Lecture pour l’étude biblique
Veuillez lire avec un esprit de prière les passages du ministère ci-dessous, qui sont liés à cette leçon.
Le cas présenté au chapitre 6 décrit une scène qui dépeint notre condition. La scène du chapitre 5 et celle du chapitre 6 présentent un grand contraste. Celle du chapitre 5 se déroule dans la ville sainte, tandis que celle du chapitre 6 se déroule dans le désert. Au chapitre 5, la scène se situe près d’une piscine, alors qu’ici, elle se situe au bord de la mer de Galilée. Les personnes dans le premier cas sont face à la piscine alors qu’ici, elles font face à la mer. La piscine indique la guérison proposée par la religion, tandis que la mer signifie la manière de vivre des gens. La personne du quatrième cas était très faible, elle avait besoin d’être guérie et vivifiée, tandis que les gens du cinquième cas sont affamés, ayant besoin de nourriture et de satisfaction. La piscine, partie intégrante de la religion juive, est sacrée ; la mer, qui illustre la société humaine, est profane. La personne qui se tenait près de la piscine était impotente, elle avait besoin d’être vivifiée par la vie et attendait la guérison. Dans ce nouveau cas, les gens sont affamés, cherchant de la nourriture, et ils ont besoin d’être nourris par la vie. (Étude de vie de Jean, message 15, p. 183-184.)
Il est intéressant de remarquer que les cinq pains et les deux poissons furent apportés par un petit garçon et non par un adulte. Cela est très significatif, car le Seigneur veut nous montrer qu’Il est notre vie, non pas comme quelqu’un de grande taille, mais comme quelqu’un de petit. Les pains d’orge tout comme les poissons sont de petits objets, ils représentent la petite taille de Christ pour qu’Il puisse être notre approvisionnement de vie. Les personnes qui cherchaient des miracles pensaient qu’Il était le prophète qui avait été promis (6.14 ; Dt 18.15, 18) et voulaient Le forcer à devenir leur roi (6.15), mais Il ne souhaitait pas occuper une position élevée dans la religion. Il préférait au contraire être des petits pains et des petits poissons, quelque chose de suffisamment petit pour être mangé. Tout cela révèle la petite taille de Christ. Il est suffisamment petit pour que nous puissions Le manger.
Ce chapitre ne souligne pas uniquement la petite taille du Seigneur, mais aussi Sa richesse. Cinq pains seulement sont suffisamment riches pour nourrir cinq mille personnes. Les douze paniers de restes représentent la surabondance des richesses que la vie de Christ pourvoit, et qui nourrit les gens plus de mille fois. Ces cinq pains nourrirent cinq mille personnes, ce qui signifie qu’un seul pain suffisait pour en nourrir mille. Dans la parole, le nombre « mille » représente une unité complète. Par exemple, un jour dans les parvis du Seigneur vaut mieux que mille ailleurs (Ps 84.11). Mille est donc une unité complète. Voilà comment cinq pains peuvent rassasier cinq mille personnes. Cela révèle combien le Seigneur est riche et illimité. La multitude pouvait manger autant qu’elle le désirait, car les provisions étaient illimitées. Même deux petits poissons suffirent pour nourrir toute la foule. (Étude de vie de Jean, mess. 15, p. 189-190, 192.)
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