La firme américaine d’analystes en transport FTR Transportation Intelligence a organisé à la mi-septembre un webinaire dont le thème était la relance de l’industrie du camionnage en temps de pandémie.

Bien que les freins à disque sur les camions lourds se soient graduellement imposés au cours des dix dernières années, et dans une moindre mesure sur les remorques, leur entretien semble encore incompris et souvent négligé. Pourtant, plus que toute autre composante des véhicules lourds, l’inspection et l’entretien régulier des systèmes de frein à disque est essentiel à la sécurité et à leur bon fonctionnement.

Le programme québécois de récupération et valorisation des pneus hors d’usage remonte à 1993. Mais les processus ont peu évolué au fil des ans. C’est ce qui a motivé Pierre-Olivier Labrecque à fonder son entreprise de collecte de pneus usés, TPOL, située à Saint-Lambert-de-Lauzon sur la rive-sud de Québec. Au début, l’entreprise se limitait à la collecte et au transport des pneus. Mais au fil des ans, TPOL s’est intéressée à l’ensemble du processus, du ramassage à la valorisation.

À la fin du mois d’août, les contrôleurs routiers de la SAAQ ont à nouveau mené une opération de sensibilisation et de contrôle des freins des véhicules lourds. Et du 9 au 11 septembre s’est tenue à la grandeur de l’Amérique du Nord l’ « International Roadcheck », organisée par l’Alliance pour la sécurité des véhicules commerciaux (CVSA), dont fait partie Contrôle routier Québec. De tous les nombreux éléments mécaniques vérifiés ce sont les freins à tambours qui demeurent le principal problème, et ce depuis des années.

Tout le monde reconnait l’importance de compter sur une industrie du remorquage de véhicules légers et d’équipements lourds en bonne santé. C’est ce qui permet de s’assurer que les routes soient rapidement remises en état de circulation fluide après des accidents, que des saisies de véhicules puissent être effectuées sans embâcle lorsque leurs propriétaires contreviennent à certaines lois.