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Dans ce numéro :
PARC NATUREL MAKIRA
Un niveau de vie amélioré pour les communautés autour des Aires Protégées
Une étude financée par Mikajy et l’USAID a démontré que le niveau de vie et le bien-être des communautés autour du Parc Naturel Makira ont connu une amélioration depuis 2017. L’augmentation des indices de bien-être des bénéficiaires de WCS entre 2017 et 2019, combinée à la hausse des indices de richesse, montre que les interventions de la Wildlife Conservation Society dans la zone ont eu un impact positif sur le bien-être des bénéficiaires d’appuis directs.

En effet, l’indice de bien-être moyen des ménages bénéficiaires des projets WCS qui ont été interrogés les deux années a augmenté de 4,9 % en moyenne. Nombreuses sont aujourd’hui les communautés qui ont accès à des centres de santé de base, à l’eau potable ou à des toilettes, si, en 2017, ils n’ont pas pu jouir de ces services. WCS, en tant que gestionnaire délégué du Parc, met en œuvre des projets de conservation communautaire pour protéger la biodiversité du parc tout en améliorant les conditions de vie des communautés qui vivent dans le Parc et en périphérie.


Une note positive pour le Parc Naturel Makira

Suite aux enquêtes effectuées par nos agents de terrain, 73% des communautés participantes ont témoigné des bienfaits que leur apporte le Parc Naturel Makira.

Effectivement, elles ont affirmé qu’elles bénéficient des services écosystémiques que le Parc leur fournit, comme la protection des rivières, l’eau de pluie qui améliore leur récolte, le maintien du sol, médicaments naturels, la protection de la faune et de la forêt.

Les communautés locales ont également fait part du fait que le Parc leur fournit de l’air pur. Aussi, du fait que la population soit impliquée dans la gestion du Parc, celle-ci est reconnaissante pour les opportunités d’emploi créées et les projets d’aide dont elle bénéficie.


Les communautés n’ont pas manqué d’indiquer que le Parc Naturel Makira est un héritage pour les générations futures.

LES PAYSAGES MARINS DU SUD-OUEST, DU NORD-OUEST ET DU NORD-EST
Une différence notable en matière de biens de référence
D’après les résultats d’une enquête BNS réalisée dans les trois paysages marins où nous travaillons, la partie Tandavandriva Nosy Be affiche l'indice de bien-être le plus élevé (55,5%) et le plus faible est celui d'Ankarea et Ankivonjy (40,29%).  

Les biens de référence affichent une différence notable entre les trois seascapes: ceux du Sud-Ouest se réfèrent aux outils de travail (engins de pêche…) tandis que dans le Nord-Ouest et Nord-Est, les biens de référence se rapportent sur des biens extra (voiture, réfrigérateur, bateau) démontrant la précarité du niveau de vie dans le Sud-Ouest.

Notons que le BNS ou Basic Necessity Survey est un outil utilisé par WCS pour mesurer le niveau de vie et de bien-être des communautés locales dans les aires protégées qu'elles gèrent et l'indice de bien-être est l'unité de mesure que WCS utilise pour évaluer si un ménage possède ou non les biens et services nécessaires pour vivre.
IMPACT DE LA CRISE SANITAIRE RELATIVE A LA PANDEMIE DE COVID-19
Réponse d’urgence de la FAPBM pour les communautés du Parc Naturel Makira
Suite à l’instauration de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de COVID-19, les communautés riveraines du Parc Naturel Makira, à l’instar de toutes les autres zones de Madagascar, ont connu de sérieuses difficultés socio-économiques. En effet, les impacts du long état d’urgence se sont ressentis par la restriction de l’accès aux denrées alimentaires due à la rareté des produits alimentaires et l’augmentation de leurs prix. Pour la plupart des zones à la périphérie du Parc Naturel Makira, cette situation est accentuée par la chute inattendue des produits de rente, en l’occurrence de la vanille, qui a entraîné une réduction des sources de revenus des communautés. 

Face à cette situation défavorable, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) a effectué un don de plus d’une tonne de riz aux communautés riveraines du Parc Naturel Makira à travers un fonds d’appui exceptionnel qu’elle a confié à WCS. 

Depuis la crise sanitaire, le prix du riz a subi une augmentation presque partout dans la périphérie du Parc si bien que son accès devienne de plus en plus difficile pour les communautés les plus démunies. La Commune Rurale de Morafeno a été choisie pour bénéficier du don, vu le prix très élevé du riz dans la commune et le fait qu’elle ne dispose pas de large superficie de terre pour la riziculture ; les habitants de Morafeno sont obligés de s’approvisionner dans les communes voisines. 
La distribution du don a ainsi été confiée au Maire de la Commune de Morafeno, qui a fait appel aux habitants à effectuer des travaux pour la réhabilitation de la route entre les villages de Beanana et Antsambalahy. Notons que la détérioration de cette route a entraîné la hausse des frais de transport et des produits dans cette localité. Suite à l’appel du Maire, 147 personnes sont venus exécuter les travaux. La distribution des dons de 1 200 kg de riz aux participants et aux notables des villages a couronné la fin des travaux, qui ont duré une journée, sous la direction du Maire.

Par la suite de cette action, des portions de route d’une longueur totale de 700 mètres se trouvent réhabilitées. Outre les 2 196 habitants de Beanana et Antsambalahy, 10 751 habitants des quatre villages Sahafenkona, Nanoharana, Ambodimanga et Antsirabe jouissent tous des avantages associés à la réhabilitation de cette route : l’écoulement des produits et l’approvisionnement des communautés sont facilités et la baisse des prix de certains produits dans ces villages est à prévoir. Pour la gestion du Parc, cette route assure l’acheminement des matériels pour la mise en place des infrastructures de conservation du Parc.
Le Maire et les habitants de la Commune Rurale de Morafeno se joignent à Wildlife Conservation Society pour exprimer leurs reconnaissances à la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar pour son soutien aux communautés riveraines du Parc afin de renforcer leur résilience à la crise et éviter les éventuels impacts de la crise sur l’intégrité écologique du Parc.

FOCUS SUR NOS ACTIVITES
GESTION DURABLE DE LA FAUNE SAUVAGE AUTOUR DU PARC NATUREL MAKIRA
Le programme SWM est entré dans sa 3e année de mise en œuvre.
Le plan de travail et le budget du programme de Gestion Durable de la Faune Sauvage (Sustainable Wildlife Management ou SWM en anglais) pour l’année 3 (août 2020 - juillet 2021) sont validés. Pour rappel, son objectif est de réduire la consommation de viande issue d’animaux sauvages menacés ou non résilients à la chasse et de renforcer la sécurité alimentaire des communautés en soutenant la production de poulet et de poisson.

Au cours de ces six derniers mois, d’importantes activités ont été réalisées au bénéfice de 150 ménages dans les secteurs 1 et 3 du Parc Naturel Makira. Elles comprennent, entre autres, des sessions de formation, l’appui à la construction de près de 100 poulaillers et à l’aménagement de près de 50 étangs ou bassins ainsi que la dotation de poulets et de poissons. Des campagnes de vaccination des poulets ont été menées par les vaccinateurs villageois avec l’appui de WCS et des vétérinaires sanitaires afin de lutter contre les maladies aviaires.

Par ailleurs, deux rapports d’études, l’un sur la gouvernance des ressources naturelles et l’autre sur la consommation de viande sauvage et domestique des ménages à Makira, ont été finalisés. Les résultats ont été présentés aux communautés et aux autorités en septembre et octobre.  Les résultats de l’enquête sur les habitudes de consommation de viande montrent que la viande sauvage est rarement consommée, et que les gens préfèrent la viande domestique (poulet, poisson). Les discussions engagées lors des restitutions vont permettre de préparer un plan de renforcement des capacités des communautés de base afin d’améliorer leur gestion des ressources naturelles, et de développer une stratégie de changement de comportement afin de réduire la consommation de viande sauvage issue d’espèces vulnérables.






Enfin, des inventaires d’animaux sauvages – petits mammifères et potamochères – et une étude sur la présence de la peste chez les petits mammifères ont été également lancés. Ces travaux de terrain permettront de développer des plans de chasse durable avec les communautés.

Vous voulez en savoir plus sur le Programme SWM ? Consultez notre tout nouveau portail Internet : https://www.swm-programme.info/, en particulier la page Madagascar sur laquelle vous trouverez une présentation du programme et des témoignages en vidéo.
FUTURE AIRE MARINE PROTEGEE DANS L’EXTREME SUD
Le PAG et le Plan de Gestion Environnementale et Sauvegarde Sociale (PGESS) sont en cours d’élaboration.
WCS Madagascar a organisé deux ateliers à Ambovombe et Tsihombe avec les leaders communautaires des communes littorales et les autorités et partenaires locaux, suivis de travaux de consultation publique au niveau de ces 12 communes littorales. Ensemble, les parties prenantes se sont concertées sur le type de gouvernance à adopter, la structure de gestion et le schéma d’aménagement incluant les zonages et les mesures de gestion y afférentes. Les communautés locales ont manifesté leur adhésion au processus de la mise en place d’Aire Marine Protégée dans cette zone. Les résultats de ces travaux de consultation seront disponibles prochainement dans le PAG et le PGESS du site.
AIRE PROTEGEE ANKAREA
Les patrouilles portent leurs fruits.
Le mécanisme de gestion collaborative est effectif au niveau du Paysage Harmonieux Ankarea. Grâce à une patrouille conjointe menée avec le Centre de Surveillance des Pêches et la gendarmerie au niveau de l'aire marine protégée Ankarea, 21 bouteilles de plongée et un compresseur ont été saisis. Ces outils utilisés par les pêcheurs illicites de concombres de mer ont été acheminés au bureau du Centre de Surveillance des Pêches d’Antsiranana. A noter qu'il est interdit d'utiliser une bouteille de plongée pour la collecte de concombre de mer. Des sensibilisations ont été menées et elles seront poursuivies.
Par ailleurs, afin d’appuyer les agents de patrouilles communautaires – CCS (Community Control and Surveillance) dans la surveillance des sites et l’application des règlementations en vigueur, le Komitin’ny Dina a été mis en place pour les PHP Ankarea avec l’appui du District d’Ambilobe et du Responsable de Pêche et Aquaculture d’Ambilobe. Le Komitin’ny Dina pour le PHP Ankarea compte huit membres, élus par les communautés répondant au profil requis: personne de notoriété au niveau des sites et impartiale.

Un Komitin’ny Dina similaire, composé de 12 membres, a également été mis en place au niveau du PHP Ankivonjy, avec l’appui du District d’Ambanja et des Responsables de Pêche et Aquaculture d’Ambanja.
VERS UNE PROTECTION TEMPORAIRE DES NOUVELLES AIRES PROTEGEES TANDAVANDRIVA NOSY BE ET BAIE D’ANTONGIL

WCS Madagascar, avec les Directions Régionales de l’Environnement et du Développement Durable de la Région Analanjirofo et de la Région DIANA, a présenté une initiative de mise en protection du Tandavandriva Nosy Be, au Nord-Ouest, et de la Baie d’Antongil, au Nord-Est, à travers des aires marines protégées, lors de la réunion de recueil d’avis de la Commission du Système des Aires Protégées de Madagascar (SAPM). Ceci est une étape cruciale dans la mise en place de ces nouvelles aires protégées. 
Cette demande de protection temporaire fait suite, d’une part, des résultats positifs de l’étude de faisabilité de la mise en place d’aire marine protégée au niveau des deux sites ; et d’autre part, au consentement des acteurs locaux – les  communautés de pêcheurs, les opérateurs touristiques, les autorités locales et régionales – sur ladite initiative après les différentes consultations desdits acteurs.

En effet, WCS et la Plateforme Tandavandriva travaillent en étroite collaboration avec le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) et le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) pour la promotion de la mise en place d’un système de gestion et de conservation du corridor marin de Nosy-Be. L’objectif est de coordonner et gérer les différentes formes d’usage de la zone, d’assurer la résilience et la connectivité écologique et de favoriser la régénération des écosystèmes endommagés et la reconstitution des stocks surexploités. Le mode de gestion du Tandavandriva ainsi discuté pourrait revêtir la forme de Paysage harmonieux ou d’une Réserve de Ressources Naturelles selon la catégorisation de l’UICN, impliquant les acteurs opérant dans la zone. 
Quant à la Baie d’Antongil, la mise en place d’un système de gestion de la Baie sous la forme de Paysage harmonieux ou d’une Réserve de Ressources Naturelles selon la catégorisation de l’UICN, impliquant tous les acteurs dans la Baie, est une initiative cruciale. L’objectif est de renforcer la gestion et la conservation des ressources marines dans la Baie d’Antongil et promouvoir le développement durable lié aux ressources marines à travers le concept de l’Economie bleue.
PECHE COTIERE DURABLE
Face à la migration non contrôlée des pêcheurs
C’est, en effet, une des grandes menaces dans la gestion des ressources halieutiques dans les trois zones d’intervention de WCS. Pour y faire face, les autorités locales et les gestionnaires des Aires de Pêche Gérées Localement (APGL), avec l’appui de l’équipe de WCS Madagascar, se sont concertés pour prendre des résolutions.

Il a été ainsi décidé de renforcer les actions de sensibilisation sur les règles de gestion au niveau des APGL et sur l’intégration des nouveaux pêcheurs aux associations existantes. Aussi, les pêcheurs migrants devront obligatoirement présenter la carte « mari-dalana », faisant office de  passeport de voyageur aux chefs de fokontany.
Outre ces mesures, les participants ont fortement recommandé la redynamisation des « andrimasom-pokonolona ».

SUIVI ECOLOGIQUE DES REQUINS AU NIVEAU DU PARC NATIONAL MASOALA – BAIE D’ANTONGIL
Dans le cadre de la conservation et la gestion durable des requins et raies, une mission de suivi écologique pour la Baie d’Antongil a eu lieu durant les mois de novembre et décembre 2020. WCS travaille en partenariat avec Madagascar National Parks pour mener un suivi BRUV. Le BRUV (Baited Remote Underwater Video) est un système stéréo-vidéo à distance appâté, une technique non extractive ayant un impact minimal sur l'écosystème étudié et qui est de plus en plus adoptée pour échantillonner la diversité des poissons, notamment les groupes des élasmobranches, l'abondance relative et la structure de taille des assemblages de poissons. Les BRUV stéréo constituent une méthode puissante et rentable pour évaluer les changements spatiaux et temporels de la diversité, de l'abondance relative et de la structure en longueur des assemblages de poissons
Les déploiements de BRUV ont été menés au niveau de 150 stations de suivi entre Masoala et Cap-Est. Les résultats qui en découlent vont servir pour l’établissement des mesures de gestion desdits taxons.

MISE EN PLACE DE NOUVELLES APGL
Connaître la valeur écologique des sites est une impérative dans le processus.


Les Aires de Pêche Gérées  Localement ou APGL –l’appellation  des LMMA (Locally Managed Marine Areas) au niveau de la Baie d’Antongil – sont des initiatives volontaires des communautés de pêcheurs pour la gestion des ressources marines et halieutiques.
Afin de soutenir ces initiatives, WCS mènent des prospections des sites proposés par les communautés pour identifier les potentiels écologiques du site : les spécificités de l’écosystème corallien (couverture corallienne, algues, éponges, autres substrats) et des ressources clés (poissons – diversité et biomasse de poissons, macro-invertébrés). Ces données vont aider dans l’établissement du Plan de gestion simplifié des sites, le zonage ainsi que la définition des mesures de gestion des sites. Les prospections combinent à la fois les plongées sous-marines et les interviews et entretiens avec les communautés.
Durant ce deuxième semestre 2020, les prospections ont été menées au niveau des nouvelles APGL soutenues par le projet USAID Mikajy et celles appuyées par le projet Pêche Côtière Durable. Elles ont été combinées avec la vérification des habitats clés au niveau des APGL existantes, dont la mise à jour de plan de gestion est en cours, avec l’appui du projet SWIOFish 2.
A noter que la Baie d’Antongil compte actuellement 27 APGL opérationnelles et 23 nouvelles APGL en cours de mise en place, le tout formant le « ceinture bleu » autour de la Baie.
DES SERVICES DE SANTE DE PROXIMITE POUR APPUYER LES COMMUNAUTES DE LA RRN SOARIAKE
Les six fokontany riverains de la RRN Soariake bénéficient dorénavant de l’accès aux services de santé de proximité grâce aux agents communautaires opérationnels au niveau de chaque fokontany. 

Les agents de santé viennent en appui au Centre de Santé de Base pour fournir aux villageois des conseils et premiers soins en matière de santé maternelle et infantile. L’accès à certains médicaments d’appoint  est maintenant possible en respectant les autorisations procurées par le District Sanitaire. Les agents de santé apportent leur appui dans les campagnes de vaccination et le dépistage de la malnutrition.

Grâce aux campagnes de vaccination mensuelle menées par les agents de santé communautaires, le CSB de Tsandamba est classé 2e sur 42 CSB de Toliara II, pour le 4e trimestre 2020. Ces actions entrent dans le cadre de la promotion de l’approche SPE ou Santé, Population Environnement.
CULTURE MARAICHERE

Dans le paysage Nord-Ouest, la culture maraîchère menée par vingt femmes a permis de renforcer le revenu de leurs ménages respectifs face au déclin des revenus issus de la pêche suite aux restrictions de déplacement dans le cadre de l’urgence sanitaire.

Pour la période d’avril à septembre 2020, les productrices de légumes d’Ankarea et d’Ankivonjy ont gagné 1.779.300 Ariary grâce à la vente d’une partie de leur production: 31 kg de tomates, 47 kg d’aubergines,  17 kg de courgettes, plus de 1900 tas de salades et de brèdes.


Ce revenu leur a permis d’acheter du riz et des produits de première nécessité, tous ayant accusé une hausse durant la crise sanitaire. Au vu de la crise sanitaire, les produits ont été écoulés auprès des villageois. Actuellement, ces femmes sont aptes à produire elles-mêmes les semences pour assurer la continuité de la production.
EN SAVOIR PLUS
Non à la senne de plage !

Lorsque nous voyons sur certaines photographies des pêcheurs tirant leurs filets au bord de la plage, parfois de bons matins, nous croyons voir une belle carte postale. Nous pensons également que c'est une pratique normale de pêche.

Détrompons-nous ! Ces pêcheurs pratiquent la senne de plage ou ramikaoko et pourtant cette pratique de pêche est interdite à Madagascar. Pourquoi ?
- le filet de pêche utilisé est non réglementaire ;

- il attrape tous les juvéniles de poissons, ce qui interrompt leur croissance et conduit à une baisse des ressources ;

- le ramikaoko contribue à la dégradation des coraux et des habitats marins car le filet prend tout sur son passage.

Osons dénoncer cette mauvaise pratique! Partagez pour que les autres savent !
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