La décision de la Cour Suprême aux États Unis a révélé une fois de plus la fragilité du droit à l'avortement dans ce pays.
Plus près de nous, en Hongrie, les pouvoirs publics viennent de décider qu'avant d'avorter les femmes seraient confrontées aux “fonctions vitales du fœtus. ».
Dans beaucoup de pays, la pratique de l’IVG est encore interdite.
Une chose est claire de par le monde : la montée en puissance des extrêmes droites met en péril le droit des femmes à disposer de leur corps.
Nous n'en sommes pas encore là en France mais les opposants à ce droit n'ont jamais cessé d'être présents.
Ce qui entrave l'avortement en France c'est la fermeture des CIVG, la double clause de conscience qui réduit le nombre de praticiens, les délais encore trop restreints, la non parution de la totalité des décrets d'application de la loi Gaillot de février 2022, notamment celui permettant aux sages femmes de pratiquer des IVG instrumentales, etc.
C'est pour cela que nous manifesterons le 28 septembre, journée internationale de lutte pour le droit à l'avortement.
Le Collectif Avortement en Europe, les femmes décident, composé notamment d’associations militantes de professionnelles dans le secteur des droits reproductifs, d'associations féministes, de syndicats et de partis politiques
vous invite à sa conférence de presse le jeudi 22 septembre 2022 de 14 heures 15 à 16 heures.
Lieu : Bourse du travail 3 rue du Château d’Eau 75010 Paris, salle Eugène Pottier.