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LETTRE D'INFORMATION MENSUELLE • SEPTEMBRE 2020 NUMÉRO 153
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OUI, L'EUROPE A SU FAIRE FACE...
Jean Monnet disait : « Les hommes n’acceptent le changement que dans la nécessité, et ils ne voient la nécessité que dans la crise. » Et bien, oui, cela vient de se vérifier depuis quelques mois, avec l’apparition de la Covid-19.
Oui la Covid-19 a provoqué une crise qui a été le facteur déclenchant ces changements que déjà nous espérions depuis longtemps. Elle nous a fait prendre conscience que nous n’avions pas une organisation adaptée face à elle, et à la mondialisation qui est là qu’on le veuille ou non. Nous avons compris qu’il nous fallait changer notre manière de « vivre ensemble » pour faire face à ce drame, comme nos pères ont su le faire en 1950, au moment de la création de la Communauté européenne. En effet il est devenu évident pour tous, depuis ce drame, de l’importance de ces principes originels de bon sens :
- On ne peut faire face seul à une pandémie d’une telle ampleur, comme nous ne pouvions réaliser le rêve de paix que nous portions seuls après ces effroyables conflits entre européens
- Mais aussi on ne peut répondre à des crises de ce genre qu’avec des structures qu’il nous fallait adapter en permanence pour pouvoir prendre les décisions qui s’imposaient
- Et enfin il nous faut élargir les secteurs où doit s’exercer notre solidarité lorsque survient des crises telles que celles que nous vivons aujourd’hui.
Et c’est ce que nous avons réussi à faire contre toute attente depuis le mois de mars dernier à l’initiative de la Commission européenne et du Conseil :
- en faisant de cette prise de conscience l’objet des priorités du Conseil
- en suspendant les critères de Maastricht pour assouplir ses fonctionnements
- en nous accordant en quelques semaines sur un puissant plan de relance basé sur la décision d’organiser une dette européenne… du jamais vu !
Mais elle doit aller plus loin car tout n’a pas été parfait et que d’autres crises peuvent survenir.
Certes nous avons acquis ainsi la rapidité, la flexibilité et la solidarité permettant à l’Union européenne de faire face à ce jour à cette pandémie qui n’a pas dit son dernier mot. N’oublions pas aussi que nous avons reproché à notre Union ses atermoiements… et d’avoir mis trop longtemps avant de prendre les mesures d’urgence qui s’imposaient…
En réponse à ce constat, Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur, vient de faire une proposition qui ma semble tout à fait adaptée à notre volonté d’être encore mieux organisés au cas où d’autres crises graves surgiraient. Il propose que l’Union européenne crée en son sein un « mécanisme état d’urgence » qui pourrait être déclenché en cas de crise engendrant un processus de coopérations obligées, permettant de prendre à la majorité qualifiée et pour un temps donné des décisions qui permettraient de prendre els décisions qui s ‘imposeraient. Voilà me semble-t-il une bonne idée. A nous de suivre cette iodée intéressante !.
N’oublions pas que l’Union européenne est toujours un projet en construction et dont l’objet est de créer les conditions pour réussir à vivre en paix et dans la prospérité ! Des nouveaux étages se sont construits pour le bien de tous n’ayons pas peur d’aller de l’avant.
Jeanne-Françoise HUTIN,
Présidente de la Maison de l'Europe de Rennes et Haute Bretagne
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 LES RENDEZ-VOUS DE l'UE
► Le 11 septembre réunion de l’euro groupe qui réunit les ministres des finances tous les mois
► Le 16 Septembre : La Présidente Ursula Van der Leyen, donnera sa conférence sur l’État de l’Union comme chaque année, conférence qui fera le point sur tout ce qui a été engagé et ce qui est en cours actuellement pour continuer de structurer notre Union afin qu’elle soit capable de faire face à l’évolution du monde.
► Les 24-25 septembre : Un conseil européen - institution qui réunit les chefs d'État ou chefs de gouvernement des vingt-sept États membres de l'Union européenne - se tiendra pour évoquer le plan de Relance de l’économie.
► Tout au long du mois de Septembre chacun des Conseil de l’Union européenne (c’est à dire des Ministres des États membres) se réunira selon les sujets à l’ordre du jour : le 11 septembre pour les affaires économiques et financières, le 21 septembre pour l’agriculture, le 28 septembre pour les transports, et les télécom et le 30 septembre pour l’environnement
► Les concertations entre le Royaume Uni et l’Union européenne continuent : elles doivent aboutir à un accord pour permettre sa sortie officielle de notre Union le 31 décembre prochain (voir notre rubrique "La rencontre du mois" avec Patrick Twidle.
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DES GOBELETS
En juillet dernier l'association a réalisé en vue de ses événements à venir des gobelets réutilisables à l'effigie de l'association !
Avec le Pacte vert (Green Deal), l’une des priorités de la Commission européenne est de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre en 2050.
Depuis le 1er janvier 2020, les objets en plastique (dont les gobelets vendus en lots) sont interdits en Europe dès 2021.
Le gobelet réutilisable est un accessoire pratique, convivial,et surtout respectueux de l'environnement.
Pour leur fabrication, l'association a fait appel à une entreprise locale rennaise attachée à des valeurs écologiques et qui a la volonté de valoriser les circuits courts.
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 APPEL À PROPOSITIONS - UE :
PROGRAMME DE SOUTIEN INNOVANT POUR UN ÉCOSYSTÈME MUSICAL DURABLE
Pour mettre en œuvre l’action préparatoire 2020 « La musique fait bouger l’Europe: stimuler la diversité et les talents musicaux européens » (avec un budget de 2,5 millions d’euros), cet appel à propositions répond à la nécessité de soutenir la reprise verte, numérique, juste et résiliente et post-Covid-19- crise du développement de l’écosystème musical européen pour l’aider à devenir plus durable.
Date limite de candidature : 30 septembre
Infos : https://cutt.ly/music-moves-europe-2020
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26 .... comme 26 septembre
Créée par le Conseil de l’Europe, la journée européenne des langues (26 septembre) permet de sensibiliser le public à l'importance de l'apprentissage des langues et de promouvoir la richesse culturelle de l'Europe. Dans l'Union européenne, il existe 24 langues officielles. Pour les connaître : clique ici
A cette occasion, la Maison de l'Europe de Rennes et Haute Bretagne va intervenir tout au long du mois de septembre dans quelques collèges du département et proposé son animation intitulée "café des européens" pour découvrir un pays membre de l'Union européenne de façon ludique et interactive.
Les établissements scolaires concernés sont :
- Collège Saint Magloire à Dol de Bretagne
- Collège Saint André à Antrain
- Collège Roquebleue à Saint Georges de Reintebault
- Collège Binquenais à Rennes
- Collège Saint Michel à Liffré
- Collège Simone Veil à Crevin
- Collège Saint Joseph à Bruz
Ces interventions sont réalisées dans le cadre du partenariat avec le Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine et en lien avec les Relais Europe.
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 LE POINT SUR LE BREXIT À LA RENTRÉE 2020
Juste avant le prochain cycle de négociations qui commencera le 7 septembre à Londres, rencontre avec Patrick TWIDLE, observateur attentif des négociations autour du Brexit.
Négociations entre l'UE et le Royaume-Uni sur les relations futures
Le Royaume-Uni a quitté l'Union européenne le 31 janvier 2020, date à laquelle l'accord de retrait est entré en vigueur et qui marque le début d'une période de transition qui doit prendre fin le 31 décembre 2020, étant donné que le gouvernement britannique a rejeté toute prolongation du délai, malgré le contexte de la crise sanitaire qui reste très grave.
Cette période de transition vise à donner aux citoyens et aux entreprises le temps de s'adapter.
Quelle que soit l’issue des négociations, les administrations publiques, les entreprises et les citoyens devront faire face à de profonds changements à compter du 1er janvier 2021. Ces changements sont inévitables et les parties concernées doivent s'y préparer.
Pour qu'un accord entre effectivement en vigueur le 1er janvier 2021, un texte juridique complet doit être prêt pour fin octobre au plus tard.
Il reste donc à peu près deux mois pour conclure les négociations.
« Brexit means Brexit »
Or, pendant le mois d’août – tout comme lors du round de juillet – les négociateurs britanniques n'ont montré aucune volonté de progresser sur les sujets fondamentaux pour l'Union européenne, et Michel Barnier s’est déclaré déçu et préoccupé – malgré la flexibilité dont les Européens ont fait preuve, ces derniers mois, pour prendre en compte et pour travailler sur les trois lignes rouges britanniques exprimées par Boris Johnson (à savoir : sur le rôle de la Cour de justice européenne ; sur l'autonomie législative du Royaume-Uni ; et sur la pêche).
Le Royaume-Uni a décidé lui-même de quitter le marché unique, et le Royaume-Uni a donc décidé lui-même de perdre les bénéfices du marché unique. C'est son choix, pas celui de l'Union européenne !
La Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, l'a dit clairement : « Nous sommes prêts à affronter une concurrence avec les entreprises britanniques, à condition que cette concurrence soit juste ! »
Nous n'y sommes pas encore, puisqu'aujourd’hui, la seule perspective ouverte par les britanniques serait celle d'un accord commercial, zéro tarifs zéro quotas. C'est naturellement un pas infranchissable pour les européens. Cela bloque tout.
En juillet, Boris Johnson a réaffirmé son souhait d'arriver à un accord avec l'Union européenne. C’est encore possible, malgré le délai de plus en plus court. Mais, pour ce faire, il faudra que les négociateurs britanniques soient enfin prêts à nous présenter des propositions concrètes et constructives lors du prochain cycle de négociations qui aura lieu du 7 au 11 septembre prochain à Londres.
Il est évident que la priorité actuelle est et restera pour les mois qui viennent de faire face à la crise sanitaire et à toutes ses conséquences économiques et sociales qui sont très graves.
Néanmoins, le réalisme doit nous conduire à nous préparer aussi pour les grands changements qui vont intervenir le 1er janvier prochain, c'est-à-dire la date choisie par le Royaume-Uni pour le Brexit économique et commercial.
Avec ou sans accord commercial, il y aura des changements importants
C'est la conséquence directe du Brexit.
Voilà pourquoi en juillet dernier la Commission a publié une Communication sur la préparation au Brexit, accompagnée de notices sectorielles détaillées, reprenant les principaux changements et identifiant clairement les mesures que doivent prendre les entreprises, administrations et autres parties prenantes qui sont exposés au Royaume-Uni.
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 NOS MISSIONS
La Maison de l’Europe de Rennes et de Haute Bretagne située au cœur de la Ville de Rennes et de la Haute Bretagne est ouverte à tous ceux qui désirent s’informer sur ces questions européennes.
Elle héberge un Centre d’Information de la Commission européenne, appelé Europe Direct, et s’organise pour remplir ses missions toujours mieux à savoir :
► Être une présence de l’Union européenne au plus près de ses concitoyens à Rennes et en Haute Bretagne en lien avec les deux autres Maisons de l’Europe de Brest et de Vannes, et par le biais des relais Europe qui se multiplient sur notre territoire.
► Être à l’écoute de nos concitoyens et essayer de répondre à leurs questions et aspirations.
► Informer sur ce qui se passe en Europe et sur les politiques qui se mettent en place renforcer notre Union et pour soutenir les différents États membres dans leur développement par le moyen de la solidarité.
► Organiser des manifestations ou toutes actions qui permettraient de faire comprendre ce beau projet politique qu’est le développement de l’union européenne, Union d’États qui ont librement cherché à s’unir afin de faire face aux défis qui se présentent à chacun.
ÉVÉNEMENTS À VENIR
► Des web conférences
- Le 8 Septembre prochain, à 18h, Web-conférence par Microsoft Team, sur le thème du Plan de Relance européen, avec Laurent Marchand, journaliste en charge des questions européennes et de politique internationale pour le journal Ouest-France.
- Deux web conférences sont en préparation :
> sur le thème de la Covid-19 : avec Madame Stella Kyriakides, Commissaire européenne en charge des questions concernant la santé et l’alimentation.
> Sur le thème de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne avec Jan Christof Oetjen, député européen allemand.
► Une rencontre des MEGOC, réunissant Maisons de l’Europe du Grand Ouest et du Centre, à Nantes où nous sommes invités par Anne PLAUD, Présidente de la Maison de l’Europe de Nantes toute la journée du 25 Septembre 2020.
► Une intervention à Combourg le 18 Septembre sur les priorités qui l’avenir de l’Europe
► Plusieurs animations dans les collèges du département.
Plusieurs projets ont été arrêtés du fait des précautions auxquelles nous sommes encore astreints du fait de cette épidémie qui n’a pas dit son dernier mot.
VIE DE L'ASSOCIATION
► Son Assemblée générale aura lieu le 29 Septembre prochain.
Au cours de cette Assemblée on procèdera au vote des délibérations règlementaires après avoir entendu les différents rapports sur l’activité de l’association du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019, mais bien sûr seront présentées les principales activités qui ont eu lieu jusqu’au mois de Juillet.
► Notre équipe de permanents va évoluer
Départ de Bénédicte au début de ce mois de septembre dont le contrat n'a pu être renouvelé, conséquence des répercutions de la crise sanitaire. Un grand merci à elle pour ses contributions à notre Maison de l’Europe et son expertise en tant que chargée de communication. Nous lui souhaitons tous nos vœux pour ses projets à venir.
L’arrivée de deux jeunes femmes en service civique à partir du mois d'octobre pour 6 mois.
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 RELAIS EUROPE BRETAGNE ROMANTIQUE
 Un espace dédié à l’information européenne est disponible pour tous dans la Maison des services de la Communauté de communes Bretagne Romantique : 3, rue de la Mairie à Combourg.
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L'EUROPE À LA GACILLY
Comme tous les ans La Gacilly s’expose et expose les photographes du monde entier.
Parmi cet ensemble de 1000 images : le « festival photo des collégiens du Morbihan », avec cette année 350 élèves qui ont travaillé sur le thème « Diversité(s) » appuyé par des photographes professionnels.
Superbes photos relevées de réflexions passionnantes et instructives, selon les thèmes abordés et les réalisations.
Dans ce concert, notre tropisme européen nous a fait nous arrêter devant la proposition des élèves de 3ème du collège St Gildas de Brec’h, s’inspirant de la devise de notre Union, avec l’aide d’Yvon Boëlle, connu notamment pour ses publications pérégrinant de Bretagne en Galicie.
Que nous disent-ils :
« Nous avons dessiné les contours d’une Europe et d’une terre qui se nourrit de nos différences [...]
Et parce que nous ne voulons pas que les différences nous éloignent, nous avons décidé d’en retirer une force à l’image de ces graines dans une même terre, promesses d’un avenir fertile[...] ».
Que nous montrent-ils :
D’un côté des visages jeunes qui se ressemblent mais dont la seule différence réside dans les couleurs des 27 (+1) drapeaux, et de l’autre ce qui constitue chacun de nos héritages : langues, monnaie, culture, gastronomie, hymne, couleur de peau, etc.. .
Merci à ces futures graines d’européens et d’européennes sur qui nous comptons pour porter plus loin ce rêve devenu réalité, porteur de paix et d’amitiés, en étant plus que jamais : Unis dans la diversité.
Michel DORIN
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 L'HISTOIRE DE L'EUROPE :
APRÈS LA GUERRE LE COURAGE
« La merveilleuse histoire de l’Europe » est bien un livre sur l’histoire de l’Europe. Mais quand on retrace la kyrielle de conflits qui ont ponctué sa formation, comment peut-on dire que cette histoire est merveilleuse ? La raison est certainement dans la phrase de Jean-Louis de Valmigère, qui a dirigé l’ouvrage : « L’Europe est l’entreprise la plus courageuse que les Européens ont réalisée ».
« L’Europe a trois mille ans », annonce Antonio Tajani, ex-président du Parlement européen en se laissant dériver vers les îles mythologiques des bords de la Méditerranée dans la préface du livre collectif « La merveilleuse histoire de l’Europe »*. Pas du tout, l’Europe a deux mille ans, puisque son histoire commence réellement avec les Romains. Dans tous les cas, elle est beaucoup plus ancienne que nos petites nations qui la constituent aujourd’hui. La France, par exemple, n’a eu besoin que de huit cents ans pour se constituer.
Si on laisse Europe, la fille du roi de Tyr dont Zeus tombera éperdument amoureux, à sa légende, c’est bien avec le droit romain et une langue, le latin, que l’Europe va démarrer son histoire. Quelques siècles plus tard c’est Charlemagne, appelé le « grand père de l’Europe », qui constitue un empire de la Baltique à l’Adriatique et de l’Ebre (actuelle Espagne) à l’Elbe (de Dresde à Hambourg). Les Vikings iront ensuite jusqu’en Sicile et les Croisés convergeront de tout le continent (de Bouillon -actuelle Belgique- à Saragosse et de la Normandie à la Bohême) vers Jérusalem. Rien de très pacifique jusque-là si ce n’est que ces dernières expéditions permettront la connaissance du monde musulman et la mise en place de liens commerciaux durables.
A partir de 1300, l’Europe assiste à la naissance des Etats et à la fracture des religions (notamment entre catholiques et protestants) ; deux événements qui vont encore alimenter des guerres. Heureusement, le continent trouve d’autres façons d’évoluer avec les échanges entre intellectuels, les idéologies du progrès et… la Déclaration des droits de l’homme. Mais ces élans humanistes ne suffiront pas pour remiser les conflits au rayon des souvenirs. L’époque napoléonienne est un autre exemple d’unification de l’Europe par la conquête. Puis, malgré le développement industriel et scientifique, la période de la colonisation provoque de nouveaux affrontements entre Européens de plus en plus nationalistes. Et ceci jusqu’à « la première guerre civile européenne » (sic), plus connue sous le nom de « Grande guerre » et qualifiée par certains de « suicide européen ». Elle sera suivie par l’horreur absolue : la Seconde guerre mondiale fera 60 millions de morts (2,5% des habitants de la planète). C’est d’ailleurs au cours du procès de Nuremberg qu’est créée la notion de « crime contre l’humanité » et qu’est remise en question la toute puissance des Etats-nations.
L’Europe aurait pu alors continuer à se construire, pacifiquement cette fois, en devenant une union fédérale. Mais le congrès de La Haye, en 1948, puis les députés français (communistes et gaullistes), en 1954, s’opposent à cette transformation. D’autres événements importants, comme les refus hollandais et (encore) français au projet d’une constitution pour l’Union européenne en 2005, ont ensuite empêché toute progression vers cet objectif. Certains se consoleront en reconnaissant que l’Europe vit en paix depuis soixante-dix ans et que, même si c’est « à petits pas », elle continue à avancer.
Aujourd’hui les auteurs de l’ouvrage admettent que l’Europe est l’objet de nombreuses critiques que ce soit sur le plan de ses institutions, jugées insuffisamment démocratiques et transparentes ou sur sa gestion économique, accusée d’accroître les inégalités. Et surtout, elle doit à nouveau faire face à ce qui lui a causé tant de tort au cours de son histoire, le nationalisme. Mais ils préfèrent imaginer qu’un nouveau ciment va venir consolider l’édifice. Après l’unification romaine, l’unité administrative de Charlemagne, l’apport culturel « d’artistes qui n’ont pas de nationalité », l’humanisme des Lumières, l’idéal révolutionnaire qui aboutira à la première Déclaration des droits de l’homme, ils se prennent à rêver pour que le prochain « désir d’Europe » prenne la forme d’un nouveau pacte avec la jeunesse fondé sur les valeurs de fraternité, sur l’équilibre écologique de la planète, sur la culture, l’éducation et le lien social. Un projet que se fait sien Hervé Moritz, président des Jeunes Européens - France, quand il déclare dans la postface : « Soyons une génération engagée de refondateurs de l’Europe »… pour rendre son histoire encore plus merveilleuse.
Dominique VILLARS
*« La merveilleuse histoire de l’Europe », sous la direction de Jean-Louis de Valmigère. Editions Hervé Chopin.
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 [WEB-CONFÉRENCE]
> Mardi 8 septembre 2020 à 18h
Microsoft Teams
LE PLAN DE RELANCE EUROPÉEN
Avec Laurent Marchand, journaliste en charge des questions européennes et de politique internationale pour le journal Ouest-France
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 [DISCOURS]
> Mercredi 16 septembre 2020
FACEBOOK LIVE
DISCOURS D'URSULA VON DER LEYEN
Le 16 septembre 2020, la Présidente de la Commission Européenne Ursula von der Leyen prononcera son tout premier discours sur l'état de l'Union. Aussi connu sous le nom d'État de l'Union européenne, c'est le discours prononcé par le président de la Commission européenne devant le Parlement européen chaque septembre.
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 [CONFÉRENCE]
> Vendredi 18 septembre 2020 à 18h30
Espace culturel la Parenthèse - Combourg
"PROJET EUROPÉEN : QU'IL Y A T'IL DERRIÈRE LES 6 PRIORITÉS DE LA COMMISSION EUROPÉENNE ? "
Avec Madame Jeanne-Françoise Hutin, Présidente de la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne et membre du réseau Team Europe de la Commission européenne.
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 [FORMATION]
> Mercredi 23 septembre 2020
Auditorium Paul Ricoeur - Archives départementales Ille-et-Vilaine
Formation sur les modalités d’ouverture des collèges sur l’Europe à travers les programmes Erasmus+ en partenariat avec le Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine et le Rectorat de Rennes.
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 [RENCONTRES]
> Vendredi 25 septembre 2020
Nantes
Participation à la journée du réseau des Maisons de l’Europe du Grand Ouest et du Centre organisée à Nantes
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 [VIE DE L'ASSO]
> Mardi 29 septembre 2020 à 18h
Espace Ouest France - Rennes
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
DE LA MAISON DE L'EUROPE DE RENNES ET HAUTE BRETAGNE
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La présente publication n'engage pas la Commission européenne.
Conception et réalisation : Maison de l'Europe de Rennes et Haute Bretagne
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