Pourquoi pointer du doigt et stigmatiser l’échec quand il pourrait être simplement vu comme une étape possible de la vie d’un entrepreneur ?
Dans le discours, tout le monde a le droit de se planter, d’échouer, de rater, de couler sa boite, de choisir de mauvais actionnaires… “C’est formateur”, diront certains. “C’est embêtant”, dira la banque. “C’est injuste”, dira un ami.
Dans les faits, celui qui échoue est encore perçu comme un looser. Et de cette logique, il est difficile de sortir. Même si l’idée - déjà largement répandue aux Etats-Unis - que l’échec peut être une expérience commence malgré tout à infuser en France.
Reconnaître les vertus de l’échec n’empêche pas de considérer le tsunami personnel, physique, émotionnel et social que vit l’entrepreneur. La règle d’or : ne jamais rester seul.
Et ce ne sont pas les associations d’entrepreneurs qui émergent, depuis 5 ou 6 ans, pour accompagner des confrères dans la tourmente, qui diront le contraire. La parole de l’entrepreneur s’est libérée et avec elle, l’idée que plus le discours autour du rebond sera porté haut et partagé, moins l’échec entrepreneurial sera stigmatisé.
Retrouvez le récit de trois entrepreneurs qui se sont relevés, chacun à leur façon, de cuisants échecs. Mais tous ont en commun de vouloir partager la manière dont ils ont rebondi pour accompagner ceux qui se connaissent des difficultés : Isabelle Saladin, co-fondatrice et présidente de l’association Les Rebondisseurs français, Francis Lelong, CEO d’Alegria.Tech, Albert Szulman, COO de Scale-up Booster.
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