Les compagnies indépendantes adhérentes au SYNAVI défendront toujours les droits humains !

Le contexte politique de l’entre-deux tours des élections présidentielles pose à chacun.e la question de son choix pour le 24 avril ; choix qui, au-delà des étiquettes, est aussi et surtout un choix de société. Un choix qui sera pour nous, malheureusement, par défaut, ne nous reconnaissant dans aucun des projets économiques, sociaux et sociétaux des deux candidat.es. en lice.

Cela fait maintenant longtemps que nous défendons les droits humains et parmi eux, les droits culturels – inscrits dans la loi - comme principe de respect des minorités, de liberté d’expression et de création des artistes et tout.e un.e chacun.e. 

Le programme de la candidate du Rassemblement National, en prévoyant d’inscrire dans la Constitution l’idée de préférence nationale appliquée à toutes les politiques - et notamment aux politiques culturelles - remet en cause ces principes fondamentaux. Cette préférence nationale – liberticide et inique dans tous les domaines - est évidemment en totale opposition avec le fondement même des projets et actions mises en œuvre au quotidien par nos équipes artistiques.

Elle est en totale opposition avec nos propositions en matière de politique culturelle (voir notre plateforme), comme avec tous les autres sujets importants qui vont déterminer notre capacité à vivre ensemble sur cette planète dans les années qui viennent.

A la veille de ce second tour, le SYNAVI réaffirme la primauté de ces droits humains et la nécessité de les défendre. 

Le SYNAVI appelle à voter contre la candidate du Rassemblement National et contre toute idée qui favorise le rejet de la diversité, de l’étranger et du mélange des cultures et des pratiques artistiques.

Dès le 25 avril, rassemblons-nous pour porter nos propositions et imposer l’idée d’une culture solidaire, équitable, écoresponsable, partout dans nos vies, nos villes et nos campagnes. Une politique centrée la valorisation des actes artistiques tout-terrain et inventant des formes d’éducation populaire renouvelées, une idée des droits culturels garantissant la liberté d’expression, de création et le droit pour chacun.e d’avoir accès à l’art et la culture.