Depuis le lancement de notre campagne GRAINES DE CHANGEMENT pour le développement d'une agriculture durable dans le Makay, nous avons, grâce à vos dons, récolté 25 169€ et il nous manque désormais moins de 10 000€ pour concrétiser l'ensemble du projet.
ON COMPTE SUR VOUS !
D'autant plus qu'en décembre, nos partenaires doublent vos dons.
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ON VOUS DIT TOUT
SUR LA RAISON D'ÊTRE DE CE PROJET
QUEL LIEN ENTRE ALIMENTATION ET BIODIVERSITÉ DANS LE MAKAY ?
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Ces dernières années, nous avons constaté que l’installation de plus en plus durable et régulière de villageois dans les forêts du Makay constitue la principale menace pesant sur ces écosystèmes exceptionnels. En l’espace de quelques semaines, on peut voir des groupes de lémuriens entiers décimés, des pans de forêts abattus ou brûlés pour aménager des parcelles de culture, ou encore pour collecter du miel ou des tubercules.
Ces mouvements de populations sont dus à des périodes de famine elles-mêmes dues à une pénurie de terres agricoles, mais aussi et surtout, à une dépendance totale au riz. En lançant ce projet, nous souhaitons nous associer aux communautés locales pour garantir leur sécurité alimentaire et, de fait, limiter les pressions anthropiques exercées sur les forêts du Makay.
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POURQUOI DES POTAGERS
ET DES RIZIÈRES ÉCOLES ?
Le riz est le principal aliment à Madagascar. Dans le Makay, les populations en dépendent totalement. Malheureusement, sa culture est extrêmement vulnérable aux maladies, aux invasions de criquets et aux aléas climatiques, et surtout, nécessite énormément d’eau. Or, sous l’effet du réchauffement climatique et de la déforestation, on observe ces dernières années à Madagascar et notamment dans le sud-ouest où se situe le Makay, une diminution drastique des précipitations. Ainsi, les villageois sont contraints de plus en plus fréquemment de prendre le chemin de la forêt pour trouver de quoi se nourrir et survivre.
La mise en place de potagers et de rizières écoles permettra de sensibiliser et former les communautés à des techniques de riziculture alternatives offrant un plus haut rendement et nécessitant beaucoup moins d’eau, ainsi qu'à l’usage de semences variées capables de répondre aux besoins lorsque le riz vient à manquer.
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POURQUOI DES CANTINES SCOLAIRES ?
Les écoles des villages aux abords du massif sont délabrées voire inexistantes. Les enseignant·es sont mal rémunérés par l'Etat et contraints de travailler leurs rizières afin d’assurer leur propre subsistance, à moins que les parents ne les financent en nature (rations de riz). Malheureusement, ce n'est que rarement le cas, ces derniers étant eux-mêmes dans une situation difficile et n'ayant par ailleurs pas d'autre choix que de mobiliser leurs enfants pour les aider aux champs. L’illettrisme atteint alors des sommets et altère durablement les perspectives de sortie de la précarité.
La mise en place de cantines scolaires gratuites, alimentées par les potagers et les rizières écoles, favorisera donc la scolarisation. Elle sensibilisera également les enfants à la consommation d’autres aliments plus nutritifs et dont la culture est moins gourmande en eau, tout en luttant contre certaines pathologies dues à des carences alimentaires. Des cuisiniers aidés de quelques villageois volontaires assureront la confection et la distribution des repas.
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POURQUOI DES GRENIERS COMMUNAUTAIRES ?
Les réserves de riz arrivent pratiquement toujours à épuisement avant la récolte suivante (soudure), faisant grimper le cours du riz à un niveau tel que les villageois ne peuvent pas en acheter. A titre d’exemple, en septembre dernier, le cours du riz a explosé de 250% dans le Makay.
L’installation de greniers communautaires aidera les villageois à mieux maîtriser leurs stocks de riz et à pallier l’inflation de son cours lors des périodes de soudure.
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POURQUOI UN OBJECTIF DE 35 000€ ?
Afin de réaliser l'intégralité des 4 volets de ce projet dans l'un des villages du Makay, nous évaluons le budget nécessaire à 35 000€.
Cette somme permet de couvrir l’aménagement des terrains agricoles, la construction et l’équipement des infrastructures (cantine et grenier), les salaires des différents acteurs du projet (agriculteur·trice·s, cuisinier·ère, chef·fe de projet et technicien·ne·s spécialisé·e·s), les diverses formations in situ et ex situ, les frais de transport, etc.
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Votre don vous permet également de bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 % de son montant. Un don de 50 € vous coûte seulement 17 € !
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Amitiés,
Toute l'équipe de Naturevolution
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PS : S'il vous plaît, ne vous offusquez pas de recevoir plusieurs sollicitations dans les prochains jours. Pour que cette campagne réussisse, il nous faut être vus et entendus. Restez avec nous !
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