Alors que d'autres pays européens, comme la France et l'Espagne, les utilisent déjà depuis un certain temps, la Belgique entame la phase finale de son cadre juridique sur les tests rapides. Un projet-pilote a débuté ce mercredi, dans le but de lancer les tests rapides en pratique dans le courant du mois prochain. Ce projet-pilote aura lieu jusqu'au 5 janvier inclus, dans 14 cabinets de médecine générale et six centres de test. À la suite de quoi, une évaluation suivra. Les tests rapides, qui se font également via prélèvement par le nez, mais qui donnent un résultat au bout de 15 minutes, ne peuvent être utilisés que par les personnes qui présentent déjà des symptômes, car l'équipe d'experts estime que le risque de faux négatifs est encore trop élevé chez les personnes asymptomatiques (marge d'erreur de +/- 30 %).
Selon le professeur Goossens, l'objectif est de mettre en œuvre les tests rapides dès la mi-janvier, notamment dans les établissements de soins de santé (tant pour les résidents, que pour le personnel ou les visiteurs), dans les établissements scolaires, par exemple dans une classe où l'on compte un ou plusieurs cas. Pour le monde de l'entreprise, le gouvernement souhaite limiter l'utilisation aux « fonctions critiques », mais ce terme doit encore être clarifié. Le fait est que les tests rapides doivent encore être exécutés par le personnel médical, comme les services de prévention externes, les médecins du travail et les médecins scolaires. Nous n'avons pas encore reçu le feu vert pour les tests rapides « à faire soi-même » et disponibles en pharmacie, comme en France depuis quelques mois.
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