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Bonne nouvelle pour Karamba, le tribunal administratif a annulé l'obligation de quitter le territoire français. Merci à tous ceux qui l’ont soutenu.
 
Chère amie, cher ami,

L’agression de la Russie en Ukraine porte la guerre en Europe. À 2000 kms de Paris, autant dire à côté.
La guerre, ses violences, ses destructions, ses tragédies, se déroulent sous nos yeux et, avouons-le, les européens, les français, se sentent d’autant plus concernés qu’ils mesurent que ce qui arrive aux Ukrainiens pourrait leur arriver demain, au risque d’interrompre le cours paisible de leurs existences.

Interrogeons-nous, dès lors, sur l’indifférente accoutumance qui ont été, et sont encore les nôtres face aux quarante ans de guerre en Afghanistan, à la mort du peuple syrien et aux drames qui se jouent partout dans le monde au Soudan, en Érythrée, au Yémen, au Proche et au Moyen Orient...
C’est malheureux à dire, mais l’invasion en Ukraine nous invite à réfléchir sur les guerres, leur multiplication et le fait qu’elles forcent à l’exil des populations.
Deux millions et demi d’Ukrainiens ont choisi de partir, pour des pays proches d’abord, comme dans toute situation de ce type.
Ils ne sont que 5 ou 6 000 à ce jour à être arrivés en France, où la diaspora ukrainienne est peu importante, mais nul doute qu’ils vont arriver en nombre, surtout si le conflit dure dans le temps.
 
Face à l’exode le plus rapide qu’ait connu l’Europe depuis la deuxième guerre mondiale, l’UE se mobilise, débloquant les crédits pour une aide humanitaire et invitant les États membres à faciliter l’accès à l’asile. Le gouvernement français annonce des mesures en ce sens.
Là encore, c’est malheureux à le dire mais il apparaît, sous la pression des événements, qu’organiser un accueil digne, respectueux des droits humains, mettre en œuvre véritablement le droit d’asile, c’est réalisable, pour autant qu’on en ait la volonté politique.
L’émotion et la solidarité nationale et internationale qui s’expriment aujourd’hui rendent possible ce qui ne l’était pas hier, ou trop peu, envers les syriens, les afghans ou des ressortissants fuyant d’autres pays en guerre.
 
Le retournement de la Pologne et des États de Visegrad, jusqu’ici hostiles à toute formes d’immigration est une heureuse surprise, même s’il n’est pas exempt de discriminations raciales aux frontières de l’Ukraine.
Partout les admirateurs de Poutine se font discrets sur leurs positions passées, comme se font discrets ceux qui, de toujours, refusent que notre pays demeure fidèle à sa tradition de terre d’asile.
Le maire de Béziers, proche du Rassemblement National, a déclaré lui-même regretter ses propos sur l’arrivée de réfugiés et avoir honte de les avoir prononcés.
Et si l’attitude de certains de nos hommes politiques changeaient sur les enjeux de l’immigration, qu’elles qu’en soient les causes et s’ils renonçaient à entretenir la peur et l’hostilité de nos concitoyens ?
 
Ne faisons pas preuve d’angélisme, mais interrogeons-nous : et si la guerre en Ukraine aidait à transformer le regard sur les migrations ?
Et si elle aidait à dépasser la distinction trop entretenue entre les « bons » réfugiés et les « mauvais » migrants ?
La question migratoire ne saurait s’analyser comme une succession de crises. Hier la Syrie, aujourd’hui l’Ukraine.
C’est, et ce sera de plus en plus, un phénomène permanent alimenté par les conflits, les dictatures, la misère, le changement climatique, etc,,,
Les pays qui le peuvent, comme la France et les membres de l’Union européenne doivent, dans ces conditions, revenir sur leurs postures de rejet, se doter de véritables politiques d’asile et d’accueil, les organiser en prise avec la société civile, car il y aura toujours des hommes et des femmes fuyant leurs pays, il y aura toujours des migrants.
 
Bernard Pouyet et Patricia L’Écolier

 co-présidents

Informations

Ressortissants ukrainiens
Dans le cadre de la mise en œuvre de la protection temporaire accordée aux réfugiés ukrainiens, ceux-ci doivent prendre rendez-vous auprès de la préfecture pour que leur soit remise une autorisation provisoire de séjour de 6 mois. Celle-ci leur donne le droit au travail, sans, cependant, que l'employeur ne soit exonéré de demander l'autorisation de travail sur le site Administration des Étrangers en France.

La demande de rendez-vous doit se faire en envoyant un mail sur pref-ukrainiens@isere.gouv.fr avec l'identité des personnes concernées et la date d'entrée dans l'espace Schengen. Si ces personnes n'ont pas d'hébergement, merci de le préciser. Il n'y a pas besoin de passer par la SPADA, (l'ADATE est la SPADA pour Grenoble) sauf si la personne veut déposer une demande d'asile classique.

Vous trouverez ici le formulaire de demande de protection temporaire, ainsi que la liste des pièces justificatives et la déclaration de domicile à remplir par l’hébergeant.

La demande de protection temporaire se fait au niveau de la préfecture du lieu de résidence.

Une fois en préfecture, les personnes seront reçues par le service Séjour qui délivrera l'APS si elles remplissent les conditions, puis par l'OFII pour se voir ouvrir les droits à l'allocation pour demandeurs d'asile.

Les personnes éligibles à la protection temporaire sont les ressortissants ukrainiens, ainsi que les bénéficiaires d'une protection internationale ou nationale en Ukraine, ainsi que les membres de leur famille, déplacés d'Ukraine depuis le 24 février 2022. Il en va de même pour les ukrainiens présents à cette date dans un Etat membre de l'UE sous couvert d'une dispense de visa ou d'un visa Schengen.

Enfin, en ce qui concerne la santé, le public ukrainien ne relève pas de l'AME mais de la protection universelle malade (PUMa), ainsi que de la complémentaire santé solidaire (CSS). Il bénéficiera immédiatement de cette protection sans délai de carence de 3 mois.
En cas de demandes de soins urgents, les bénéficiaires de la protection temporaire sont dispensés d'avancer les frais médicaux, l'assurance maladie prenant en charge l'intégralité des soins urgents pratiqués dans un établissement de santé.


Par ailleurs, un recensement des offres d’hébergement par des personnes morales sur le site “démarches simplifiées” a été créé.

Le Groupe emploi /formation communique
De nombreux accueillis habitent les quartiers de l'agglomération dits "en politique de la ville" que ce soit sur Grenoble, Saint Martin d'Hères, Echirolles ou Pont de Claix.
Dès lors qu'ils ont obtenu un titre de séjour ou un récépissé leur donnant droit au travail, ils sont éligibles aux actions spécifiques concernant les habitants de ces quartiers mises en place par la Métropole.
Les habitants de plusieurs quartiers peuvent par exemple bénéficier d'une aide d'une heure pour préparer un entretien d'embauche à la condition de la solliciter 48 heures à l'avance. 

D'autres actions sont proposées par la "Cité de l'emploi " en voici un exemple :
Des « sessions de remobilisation » vont avoir lieu ce semestre sur les quartiers prioritaires de la Ville : Mistral Lys Rouge Camine, Renaudie Champberton, La Plaine, Essarts-Surieux, et Villeneuve-Village Olympique.
Les deux premières sessions seront sur le quartier Essarts-Surieux, d’Echirolles, et sur Mistral Lys Rouge Camine début avril.
La session du 4 au 8 avril se déroulera à la Butte, Echirolles,
la session du 11 au 15 avril, au Plateau à Mistral.
Ces sessions durent 4 jours : lundi, mardi, jeudi et vendredi, de 9h à 16h30 ou 17h et sont ouvertes à tout habitant des quartiers en QPV.
 Elles s’adressent à toute personne souhaitant retrouver une dynamique, une confiance en soi à travers des ateliers individuels et collectifs.
Durant la session, des rencontres et un lien seront fait avec des entreprises et acteurs de l’emploi, ainsi qu’une proposition de raccrocher à un accompagnement.
De plus, des propositions concrètes d’emploi et un suivi sera proposé à l’issue de la session.

Pour toute demande d’information ou d’inscription :
Contacter l’équipe du « 1% insertion » et de la Cité de l’emploi par téléphone ou par mail.
Emeline MARTIN, Lison PERSONNAZ et Mokhtar BERRACHEDI
Tél 07.86.63.24.71 - emploi.qpv@grenoblealpesmetropole.fr 
Possibilité aussi de joindre à l' APARDP
Marc Beetschen 06 41 39 20 57
Nicole Mackiewicz  06 47 67 73 19 
 
Parrainage
La prochaine cérémonie de parrainage aura lieu le 18 mars à 18h00 à la mairie de Meylan. Vous êtes tous bienvenus pour assister à ce parrainage.


Vies Exilées, Vies Cabossées
20 mai à 20h00
Vence Scène, St. Egrève

 
Comme vous le savez, pour Les Indisciplinés du groupe théâtre, la date de représentation s'approche à grands pas. Chaque comédienne et comédien s'est livré(e) dans une courte interview de 1 à 2 minutes et ces capsules vidéo seront diffusées sur les réseaux sociaux sous la forme d'un feuilleton pour permettre à chacun de les connaître, que vous les fassiez connaître autour de vous.
Dans la série Les Indisciplinés, aujourd'hui deux épisodes, cliquez sur les prénoms pour voir les vidéos  : #3Léonard  et #4Oumoul

Réservation indispensable ouverte sur le site de l'Apardap.

Faut-il avoir peur de l’immigration ?
François Gemenne est professeur à l'Institut d'études politiques de Paris et directeur de l'Observatoire Hugo dédié aux migrations environnementale à l'Université de Liège en Belgique. Il a tenu à Besançon le 8 février une intéressante conférence dont le thème était : “𝗙𝗮𝘂𝘁-𝗶𝗹 𝗮𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗽𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹'𝗶𝗺𝗺𝗶𝗴𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻”
 
François Gemene dénonce le budget exponentiel de Frontex (Un budget de 20 millions d’euros en 2006 à un budget de 543 millions d’euros en 2021)  dont le principal effet est de rendre les migrations plus dangereuses, provocant un nombre de morts effarant à nos frontières : estimation de 35.000 personnes décédées en 30 ans, dont 20.000 depuis 2014. La forteresse Europe représente 50 à 60% des décès de migrants à travers le monde. Et plus la forteresse se renforce, plus les services des passeurs deviennent chers, l'Europe en est la 1ère complice.
 
Sur le commerce des passeurs, il souligne que c'est un commerce beaucoup moins dangereux que celui des armes et de la drogue, car les morts ne réclament rien... Et que le 2ème grand bénéficiaire est le business de la surveillance et de l'armement.
Pour finir, il parle du défi de reconnaitre la singularité de chacune des personnes, faisant partie de nous-mêmes, de notre humanité.
 Retrouvez la conférence sur Radio Bip.


Accompagnement social

Tableau des distributions alimentaires en date du 23/11/2021
https://www.apardap.org/wp-content/uploads/2021/11/tableau-des-distributions-alimentaires-au-23-11-2021.pdf


Site & Facebook APARDAP

Pour vous tenir informé de la vie de l'association, sur l’évolution des décisions prises par différentes organisations qui accompagnent les migrants concernant les aspects administratifs, comme ceux de la vie quotidienne, vous pouvez consultez notre site ou notre page Facebook que nous tenons à jour régulièrement.
Pour nous contacter :
apardap@gmail.com
Tél : 09 51 93 48 18

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Association APARDAP · 6, rue Berthe de Boissieux · Grenoble 38 000 · France

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