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Moins de vêtements... PLUS DE MOI !

J’ai toujours adoré les vêtements, pourtant ils ont aussi provoqué chez moi de nombreuses crises de larmes.

L’un des premiers métiers que j’ai envisagés, alors que j’étais encore enfant, c’était styliste. Les tracas de la vie d’adulte ne m’avaient pas encore atteinte, la mode était un jeu, un terrain où m’évader. J’adorais admirer les vêtements de la haute couture, décomplexés, fous, originaux, grandioses. J’étais en pâmoison devant les célébrités bien habillées.

Quand j’ai commencé à choisir mes tenues, il n’était pas question d’être habillée comme tout le monde ou de passer inaperçue. Si j’étais plutôt calme et silencieuse, mes vêtements, eux, parlaient, criaient, pour moi. C’était un moyen d’expression.

L’adolescence est passée par là, âge ingrat où complexes et remises en questions s’installent. Le regard des autres, les critiques, les règles dictées par les magazines... ont tôt fait de transformer l'habillement en source d'angoisse, de stress et de pression.

J’aime alors j’achète

Jeune adulte, les vêtements étaient devenus pour moi une source de complexe (pourtant, j’étais bieeeeen plus mince et en forme qu’aujourd’hui).
 

Moins j’étais à l’aise dans mes escarpins, plus j’achetais.
 

C’était tellement facile : les petits prix, le shopping en ligne... à cette époque j’étais persuadée de ne faire de tort à personne. J’aimais tellement posséder, ils étaient tellement beaux sur leurs cintres, ces vêtements.

Je rangeais mes nouveaux achats dans mon dressing. Oui, une pièce complète consacrée aux vêtements, rien de moins. Pourtant, la suite, tu la connais...

penderie de vêtements

Chaque jour, j’étais plantée en sous-vêtements devant mes penderies, à me demander ce que je pourrais enfiler. Je me souviens parfaitement d’une scène, parmi tant d’autres. Je devais aller faire les courses au supermarché, mais j’étais incapable de choisir une tenue. Je faisais des allers-retours entre mon dressing et mon lit (pour aller pleurer). Je retournais dans cette satanée pièce remplie de vêtements, comme si soudainement tout allait s’arranger.

J’enfilais la moitié de ma tenue, puis je me rendais compte que je n’avais rien à me mettre pour la compléter. Je l’enlevais, j’enfilais autre chose, etc., etc. Tu as compris, tu connais.

Après avoir jeté mes vêtements avec rage contre le mur, je partais pleurer pour de bon dans mon lit. 

Une heure était déjà passée, j’étais toujours cul nu, et les courses étaient loin d’être faites.

J’avais une pièce remplie de vêtements, mais je n’avais strictement rien à me mettre. Et ça me gâchait la vie.

Minimaliste, au départ, pas par choix !

J’ai 26 ans quand mon monde est chamboulé. 

J’ai vécu une rupture soudaine, obligée de faire mes cartons en moins d’une semaine. Sans plan B, je retourne chez mes parents avec 2 camionnettes remplies de cartons de bazar et m’installe dans une petite chambre qu’ils réussissent à m’aménager dans leur maison pour deux. La plus petite chambre que j’ai connu de toute ma vie. Je suis contrainte de sélectionner les objets qui feront partie de mon quotidien, pas question de m’installer là pour du long terme ni d’envahir un espace qui n’est pas le mien.
Alors que la plupart de mes cartons sont stockés dans leur garage, Bea Johnson donne une conférence en Belgique à laquelle j’assiste (je fais quand même 80 km pour aller la voir !). Je découvre son parcours qui me fait beaucoup penser au mien : déménagement, période transitoire dans un plus petit logement… prise de conscience et désencombrement.

J’ouvre les yeux sur ma façon de consommer. Simultanément, libérée d’une relation toxique, je me sens enfin adulte et autonome, et je repense ma vision de la féminité autrement qu’à travers les objets, les vêtements, ma collection de maquillage…

Le désencombrement comme thérapie

La suite, c’est un désencombrement fastidieux mais libérateur, plus de moments et moins de biens, une simplification volontaire, beaucoup de réflexions sur mes habitudes. L’envie de partager tous ces changements sur mon blog, The Flonicles, qui petit à petit devient un média sur l’écologie et la consommation raisonnée. Des échanges, une transition que je fais avec mes lecteurs, avec d’autres blogueurs, et avec moi-même.

Puis la concrétisation ces dernières années : l’envie de réaliser, de partager, d’échanger, les conférences et ateliers, mon livre, des contenus de plus en plus riches qui s’adressent aux personnes qui débutent ce cheminement. L’envie aussi de libérer la Femme de la pression de la société, et entre autres du poids de sa garde-robe, pour lui permettre de s’épanouir comme j’ai pu le faire.

C’est pour cette raison que, malgré mon détachement aujourd'hui quant à l'apparence et aux vêtements, je continue à développer régulièrement le thème du désencombrement des vêtements et de la garde-robe capsule. Beaucoup de femmes subissent le poids de cette pression et achètent des quantités astronomiques de vêtements en pensant trouver une solution, alors que la solution se trouve dans la simplification !

Bonne lecture 
Thème de la newsletter de décembre : Le désencombrement du mental

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Le mois prochain, à l'approche des fêtes, je parlerai de désencombrement mental. N'hésite pas à partager cette newsletter avec tes ami.e.s ! 
Petit avant-goût sur le sujet...
Voir la vidéo "Et tout le monde s'en fout - L'auto-sabotage" sur Youtube
 
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