement du processus de recherche et de thèse.
Autre exemple : Pierre-Jean Benghozi comme Lars Meyer-Waarden apportent des éléments très complémentaires de compréhension quant à l’anomalie que représente la valorisation encore trop faible de la recherche et du titre de Docteur en France alors que partout dans le monde il s’agit du diplôme et du titre universitaire le plus prestigieux, sans lequel on ne peut prétendre à exercer les plus hautes responsabilités, y compris (surtout ?) de Ministre, de Chef d’État ou de dirigeant et dirigeante de grandes entreprises !
Encore un autre exemple : Françoise Chevalier et Damien Mourey (qui nous parle depuis la Polynésie française, soit à 17000 kms de distance !) mettent en lumière combien la création de connaissances nouvelles appelle d’autres modes de raisonnement et de co-création que dans l’espace physique auquel nous sommes spontanément habitués. Le caractère immatérielle de la connaissance rend possible et même souvent souhaitable la coordination à distance au sein d’une entreprise académique dont la valeur réside dans son caractère étendu.
Tout ceci bien sûr n’est pas sans rappeler la valeur de ce E-management conceptualisé il y a plus de vingt ans par Michel Kalika dans les pages de la Revue française de gestion ! Son interview par Laurent Faibis (le président du groupe Xerfi) entre en écho très fort avec l’interview de Jean Elia, dont la thèse de DBA a été dirigée par Maurice Thévenet. Ensemble, leurs interviews donnent à voir et à comprendre la réalité du processus de transformation qu’implique un processus de thèse de DBA. On en ressort convaincu que si l’impact est possible, il est à construire et ne tombe jamais du ciel : il est bien au contraire à construire et pour qui sait comprendre les principes et critères évoqués par Jean Elia, il est au bout du chemin !
Aline : Est-ce que vous avez été surpris par l’un ou l’autre de ces témoignages ?
Jean-Philippe Denis : Je pourrais poursuivre presque à l’infini la manière dont les interviews des uns et des autres se répondent comme je viens de le faire en démultipliant les combinaisons et les appariements entre les différentes interventions. C’est cela qui m’a le plus surpris : la très grande cohérence des propos donne une force de conviction décuplée à l’ensemble de cette newsletter.
Cette cohérence n’est jamais donnée, bien au contraire. Il est en effet très rare dans le monde académique de la voir émerger car les chercheurs ont une tendance logique à être préoccupés d’abord par leurs thèmes et travaux individuels. Ici, c’est pourtant le sens du collectif qui émerge de la cohérence des propos et des motifs d’engagement au sein du Business Science Institute. Ceci est en soi très neuf. Le ciment de cette cohérence me paraît être le sentiment partagé que le programme de DBA du Business Science Institute permet de régénérer le sens même de la recherche doctorale en management. Et j’ai été impressionné par le désir de partager cette idée auprès du grand nombre, bien au-delà donc du cercle des Professeurs et de Docteurs du Business Science Institute.
Mais le mieux est de laisser les vidéo-spectateurs se faire eux-mêmes leur idée en les invitant à voir et à revoir plusieurs fois l’intégralité de cette newsletter qui au total représente un contenu original d’environ 45 minutes. Ainsi, cette newsletter est devenue une sorte de documentaire de grande valeur tant elle est le véhicule d’idées nouvelles que je n’avais pour ma part jamais entendues être ainsi formulées et de manière aussi cohérente.
Aline : Qu’est ce qui vous semble le plus marquant dans le développement du Business Science Institute ?
Jean-Philippe Denis : Je suis stupéfait par le développement du Business Science Institute, par le nombre de thèses soutenues, par la diversité des sujets et des nationalités des Doctorants, par la multiplication des projets dans lesquels s’engagent ensemble les Professeurs et les Docteurs. Ce qui unit cette « entreprise académique étendue » comme la qualifie la Professeure Françoise Chevalier, c’est la conviction partagée que la recherche a une valeur, qu’il est essentiel de le faire savoir alors que les transformations actuelles sont considérables, qu’explorer des voies nouvelles comme le recommande le Professeur Yves Pigneur est plus qu’une possibilité : une absolue nécessité !
Finalement, ce qui me semble le plus marquant c’est peut-être ça : partager l’aventure du Business Science Institute quel que soit son statut (en tant que Professeur, en tant que Doctorant-manager, en tant que futur Docteur), c’est faire le choix d’être transformé à vie par ce chemin. Il est aujourd’hui, je crois, très rare de trouver un tel niveau d’impact, ceci tant dans le monde académique que professionnel. Peut-être parce que c’est finalement l’amitié et le respect qui s’imposent comme étant au fondement des relations qu’entretiennent les uns et les autres. Yves Pigneur explique comment de telles amitiés naissent de la valeur des rencontres et Damien Mourey pourquoi, loin de distendre les liens, la distance parfois les renforce ! Vous voyez, je ne peux m’empêcher de faire de nouveaux liens entre les interviews et cela pourrait nous occuper des heures !
Aline : Avez-vous d’autres projets en perspective avec le Business Science Institute ?
Jean-Philippe Denis : Je suis très honoré de la confiance que me témoignent Michel Kalika et l’équipe du Business Science Institute depuis plusieurs années maintenant.
Nous avons déjà eu l’occasion de mener ensemble de nombreux projets, autour du prix de l’impact managérial notamment, pour valoriser les ouvrages des Docteurs du Business Science Institute et ceux de l’équipe professorale publiés aux éditions EMS. Lors du début de la crise sanitaire et du confinement mondial des populations, nous avons mis en place en un temps record une continuité scientifique par des interviews à distance de nombreux collègues qui participent à l’aventure du Business Science Institute. Je me souviens d’ailleurs que le comité d’expertise AMBA a été très impressionné au moment de l’accréditation du DBA par cette puissance du réseau et son incroyable réactivité en termes de mobilisation, y compris dans une situation aussi extrême.
Pour répondre plus directement à votre question, la newsletter réalisée avec Xerfi Canal a été l’occasion d’échanges très intenses et très stimulants au sein du comité stratégique et éditorial comme lors des préparations des interviews. Des développements stratégiques complémentaires méritent d’être examinés, c’est l'une des conclusions de ce processus et nous y réfléchissons déjà avec le Président et l’ensemble de l’équipe du Business Science Institute. Il est trop tôt pour en dire davantage, mais je prends volontiers le pari que vous ne tarderez pas à voir des manifestations très concrètes de ces idées et je serai ravi de vous les présenter à l’occasion d’une prochaine interview si vous le souhaitez chère Aline !
|
|
NOUVEAUX MEMBRES DE LA FACULTE
 Sylvain Charlebois
Sylvain Charlebois est professeur titulaire à la Faculté de management et en agriculture à l'Université Dalhousie à Halifax (Canada). Il est aussi le Directeur scientifique de l’Institut des sciences analytiques en agroalimentaire, de la même université.
Son domaine de recherche et d’expertise englobe la distribution, la sécurité et la salubrité alimentaires. Il est l’un des experts les plus cités quant à la chaîne d’approvisionnement, la chaîne de valeur agroalimentaire et la traçabilité. Depuis près de 20 ans, il contribue régulièrement aux pages éditoriales de journaux comme expert dans le domaine agroalimentaire. Ses recherches et commentaires sont publiés par les plus importants journaux et revues du Canada et du monde. Il a témoigné à plusieurs reprises en tant que témoin expert devant des commissions parlementaires sur des questions liées à la politique agroalimentaire. On lui demande fréquemment d'agir comme conseiller sur les politiques alimentaires et agricoles dans de nombreuses provinces canadiennes et autres pays.
 Vincent Chauvet
Vincent Chauvet est Professeur de Management Stratégique à l’Université de Toulon et directeur du CERGAM Toulon, le laboratoire en Sciences de Gestion, depuis 2016. Il a été Professeur associé et directeur du département Management de l’Ecole Polytech d’Annecy Chambéry. Il a un doctorat en Sciences de gestion de l’Université d’Aix-Marseille (IAE) et un Master of Science de l’Ecole de Commerce de Nice Sophia-Antipolis, SKEMA. Il enseigne le Management Stratégique, le Management de l’Innovation, la Théorie des Organisations et est spécialisé dans les « serious games » pour des étudiants de niveau Master, MBA et en formation continue. Il a récemment développé un enseignement autour d’un jeu intitulé « Experiencing Innovation ». Dans le domaine de la Stratégie ses thématiques de recherche s’inscrivent dans le management de l’innovation en mobilisant la capacité d’absorption et l’approche par les réseaux sociaux. Plus récemment, il s’intéresse également aux modèles alternatifs d’organisation des entreprises. Il est professeur visitant au Centre Franco-Vietnamien de Gestion (CFVG) à Ho Chi Minh City et à l’Academy of Finance à Hanoï. Il est membre de plusieurs associations scientifiques internationales comme the Academy of Management, the European Group for Organizational Studies, the European Academy of Management and the International Association for Strategic Management. Il est relecteur pour plusieurs revues scientifiques comme The Journal of Business Venturing, The European Management Journal, M@n@gement, Management International et la Revue Française de Gestion.
 Julien Cloarec
Julien Cloarec est professeur adjoint en sciences des données à l'iaelyon School of Management, Université Jean Moulin Lyon 3. Il est titulaire d'un M.Eng. en informatique, ainsi que d'un doctorat en sciences de gestion, pour lequel il a obtenu le prix de la meilleure thèse de la Fondation française pour l'enseignement de la gestion et une distinction spéciale de l'Association française de marketing. Après avoir soutenu son doctorat à l'Université Toulouse Capitole, il a été chercheur au Centre de recherche sur les technologies de l'information et les entreprises de l'Université Laval, au Canada. En tant qu'universitaire, il cherche à offrir un aperçu de la vie privée des consommateurs et des nouvelles technologies. Ses recherches ont été publiées dans plusieurs revues, telles que Psychology & Marketing, Technovation, Technological Forecasting and Social Change, et French Journal of Management Information Systems.
 Min Feng
La docteure Min Feng est titulaire d'un doctorat en management de l'Université Jean Moulin, iaelyon School of Management où elle enseigne actuellement. Elle a enseigné auparavant à Toulouse School of Management, l'école supérieure de management de Toulouse et l'école supérieure de commerce de Bourgogne (Burgundy Business school). Elle a publié plusieurs articles dans des revues classées en systèmes d'informations, ressources humaines et stratégies et participe fréquemment à des conférences, colloques et séminaires en France, en Allemagne, dans le Benelux, en Amérique du Nord et en Asie. Ses centres de recherche concernent la stratégie de digitalisation, le bien-être au travail et la gouvernance.
 Frédéric Prévot
Frédéric Prévot est professeur senior en stratégie et affaires internationales à la KEDGE Business School. Il a été doyen associé de la faculté (2013-2016 et 2017-2018), directeur des accréditations (2016-2017) et chef du département de stratégie (2005-2008). Il a été membre du comité de gestion de la Kedge Business School pendant plusieurs années. Il est actuellement membre du conseil d'administration de l'AFMI (Association Française de Management International). Frédéric a obtenu son doctorat à Aix-Marseille Université et son HDR (habilitation à diriger des thèses) à l'Université de Lyon, France. Il est un ancien élève de l'International Teachers Program de l'IMD (Lausanne, Suisse) et il a été professeur invité à la Cameron School of Business de l'Université de Caroline du Nord à Wilmington (USA). Ses recherches portent sur les relations interentreprises (alliances et joint-ventures), la gestion basée sur les compétences et la réputation des entreprises. Il enseigne régulièrement à l'étranger et à des publics internationaux (Brésil, Chine, Japon, Maroc, Canada, Etats-Unis...).
|
|
ALUMNI
L'INTERVIEW DU MOIS
 Interview du Docteur Gyulia Nagy (Digital DBA n°3) qui a soutenu sa thèse "Enquête sur le flou des objectifs des employés par les gestionnaires", sous la direction de la Professeure Isabelle Walsh, en septembre 2021.
Caroline : Bonjour Docteur Nagy, vous êtes diplômé de la promotion Digital DBA n° 3 du Business Science Institute. Pourriez-vous nous présenter votre parcours professionnel en quelques mots ?
Gyulia Nagy : Bonjour Caroline, j'ai terminé mes études universitaires à Budapest, en Hongrie, et j'ai déménagé en Californie pour travailler dans le secteur des technologies. En même temps, j'ai obtenu mon MBA à Berkeley. Après avoir obtenu mon diplôme, j'ai commencé à travailler pour McKinsey dans de nombreux endroits sur trois continents. Après six ans chez McKinsey, j'ai occupé plusieurs postes de direction de niveau C dans trois banques différentes en Europe centrale et orientale. Enfin, je dirige depuis sept ans ma propre société de conseil, principalement en Allemagne, en Suisse et en Hongrie.
Caroline : Quelles étaient les motivations qui vous ont conduit à intégrer le Business Science Institute plutôt qu’une autre institution proposant un Executive DBA ?
Gyulia Nagy : J'ai toujours voulu faire un doctorat, mais je n'ai jamais eu le temps entre mes obligations familiales et professionnelles. Finalement, j'ai décidé de faire un pas en avant, et après une analyse détaillée, j'ai décidé de postuler au Business Science Institute.
Le Business Science Institute s'est avéré être de loin le meilleur des programmes DBA disponibles, en raison de sa flexibilité et de la qualité de son enseignement.
Caroline : Vous avez soutenu très récemment votre thèse d’Executive DBA, en septembre 2021, en mesurez-vous déjà des impacts personnels ou professionnels ?
Gyulia Nagy : Je suis très fier d'avoir obtenu mon diplôme, mais surtout, j'ai apprécié le processus pour y parvenir. J'ai beaucoup aimé faire des recherches, car cela m'a ouvert un monde jusque-là inconnu. Le programme a satisfait ma curiosité d'apprendre et d'expérimenter de nouvelles choses. J'ai l'intention de poursuivre mes recherches et de publier les résultats. Sur le plan professionnel, j'utilise ce que j'ai appris tous les jours et je complète mes compétences en matière de conseil par les méthodes de recherche que j'ai apprises au Business Science Institute.
Caroline : Votre sujet de recherche porte sur une pratique managériale contre-intuitive consistant à fixer des objectifs flous aux salariés afin de maintenir la flexibilité en matière d’évaluation. Comment envisagez-vous aujourd’hui, grâce à cette recherche, de modifier les comportements des managers, ou du moins d’y contribuer ?
Gyulia Nagy : Ma recherche est importante car elle met en lumière un comportement managérial jusqu'alors inconnu qui entraîne une baisse de l'efficacité de la gestion des performances des entreprises. En outre, étant donné que la recherche est directement liée à la fixation d'objectifs, qui est utilisée par les entreprises du monde entier et qui s'est avérée être l'outil de motivation le plus efficace, la recherche a des implications pratiques de grande envergure. La recherche a également été publiée dans les Academy of Management Proceedings et, espérons-le, elle sera utile à de nombreux praticiens.
ACTUALITES DES ALUMNI
 Retrouvez aussi l'interview du Docteur Gyulia Nagy dans HR One, 31 janvier 2022.
En savoir plus.
L’équipe Alumni reste à votre écoute :
caroline@business-science-institute.com
+33 7 60 73 42 15
Nous attendons vos messages et suggestions !
|
|
DOCTORANT
 Découvrez le parcours atypique de Robert Stoll, doctorant du Business Science Institute (Paris n° 5) dans HR One, 17 février 2022.
En savoir plus.
|
|
RETOURS SUR L'AGENDA DE FEVRIER
Ce séminaire a été animé par le Professeur Julien Cloarec.
 
Ce séminaire a été animé par le Professeur Marc Valax (Research in Organisational Behaviour).
- Séminaires Dakar 7, 3, 4 et 5 février 2022.
|
|
VIDEOS
|
|
PUBLICATIONS
Burger-Helmchen, T., Fast and Curious Management. Apprendre vite et bien, Vuibert, 2022, 48 p.
Oriama, R., Mudida, R., & Burger-Helmchen, T. (2021). Capturing niche development in secondary disease prevention through a salutogenesis-bioeconomy framework: trends from Kenya. International Journal of Technological Learning, Innovation and Development, 13(4), 341-369.
 Cappelletti, L., Heurtel, P., & Lefebvre, S. (2022). Crise de la connaissance et connaissance de la crise: Les points de vue du Conservatoire national des arts et métiers. Éditions EMS, 2022.
Avec des chapitres des professeurs Alain Burlaud et Madina Rival. |
|
ONLINE DBA en français, en anglais et en allemand
Pour toutes les questions :
+33 6 07 34 76 33 (français & anglais) : Catherine
+49 172 2066769 (allemand) : Yasemin
contact@business-science-institute.com
|
|
|
|
Rencontre avec le Professeur 
. 
