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France Nature Environnement, la Ligue de protection des oiseaux et les Amis de la Terre ont boycotté la rentrée ce 1er septembre. Ils ne se sont pas rendus au Conseil national de la transition écologique. Une protestation symbolique peut-être. Mais qui révèle un vrai problème. Malgré la crise sanitaire qui a ouvert les yeux des Français sur la nature, et ceux des scientifiques sur le lien entre destruction de la biodiversité et risque de pandémie, le vivant ne fait toujours pas partie de la grille d’analyse du pouvoir en place.
Le président de la République a cru faire bonne figure en renonçant à autoriser la chasse à la glu, une pratique proscrite par la directive Oiseaux, dans laquelle les chasseurs se procurent des appâts en badigeonnant des branches d’arbres avec de la colle. Certes. Mais il a concédé la chasse à la tourterelle des bois, pourtant sur liste rouge des espèces menacées en France. «  A l’échelle de l’Europe, l’espèce est classée comme vulnérable, et les effectifs sont en déclin (-78 % entre 1980 et 2015). Ce déclin apparaît comme particulièrement prononcé sur la voie de la migration occidentale dont fait partie la France » soulignait cet été le ministère de la Transition écologique. Le message était pourtant clair.
A quoi bon prétendre que la ministre de la Transition écologique est troisième dans l’ordre protocolaire du gouvernement si son avis n’a aucun poids ?

Les industriels anticipent les prochaines sécheresses


Outre certaines centrales nucléaires, l'activité des barrages hydroélectriques, des chimistes et des papetiers est menacée par l'impact de sécheresses telles que celle observée, une fois de plus, en 2020. 


La coopération entre territoires, voie royale vers la transition climatique

 

Brest, Albi, Annemasse et Valenciennes ont un point commun : elles font partie de projets locaux de coopération pour améliorer leur bilan carbone, leur autonomie alimentaire ou la mobilité de leurs citoyens. Des initiatives porteuses, mais dont l’impact précis reste complexe à évaluer.
 

La pression monte pour verdir les plans de relance


Les appels se multiplient pour que le gouvernement ne finance pas l'économie telle qu'elle existe. Au niveau européen, les Etats rechignent à accepter que 30 % des  financements européens soient réellement dédiés au climat.

 

La géothermie de proximité à la portée de tous les bâtiments


Quarante-cinq acteurs du bâtiment interpellent les pouvoirs publics pour rendre systématique l’option géothermie, dans le neuf ou la rénovation.
 
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En bref

  • Pour faire face à la concurrence mondiale et tirer parti de l'engouement des gouvernements du monder entier envers les solutions environnementales indispensables à la transition écologique, que Veolia veut racheter son concurrent historique. Mais lundi 31 août, le conseil de Suez estimait cette offre porteuse de "grandes incertitudes" et Engie, actionnaire de référence de Suez, demandait à Veolia de réviser son offre à la hausse. (BFM-TV)
  • Au Royaume uni, le coût des énergies renouvelables a chuté de 30 à 50 % (Gouvernement britannique). 
  • Les forestiers français sont sur le qui-vive  Le risque de feux s'est étendu à toutes les régions françaises en raison du changement climatique. (ONF)
  • Le président de la Ligue pour la protection des oiseaux Allain Boufrain-Dubourg dénonce une multiplication des agressions contre l’environnement  (Libération)
  • La Commission européenne lance un appel à idées sur les nouvelles missions de l’UE en matière d’adaptation au changement climatique, de lutte contre le cancer, de villes vertes et de santé des océans et des sols. (Commission européenne)
  • Le cimentier Lafarge rejetterait dans la Seine des eaux usées d’une de ses usines situées au bord du fleuve, contenant un mélange de particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique. Le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était déjà ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics". (Europe 1)
  • Dans un message publié à l’occasion de la journée de prière pour la sauvegarde de la création, le 1er septembre, le pape s’inquiète de « la demande constante de croissance » et appelle à repenser profondément nos économies. (La Croix)
  • La nouvelle municipalité écologiste de Strasbourg a présenté samedi 29 août un programme de «végétalisation» de la capitale alsacienne, qui doit passer par la plantation de 10.000 arbres afin de mieux adapter la ville au changement climatique. (Le Figaro)
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