J'ai écrit tellement de versions de cette lettre numéro 34 depuis quatre semaines.
Parce que oui, ça fait 4 semaines que je dois t'envoyer cette édition.
Mais ce n'était jamais bon. Je n'étais jamais bien.
Ce n'était jamais bien et je n'étais jamais bon.
Il se passe tellement de choses d'un jour à l'autre d'une semaine sur deux.
Passer de la joie à la tristesse et du remède à la mélancolie.
D'une énergie folle à créer des choses à une larvitude poisseuse qui empêche de sortir du lit, même pour un café.
Je me suis fait passer dessus par tous ces états et c'était éreintant.
Je ne vois qu'une explication c'est la saison.
Ou la lune qui se nouvelle.
Ou alors c'est la vie qui mue.
Qui m'use.
La vie qui s'use.
Qui s'amuse.
On dirait des paroles de Benabar.
Sinon j'ai acheté une nouvelle imprimante laser noir et blanc.
Je vais pouvoir imprimer des trucs en noir et blanc.
Et les envoyer aux abonné·es Patreon.
Et il y a eu des choses belles durant ces quatre semaines.
• Notamment cette video. Attention c’est pour pleurer mais pleurer beau. Notre corps aussi se souviens des belles choses.
• La saison 2 du podcast food Salade Tout, qui dresse le portrait social et politique de la crise sanitaire à travers le prisme de l'alimentation, est sortie. C'est toujours orchestré de main de maitresse par Elisabeth Debourse et Axelle Minne et ça s'écoute partout (par exemple sur Overcast).
• Un des trucs qui m'a fait du bien durant ces semaines floues, c'est d'écouter Jackie Berroyer qui explique comment il essaye de slalomer dans la vie plutôt que de s'arc-bouter à avoir de l'ambition. Il explique sa méthode qui consiste à ne pas avoir de méthode, ou qu'il aurait pu mieux faire mais pas beaucoup plus. Dans Transmissions, une emission de Arte Radio.
• J'ai reçu mon exemplaire de "Moi les hommes, je les déteste" de Pauline Harmange. L'édition originale de chez Monstrographe, cette super chouette maison d'édition indépendante.
• Si tu as écouté l’épisode 1 de notre podcast Amour Papier, on y parle du Hobonichi Techo, ce magnifique agenda venu tout droit du Japon. Par contre dans l’épisode j’essaye en vain de me souvenir où je l'ai découvert. Je viens de retrouver la trace de cet article de 2014, c’était ici, chez Patrick Rhone.
• D'ailleurs on est toujours très très chauds du podcast avec Amour Media.
On a sorti l'épisode 21 de Amour Chips avec Thomas de OK Coffee Tips.
On a déjà enregistré l'épisode 22 qui sortira début décembre.
On sort aussi un jeudi sur deux un nouvel épisode de Amour Papier, notre podcast papeterie.
Va faire un tour sur le Patreon de Amour Media, on a des packs super cool, notamment ceux où tu reçois tous les mois un livre ou un paquet dans ta boite aux lettres, avec des trucs dont on parle dans les épisodes.
• Sinon, j’ai pas vraiment réussi à m’accrocher à cette série (j’arrive à m’accrocher à aucune nouvelle série en ce moment) mais durant les premières secondes de Lovecraft Country, le personnage principal balance une punchline qui va parfaitement clôturer cette petite lettre.
« Aimer les gens ne les rend pas parfaits »
Merci pour tous vos messages durant ces quatre dernières semaines, pour prendre de mes nouvelles ou pour juste m'envoyer des petits mots doux, c'était très grisant.
Merci aussi aux nouve·lle·aux·s contributrice·eur·s ℗, je suis en train de préparer des envois avec de nouveaux dessins (sans regarder) et des impressions en noir et blanc et en lazer, viens faire un tour sur le Patreon si tu veux te faire plaisir.
On se retrouve mardi prochain!
PS: je n'ai rien contre Benabar, même s'il a épousé Céleste, sa cousine éléphante.
Et merci fort à mrnvdb d'avoir pris le temps de m'aider à relire et à corriger
cette petite lettre.
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