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                   16 septembre 2020                          
www.genquebec.com/fr


L' « art » est quelque chose d'intuitif, d'imprécis et de subjectif, une compétence cultivée par la pratique et l'imagination. La « science » est quelque chose de recherché, de mesuré et d'objectif.


Notre liste de conférenciers sera confirmée d'ici le 30 septembre !

Cliquez sur l'onglet « Conférences 2021 » du menu principal de notre site Web pour les mises à jour.
 
Webinaires

Introduction à la généalogie génétique

 

Date et l'heure : Lundi, 21 septembre, 2020 - 11:00 HAE
Présenté par : Paul Woodbury
Langue : Français

Ce webinaire est organisé par les webinaires MyHeritage. Veuillez noter que ce webinaire ne sera pas enregistré et sauvegardé sur notre site web puisqu'il provient de MyHeritage.

Qu'est-ce que la généalogie génétique? Comment ça marche ? Rejoignez-nous dans ce webinaire de MyHeritage pour connaître les bases du test ADN autosomique pour la généalogie. Explorez les estimations des origines ethniques et les listes des correspondances des cousins génétiques. Naviguez entre les niveaux de relations probables et intégrez des preuves génétiques dans votre propre recherche généalogique.

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Clergénéalogie - Les oubliés de la généalogie

 

Date et l'heure : Lundi, 28 septembre, 2020 - 20:00 HAE
Présenté par : André Morel, Société de généalogie Saint-Hubert
Langue : français

Certains chercheurs évaluent que plus de 120 000 jeunes femmes et jeunes hommes ont consacré leur vie au service religieux depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu’à nos jours. La naissance de ces personnes est en très grande majorité inscrite dans les actes de baptême, or, quiconque tente de suivre la vie de ces enfants afin de reconstituer l’histoire d’une famille perd souvent leur trace. Leur engagement religieux, comportant souvent un changement de nom, les a souvent « séparés du monde ».

Le vœu de chasteté qu’ils ont prononcé les a soustraits au mariage, donc on ne les retrouve pas dans ce type de registres. Les renseignements à propos de leur décès sont souvent difficiles à trouver, car les communautés ont parfois leur propre cimetière et leur propre registre. Ils sont devenus les « oubliés de la généalogie ».

La Société de généalogie Saint-Hubert a donc entrepris un « travail de moine », celui de faire le recensement des membres du clergé régulier et séculier de l’Amérique du Nord française, du début de la Nouvelle-France jusqu’à aujourd’hui, et de les relier à leur famille. Déjà, 56 784 religieuses, religieux et prêtres ont été identifiés et reliés à leurs parents.

Voyez comment le site Web gratuit « Les oubliés de la généalogie – Clergénéalogie » constitue un ajout majeur pour la recherche
généalogique au Québec et aidera les chercheurs et généalogistes à reconstituer les familles complètes des aïeux et ancêtres.

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Orientation pour les nouveaux membres

 

Date et l'heure : Lundi, 5 octobre, 2020 - 19:00 HAE
Présenté par : Johanne Gervais
Langue : français

Ce webinaire est prévu pour le premier lundi de chaque mois.
Inscrivez-vous pour vous familiariser avec toutes les fonctionnalités de
notre Société, notamment en utilisant les bases de données PRDH, BMS2000 et Fichier Origine, les Liens de ressources, et le Forum des membres.

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Forum des membres

Quelqu'un sait-il ce qu'il est advenu du site www.quebecgenweb.com ? Il contenait des informations incroyables sur le Québec.

 
Répondez au forum des membres sur notre site Web si vous pouvez nous aider.
Liens de ressources
Région administrative 02 - Saguenay Lac-Saint-Jean
 

La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est située sur la rive nord du Saint-Laurent. Elle est composée de cinq municipalités régionales de comté (MRC) et de 49 municipalités locales. Séparément, les habitants du Saguenay et du Lac-Saint-Jean s'appellent respectivement Saguenéens et Jeannois. Collectivement, ils sont appelés Saguenay-Jeannois, dans le registre standard, et Bleuets dans l'usage familier.
 
Le Saguenay–Lac-Saint-Jean est la troisième plus grande division territoriale du Québec avec une superficie de 95 761 km2. Malgré cette étendue, c'est principalement le long de la rivière Saguenay et autour du lac Saint-Jean, dans une immense dépression du bouclier géologique canadien, qu'on retrouve les 273 461 Saguenay-Jeannois. La forêt, et surtout l’eau, sont les principales ressources naturelles de la région.
 
Habitée au départ par les Montagnais, la région, exploitée par les premiers Européens (Français et Anglais) pour commerce des fourrures au xviie et xviiie siècles, fut ouverte à la colonisation au cours du xixe siècle, principalement par des gens de Charlevoix. L’installation de scieries et l’exploitation du bois pour la pâte à papier, puis le papier, permirent le développement économique au début du xxe siècle. Au cours des années 1920, les principaux cours d’eau sont harnachés pour la production électrique, ce qui mènera à l’implantation d’alumineries. Celles-ci stimuleront la croissance démographique et économique et la région deviendra un pôle industriel important.

Dès 1526, les premiers morutiers et baleiniers européens naviguent dans le golfe du Saint-Laurent et jettent l'ancre aux alentours de Tadoussac bien avant le premier établissement permanent érigé en 1550. Le 1er septembre 1535, au cours de son deuxième voyage, Jacques Cartier découvre officiellement le Fjord du Saguenay en ancrant la Grande Hermine, la Petite Hermine et l'Émérillon à Tadoussac, lieu situé à l'embouchure de la rivière. Les Amérindiens qu'il avait amenés en France à la suite de son premier voyage en 1534, Taignoagni et Domagaya, lui avait déjà parlé du Royaume du Saguenay, Donnacona, le chef de Stadaconé, confirmera également ces dires lors de sa visite à François Ier en 1536 : « [Un] royaume appelé Saguenay, où les gens étaient habillés comme en France et où se trouvaient des mines de cuivre rouge ».


Vous trouverez ci-dessous les ressources ajoutées au cours des dernières semaines pour la région 02 - Saguenay Lac-Saint-Jean à la page Liens de ressources de notre site Web. Si vous connaissez des sites Web liés à cette région qui pourraient vous aider dans vos recherches sur l'histoire des familles, veuillez nous en faire part.

Transcriptions des cimetières

Vous avez des difficultés à trouver des informations sur la sépulture de vos ancêtres ? Les transcriptions des pierres tombales sont une source précieuse d'informations généalogiques car elles comprennent souvent les dates de naissance et de décès ainsi que les noms des conjoints, des enfants et des autres membres de la famille. Certains sites web contiennent également des informations biographiques sur la personne décédée qui pourraient vous aider dans vos recherches.

Find A Grave

Le lien de la base de données Find A Grave vient d'être ajouté à cette région. Ce lien comprend les transcriptions de plus de 100 cimetières dans 45 localités du Saguenay Lac-Saint-Jean.


Voici un exemple de ce que vous pouvez trouver sur la base de données Find A Grave.

 
Baptisé le 2 mai 1649 à la Mission Saint-Joseph de Sillery, fils de Nicolas Peltier et de Jeanne de Voisy, Nicolas Peltier serait le premier Français à s'installer définitivement au Saguenay-Lac Saint-Jean et à adopter les coutumes de son peuple. Souvent identifié dans les registres religieux et civils comme "Colin Peltier", en langue montagnaise il était aussi connu sous le nom de "Nicolachich". Certains de ses premiers descendants sont devenus plus tard des chefs de tribu.
 
En septembre 1672, à l'âge de 23 ans, Nicolas obtient du gouverneur Frontenac l'autorisation de partir pour une expédition commerciale d'hiver au Domaine du Roi. De retour à Québec au printemps suivant, le 22 juin 1673, il reçoit de Mgr Laval la permission d'épouser Madeleine Tegouchik, une Montagnaise. Cette permission est assortie de la condition que Nicolas "réside avec sa femme, non pas dans le bois chez les Indiens, mais dans une maison chez les Français, et que leurs enfants soient élevés selon les coutumes françaises et en langue française". Malgré ces dispositions, en septembre 1674, et de nouveau à l'été 1676, Nicolas s'embarque avec sa femme pour des expéditions commerciales au Lac Saint-Jean.
 
Lorsque Madeleine meurt en mars 1677, Nicolas doit s'occuper de leur fille de quinze mois. Le 3 juin de la même année, à la mission Saint-Charles du lac Saint-Jean, il épouse Françoise Ouebechinokoue, une Algonquine avec laquelle il aura onze enfants.
 
En 1678, grâce aux liens locaux étroits qu'il avait tissés en épousant les familles de Madeleine Tegouchik et de Françoise Ouebechinokoue, Nicolas établit son propre comptoir de traite au cœur du Domaine du Roi, à 189 milles au nord du lac Saint-Jean. Son fort bastionné, composé de trois petites maisons, se trouvait au sud du lac Nekoubau (Nicabau), à la jonction de trois importantes routes commerciales reliant le lac Saint-Jean, la baie James et la rivière Saint-Maurice. Il y fonctionna au moins jusqu'en 1693.
 
Le 5 août 1715, à Québec, Nicolas se marie pour une troisième et dernière fois, prenant pour épouse Marie Outchiouanich, fille de Jean-Baptiste Nanabesa, chef de Tadoussac. Elle sera plus tard la tutrice du prêtre jésuite Pierre-Michel Laure en langue montagnaise et l'assistera dans la traduction des prières et la création d'un dictionnaire et d'une grammaire montagnaise.
 
Finalement, Nicolas s'installe sur la rive nord du Saguenay, aujourd'hui dans la municipalité de Saint-Fulgence, en face de Chicoutimi, à un endroit qui, après trois siècles, porte encore aujourd'hui son nom, L'Anse-à-Peltier.

 

Journaux numérisés

Le lien vers les journaux numérisés suivants du site de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) a été ajouté à notre section Liens de ressources pour la région du Saguenay Lac-Saint-Jean.


Divers

1. Annuaire du lycée d'Arvida 1951-52

Cet annuaire contient de nombreuses histoires et photos intéressantes qui rappellent des souvenirs de famille.
 
 
2. Familles souches du Saguenay-Lac-St-Jean d'avant la colonisation

Ce site Web WikiTree regroupe plus de 30 familles souches de la région du Saguenay-Lac-St-Jean. Dans WikiTree, lorsque vous cliquez sur le nom de la famille, vous obtenez une description détaillée de l'histoire, du folklore et des descendants de la famille.

 
3. Les 16 familles souches répertoriées et documentées de la Communauté Métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan (CMDRSM)

Ce document énumère les 16 hommes qui ont été parmi les premiers Européens à fonder des familles métisses avec des femmes amérindiennes. L'histoire de chaque homme et de sa famille est décrite en détail.

Restez à l'écoute pour notre prochain bulletin où nous nous concentrerons sur la région administrative 03 - Capitale-Nationale

Si vous avez trouvé un lien de ressource intéressant qui ne se trouve pas sur notre site Web, veuillez nous en informer et nous l'ajouterons.
Le saviez-vous ?

Quiz sur le Saguenay Lac-Saint-Jean

 
Saviez-vous que certains noms de famille sont particulièrement fréquents dans la région. Environ 8,2 % des Tremblay du Québec y habitent. Les Bouchards : 3,3 %, les Gagnons : 2,9 %, les Simards : 2,7 %, les Girards : 2,3 % et les Fortins : 2,2 %.
 

Saviez-vous que bien que Québec ait été fondé en 1608, toutes les marchandises transitant entre la Nouvelle-France et l'Europe étaient reçues et expédiées par le port de Tadoussac jusqu'en 1632. En 1628, les frères Kirke, des huguenots français à la solde de l'Angleterre, envahissent la Nouvelle-France avec une flotte de neuf navires. L'un d'entre eux, David Kirke, se rend à Tadoussac pour y brûler toutes les barques du port et capturer le plus gros navire. En 1629, les frères Kirke reviennent d'Angleterre avec 14 navires de guerre, Samuel de Champlain est forcé, par la supériorité numérique et militaire de ces adversaires, de donner la reddition de Québec le 19 juillet 1629. La colonisation est interrompue jusqu'en 1632, année de la reprise du territoire par la France. Tadoussac est délaissé au profit de Québec après la reprise de la colonisation.


Saviez-vous que la plus ancienne mention d'esclaves africains noirs en Nouvelle-France est la vente d'un garçon de Madagascar ou de Guinée ? En 1629, l'enfant, dont on pense qu'il avait six ans, a été amené en Nouvelle-France à bord d'un navire britannique en tant qu'esclave de Sir David Kirke. Avant de partir pour l'Angleterre en juillet 1632, Kirke vend son esclave, alors âgé de 10 ans, à Olivier Le Baillif, un commis français qui a collaboré avec les Anglais. Le prix d'achat était de 50 écus, l'équivalent de six mois de salaire régulier pour un homme de métier de l'époque. En 1633, le garçon est baptisé Olivier Le Jeune. Le Jeune est le premier esclave enregistré vendu en Nouvelle-France et Sir David Kirke est l'un des premiers Européens enregistrés à s'engager dans une telle transaction en Nouvelle-France.

 

Dans les nouvelles

Cet article n'est pas récent, mais il est lié à ce bulletin qui porte sur notre région du Saguenay Lac-Saint-Jean

Consanguinité Saguenay-Lac-St-Jean

Tous frères et sœurs?


Charlotte Côté-Hamel 2 novembre 2019
La PIGE

Est-ce qu’il y a davantage de consanguinité en région qu’ailleurs au Québec? Non, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. Toutefois, il est vrai que certaines maladies héréditaires prévalent au Saguenay-Lac-St-Jean, mais elles n’auraient aucun lien avec la consanguinité. L’effet fondateur d’une région expliquerait ce phénomène.
 

Une étude d’Hélène Vézina, Marc Tremblay et Louis Houde, du groupe de recherche inter-disciplinaire en démographie et épidémiologie génétique à l’UQAC, a permis de mesurer la consanguinité au sein de la population du Saguenay-Lac-St-Jean et de la comparer au reste du territoire québécois. «Pour chaque région du Québec nous avons pris 100 personnes et nous avons reconstitué leur généalogie et calculé le coefficient de consanguinité moyen des familles. La plus basse valeur obtenue en terme de consanguinité rapprochée (à la génération 5 ou avant) était au Saguenay-Lac-St-Jean (voir graphique)», ajoute Mme Vézina.

«Comme il y a moins de diversité génétique dans la population régionale, les conjoints originaires de la région sont plus à risque d’être porteurs d’un gène défectueux. Ce n’est pas parce que c’est un mariage consanguin pour autant, c’est plutôt lié à l’effet fondateur», explique la professionnelle scientifique de la Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH), Annie Chamberland. L’effet fondateur est une théorie qui veut que l’homogénéité d’une population l’affaiblisse et que des gènes défectueux se transmettent ainsi de génération en génération.

La différence entre maladies héréditaires et consanguinité peut être difficile à cerner, mais bien qu’il y ait des maladies propres à chaque région, elles proviennent des gènes et non d’une union entre proches parents. «Beaucoup de gens pensent encore qu’il y a plus de maladies héréditaires au Saguenay-Lac-St-Jean alors que ça n’a jamais été démontré. Des maladies héréditaires, il y en dans toutes les populations du monde et le profil particulier qu’on retrouve au Saguenay-Lac-St-Jean est aussi présent, jusqu’à un certain point, ailleurs au Québec et partout dans le monde», mentionne Mme Chamberland.

Origine du préjugé

Malgré les études effectuées entre autres par l’UQAC avec le projet BALSAC, le mythe perdure. Mais d’où provient-il? Il s’expliquerait, selon la directrice du projet, Hélène Vézina, par trois principales raisons. Les gens seraient convaincus que la grande popularité du nom de famille Tremblay par exemple, démontrerait que la population du Saguenay-Lac-St-Jean descend des mêmes familles, alors que c’est complètement faux.
 

«Également, l’éloignement en région leur fait croire que nous nous marions seulement entre nous et que la forte natalité d’autrefois accroit le risque de se marier avec quelqu’un de la même famille. Tout est faux. Il a été prouvé que cet isolement et ce manque de diversité génétique expliquerait plutôt les causes de maladies héréditaires. La consanguinité n’a rien à voir là-dedans», souligne la directrice du projet BALSAC, Hélène Vézina.

Le combat contre ce genre de préjugé ne semble pas terminé pour autant. «C’est un mythe qu’il faut à tout prix défaire, et pas seulement dans la région, mais partout au Québec. Les mariages consanguins n’ont jamais été encouragés par l’église et donc il était très difficile d’y parvenir», affirme Hélène Vézina.

Le séquençage de l’ADN : peut-il servir aux pirates informatiques ?

 

Posté le 15 septembre 2020 
par Philippe RICHARD dans Matériaux, Biotech & chimie

 
 
 
L’analyse de l’ADN permet de trouver une cinquantaine de traits de caractère très précis d’une personne : son attitude consciencieuse, sa résilience c’est-à-dire sa capacité à résister à la pression, sa prise de risques… Autant d’informations très utiles pour lancer des attaques informatiques…
 

Il y a quelques mois, des inconnus ont mis en vente sur le dark web des assiettes et des couverts utilisés lors d’un repas organisé lors d’un sommet du Forum Économique de Davos. Impossible d’être sûr qu’ils avaient été utilisés par Donald Trump, Angela Merkel ou Emmanuel Macron. Mais cette vente montre que l’imagination des pirates ou des officines à la solde d’un État n’a pas de limite.

En analysant l’ADN présent sur ces assiettes, il est en effet possible d’en savoir beaucoup plus sur les traits de caractère d’une personne. « Ce risque est d’autant plus inquiétant pour les chefs d’entreprises et les hommes politiques que le séquençage d’ADN devient à la portée de tous. Le premier séquençage d’un génome avait couté 2,2 milliards de dollars en 2003 et nécessité plusieurs années. Aujourd’hui, pour moins de 400 € vous obtenez le résultat sous quelques semaines », prévient Renaud Lifchitz, spécialiste chez Digital Security (Groupe Econocom).

Un vigile pas physionomiste

Cet expert en cybersécurité a réalisé une étude très originale, car elle est à la croisée de deux domaines : la cybersécurité et la génomique grand public. « J’ai pu constater qu’on pouvait désanonymiser assez facilement un génome. Grâce à l’accès ouvert à plusieurs bases de données généalogiques et génomiques en ligne et aux réseaux sociaux, on peut recouper ces informations et trouver assez souvent quel est son porteur. On peut déjà le faire avec une quasi-certitude aux États-Unis où environ 25 millions d’Américains auraient déjà fait séquencer leur ADN », explique-t-il.

Or, les risques de cette démocratisation ne sont pas anodins. Le principal est celui d’une attaque ciblée, c’est-à-dire visant une entreprise en particulier. « Jusqu’à présent, les attaquants n’ont que des moyens “techniques” pour analyser le niveau de sécurité d’une entreprise. Après avoir récupéré un cheveu (ou son verre d’eau, son empreinte) du vigile à l’accueil d’une entreprise, le séquençage de son ADN permet de découvrir ses traits de caractère. Dans le cas de notre vigile, si on découvre par exemple qu’il n’est probablement pas très physionomiste, cette information permet à un attaquant d’entrer dans l’entreprise sans être trop repéré et ensuite d’étudier in situ les faiblesses du réseau informatique… », déclare Renaud Lifchitz.

Fuites de données génétiques

Les exemples d’exploitation malveillante du séquençage de l’ADN par des pirates sont multiples. Si on constate que le comptable ou le directeur financier d’une entreprise n’est pas très « consciencieux », cela peut représenter une faiblesse exploitable. Les pirates peuvent en profiter pour infiltrer le réseau informatique de l’entreprise en envoyant un e-mail de phishing à ce collaborateur qui ne respectera certainement pas toutes les consignes de cybersécurité de son entreprise (comme ne pas cliquer sur une pièce jointe infectée d’un e-mail envoyé par un inconnu par exemple).

Des scenarii dignes d’un film de science-fiction ? Pas sûr. En 2019, un mystérieux groupe de hackers iraniens a piraté une dizaine d’applications de séquençage d’ADN.

Et le contexte est plutôt favorable aux pirates, car il y a de plus en plus d’entreprises – notamment en Europe (Italie et Pays-Bas notamment) – qui font du séquençage d’ADN. « Or, plus il y a d’entreprises qui manipulent ce genre d’informations, plus il y a de risques de piratage et de fuites de données personnelles (dont des informations génétiques). Certaines de ces entreprises ont passé des certifications de sécurité, mais d’autres se contentent d’indiquer qu’elles sécurisent les données… », prévient Renaud Lifchitz.

La preuve, le site Web de généalogie et de tests ADN, MyHeritage, a été victime d’une fuite des données concernant plusieurs dizaines de millions de ses clients.

Le séquençage d’ADN pourrait également favoriser les dérives. Un DRH pourrait exploiter ce type d’informations pour faire du « profiling » de ses salariés. Autre risque : des assureurs pourraient nous demander notre ADN avant de souscrire un contrat d’assurance. Leurs primes varieraient en fonction de notre empreinte génétique.

Pour l’instant, la réglementation française encadre les usages des séquençages. La loi bioéthique interdit les séquençages récréatifs. Ils sont limités aux enquêtes criminelles et aux dépistages de maladies génétiques. Ceci dit, ce séquençage à titre personnel est autorisé dans la plupart des pays d’Europe.

Événements à venir

Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir tous les événements à venir pour les membres de la Fédération québécoise des sociétés de généalogie (FQSG) :

Fédération québécoise des sociétés de généalogie
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