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 L'ÉDITO  (Re)tour de force de la newsletter
 
 DANS L'ŒIL DES MÉDIAS  « La newsletter permet d’avoir une relation plus étroite avec le lecteur » (Jean Abbiateci, Bulletin)
 
 LA GROSSE DATA  Substack, le succès des newsletters indépendantes

 PAR CORRESPONDANCE   Profession YouTubeur d'État

 L'INFO EN 3 CLICS  Célébrités, prédictions et jalousie

 ET SI ON PARLAIT DE...  Balance ta Rédac, la petite boutique des horreurs

Crise des médias, précarité des journalistes, licenciements dans les rédactions. Autant de raisons qui ont poussé des journalistes à se lancer dans l’aventure du journalisme en solitaire, par la voie de la newsletter.

Longtemps boudé et ringard, le format est revenu en force depuis quelques mois. Comme les podcasts en 2018, les newsletters connaissent un succès grandissant grâce à des plateformes « clés en main » comme Substack ou Ghost. Des rédactions se sont laissé séduire par le format, notamment au moment du début de la crise du coronavirus au printemps. Mais ce sont surtout les journalistes solos qui y ont vu un moyen de lancer leur propre média avec une ligne éditoriale qui leur correspond. Finis les rédacteurs en chef et les pressions de « qui sortira l’info en premier ? ». A l’image de Casey Newton, l’exemple américain de la réussite du lancement de newsletter. Après avoir été l’une des figures emblématiques du site tech The Verge, il a lancé en septembre dernier Platformer, une newsletter quotidienne spécialisée dans les Big Tech accessible sur abonnement (10 dollars par mois). Elle rassemble aujourd’hui 30 000 abonnés, on vous laisse faire le calcul. 

En France, le format newsletter connaît aussi un retour en force non-négligeable. Jean Abbiateci en est la preuve. Cet ancien journaliste du journal suisse Le Temps a démarré il y a cinq mois sa newsletter curieuse Bulletin. Fort de ses 10 000 abonnés, il compte sur des articles originaux et positifs pour rassembler des lecteurs qui cherchent à s’informer différemment. Il nous confie cette semaine dans La Média’Tech sa vision et ses espoirs  pour le futur de ce format à part entière. Véritable pas de côté journalistique, les newsletters à succès traitent souvent des sujets de niche. Comme le Vert média, la newsletter de l’actualité écolo ou Peak TV, la newsletter spécialisée sur les séries TV, gérée par Anais Bordages, cofondatrice de Buzzfeed France.

Lancer une newsletter, c’est une aventure et un sacré pari pour un journaliste. Le plus gros défi : la monétisation. Ce format permet de mettre en avant une info spécialisée et d’instaurer une nouvelle proximité avec le lecteur mais le taux d’engagement et de clics sur les articles est souvent faible. Certains proposent un modèle payant mais tous les lecteurs ne sont pas encore prêts à franchir le pas de l’abonnement. Peut-être n’est-ce qu’une question de temps. En attendant, à vous de trouver celles qui vous correspondent le mieux - sans oublier de lire La Média’Tech toutes les deux semaines évidemment.
 

Margaux Vulliet

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« La newsletter permet d’avoir une relation plus étroite
avec le lecteur »

La newsletter cartonne et cette année a confirmé plus que jamais le succès de ce format. Jean Abbiateci est le fondateur de Bulletin, un nouveau média « curieux et optimiste » de newsletters qui s’est lancé en juin dernier. L’ancien directeur adjoint du Temps et fondateur de Heidi.news explique pourquoi l’email est un média comme un autre, avec un véritable potentiel pour 2021.
 

Pourquoi se lancer spécifiquement dans la newsletter ?

J’ai travaillé pour les newsletters de différents médias et je m’étais rendu compte que c’était un format adapté au mode de vie des gens qui ont une consommation beaucoup plus fragmentée de l’information : cinq minutes avec le café, une demi-heure avec le transport, etc. C’est un format simple, léger et pas compliqué à mettre en place. Dans un monde où on a de moins en moins de temps, la concision intelligente est un vrai atout à mettre en avant.

Comment travaille-t-on pour une newsletter ?

C’est presque un petit média en soi. On y travaille de la même manière qu’un média classique. La seule différence est le format : il se prête plus à quelque chose de très court, avec beaucoup plus de renvois vers de l’information à travers des liens. C’est aussi écrire de manière différente, en répondant au format mobile. Mais c’est la même exigence de qualité. On doit développer une vraie ligne éditoriale et surtout ne pas faire des newsletters automatisées, sans âme.

Quel avenir pour le marché de la newsletter ?

Il y a des nouveaux acteurs qui se développent. Par exemple Substack rencontre du succès et ça transforme un peu le marché. Avant, la newsletter était un média créé de toute pièce par une rédaction. C’est toujours le cas mais maintenant il y a plein de newsletters indépendantes. C’est comme s’il y avait plein de petites rédactions qui poussaient à droite, à gauche. Si ça cartonne, ce n’est pas tant en raison de l’outil newsletter mais plutôt des offres éditoriales proposées qui répondent à une demande bien précise. La newsletter n’est peut-être qu’une mode, mais celles qui ont une vraie offre survivront au support. Aussi, la newsletter permet d’avoir une relation plus étroite avec le lecteur que sur un site internet. Après, il faut aller les chercher et c’est ce qui est le plus difficile.

« Je crois beaucoup
au média "compagnon",
 qui va te servir dans ta vie personnelle »

Est-ce qu’un modèle économique de la newsletter est en train de s’imposer ?

Aujourd’hui on observe une fragmentation des émetteurs. Le plus souvent c’est gratuit et certaines sont payantes. Je pense que plus t’apportes de la valeur à tes lecteurs, plus c’est facile de les faire payer. Il y a le modèle de l’abonnement obligatoire comme pour les vrais médias, tel que Brief.me. Et il y a celui de proposer du contenu premium, en plus du gratuit, à la petite partie des lecteurs qui voudront soutenir le média. C’est par exemple le cas de la newsletter féministe Les Glorieuses qui se subventionne grâce à son club de lecteurs.

Est-ce que vous êtes dépendant des GAFAM ?

Quand tu es une newsletter, tu es un peu moins dépendant que les autres formats. Il faut plus de temps pour avoir des abonnés fidèles certes, car il y a une forte demande d'engagement, mais tu es moins dépendant des GAFAM parce que le mail est un outil où il n’y a pas trop « d’algorithmie ». Si les gens sont abonnés, ils vont recevoir le mail, ce qui n’est pas vrai sur les autres réseaux sociaux où les contenus sponsorisés ont pris le pas sur le reste.

Pourquoi avoir commencé l'aventure Bulletin par une newsletter d’information positive ?

J’ai longtemps travaillé pour des médias très sérieux. Puis en discutant avec les lecteurs, j’ai remarqué qu’ils se plaignaient du climat anxiogène. Moi c’est un constat que je fais aussi sur le plan personnel : l’information en général, ça me déprime. Avec Bulletin, le but n’est pas de faire du contenu niais, mais c’est de s’intéresser aux choses qui fonctionnent, en adoptant un ton plus optimiste. C’est poser un regard optimiste sur l’actualité. J’aime le journalisme de solution.

Quelle est la suite de Bulletin ?

Au début de l’année, on va lancer 3 nouvelles newsletters. Une de culture générale, une sur un mélange entre la science et la psycho. Et une troisième sur la parentalité. Toujours avec le même esprit : à la fois des informations qui font rire, sourire et qui font réfléchir. Le principe sera le suivant : offre gratuite pour recevoir une newsletter et abonnement payant si l'on veut toutes pouvoir les lire. Je crois beaucoup au média « compagnon », qui va te servir dans ta vie personnelle et qui va aussi t’ouvrir à d’autres choses. A terme je verrais bien 7-8 newsletters pour Bulletin. L’objectif étant de fabriquer un média « à la carte » où les gens peuvent composer leur média un peu comme ils veulent, en payant 4-5€ par mois.
 
Propos recueillis par Antoine Couillaud



La Corée du Nord teste de nouvelles méthodes pour essayer de soigner son image. Depuis un an, le pays multiplie les campagnes de communication sur YouTube, avec en ligne de mire une augmentation du tourisme sur son sol. Mais, malgré des contenus soft en apparence, la propagande d’État n’est jamais bien loin.
 

« Salut mes chers amis, j’espère que vous allez bien en cette belle journée d’avril ! » La phrase d’intro’ a tout d’une entrée en matière de Tibo Inshape. Mais non, après une trentaine de secondes de musique entraînante, de prises de vue attrayantes et un montage tout à fait honorable, c’est Un A et son anglais irréprochable qu’on retrouve à l’écran. Ce nom ne vous dit rien et c’est bien normal, car Un A est une YouTubeuse nord-coréenne.

Dans sa grande quête de reconnaissance internationale et de normalisation, la Corée du Nord a drastiquement changé sa manière de communiquer avec le reste du monde, et a investi YouTube. Les démonstrations de force, à grands coups de parades militaires et d’acclamations du suprême leader Kylo R...  Kim Jong-Un, ont progressivement laissé la place à des contenus plus soft, basés sur la promotion de la culture locale.

Une vitrine alléchante

Sur sa chaîne Echo of Truth, « l’écho de la vérité » - qui a été récemment supprimée par Google pour « des raisons non spécifiées » puis rouverte - , Un A présente le « quotidien normal » des Nord-Coréens à Pyongyang. Elle comptabilisait plus d’1.5 million de vues avant d’être retirée. Au programme, des VLOGs lifestyle en anglais pour délivrer une image plus positive de la capitale de la Corée du Nord : visite du métro rénové, dîner au restaurant et sortie shopping dans un centre commercial dernier cri. Les rues sont animées, les gens bien habillés, un décor à des lieues de l’image que renvoie habituellement la Corée du Nord, entre famine chronique et retard technologique.
 


             La YouTubeuse Un A de la chaîne Echo of Truth dans son émission d'information « What's up Pyongyang ? »

La chaîne New DPRK - pour Nouvelle République Démocratique Populaire de Corée - véhicule également l’image d’un pays neuf dans ses vidéos sous-titrées en anglais, avec près d’un million de vues. On y fait l’éloge de l’industrie nationale, de l’architecture, des paysages et des sites touristiques, mais aussi de l’art local, de la santé et de l’éducation. Aucun aspect n’est négligé, la Corée du Nord apparaît en tant que nation moderne, riche de ses paysages, de sa culture et de son histoire. La vitrine est alléchante, à quelques détails près.


        Vidéo spéciale architecture nord-coréenne par la chaîne New DPRK, avec mention au « grand leader Kim Il-Sung »

Une légèreté de façade

En effet, si l’armée et Kim Jong-Un ne se manifestent que très rarement à l’écran, le spectre du pouvoir nord-coréen y est omniprésent. Il ne faut pas s’y tromper, l’usage systématique de poncifs et la glorification du régime restent de mise. Les images diffusées sont soigneusement sélectionnées, les témoignages sont toujours flatteurs. L’angle a changé, mais le contrôle de l’information demeure le même. D’ailleurs, les commentaires sous les vidéos YouTube des deux chaînes sont désactivés, symptôme d’un gouvernement qui continue de diriger ses médias d’une main de fer. 

                                                                                                                              Théo Mattiolo

Facebook veut développer un outil vidéo appelé « Super » permettant aux spectateurs d’interagir avec des influenceurs et des célébrités sur des lives. Les influenceurs pourraient vendre des « services » comme poser des questions en direct, prendre des selfies ou simplement participer à l’appel vidéo. Ils pourraient aussi en profiter pour vendre des produits digitaux. Le produit est en phase de test, a confirmé la porte-parole de Facebook à Bloomberg et s'inspire directement de l’appli Cameo dans laquelle des célébrités font des messages vidéo personnalisés en échange de centaines de dollars. 
 

La newsletter Médias de Datagif a publié ses prédictions sur les tendances des médias pour 2021. On parle des tendances techniques : présence sur les réseaux sociaux, accessibilité, regroupement des newsletters. Mais aussi de tendances de contenu comme une éditorialisation croissante des médias et l’avènement de l’actualité « slow » et bienveillante. Et si vous en voulez encore ? Il existe le même format en anglais préparé par le lab d’innovation journalistique d’Harvard : le Nieman Lab. Au programme : des dizaines d’articles sur l’avenir des médias, du futur rôle crucial de Spotify dans la distribution du news à l’appétit des grosses boîtes tech dans la presse locale, tout y est ! 
 


La section Businessweek de Bloomberg publie tous les ans une liste avec les contenus d’autres médias qu’ils ont aimés. Sur cette « liste de la jalousie », les éditeurs de Bloomberg exposent avec un ton léger et humoristique les articles dont ils sont « jaloux ». Sous chaque titre, l’éditeur félicite l’auteur de l’article en question et explique pourquoi selon lui sa production a tout d’un contenu journalistique remarquable.
 


Manuela Mancheno 


Sur ses réseaux sociaux, le collectif Balance ta Rédac publie presque quotidiennement des témoignages de harcèlement ou de discrimination dans les médias. Après un mois et demi d’existence, leur page Instagram compte déjà plus de onze mille abonnés. 
 
Faire défiler le compte Instagram de Balance ta Rédac (BTR), c’est s’offrir un aperçu peu glamour du paysage médiatique. Son premier post, en date du 14 novembre, concerne des propos misogynes à Loopsider. « On en a marre d’avoir que des mecs, on a besoin de seins », peut-on lire dans un encadré blanc sur fond rose. Des propos rapportés qui donnent le ton des publications suivantes.

À ce jour, le compte Instagram @balancetaredaction recense une petite soixantaine de publications et plus de cinq cents stories, auxquelles s’ajoute un compte Twitter depuis décembre. En tout, ce sont au moins une quarantaine de médias qui sont concernés par des accusations de harcèlement, de racisme, de LGBTphobie, de misogynie, de sexisme, de grossophobie ou de validisme. Sont également visées par certains témoignages quatre écoles de journalisme, ainsi que l’association féministe Prenons la Une.
 
Quelques exemples de publications Instagram de Balance ta Rédac
 
Partant de l’observation que « faire bouger les choses en interne, c’est hyper compliqué » et que « si on parle, on est grillé », le collectif s’est inspiré de Balance ton agency, un compte Instagram similaire dans le secteur de la pub. Selon Baptiste*, membre du collectif et ancien salarié du groupe Lagardère, plusieurs journalistes anonymes, anciens ou en poste, se relaient derrière ce compte. 

« On essaie toujours d’avoir trois témoignages (qui se recoupent, ndlr) », explique le journaliste. Pour BTR, l’objectif est triple. « Ce qu’on aimerait dans l’idéal, c’est qu’il y ait une enquête en interne, qu’on dégage les harceleurs et harceleuses, et qu’il y ait une nouvelle culture d’entreprise ». 

Un accueil plutôt tiède

Si le collectif fait parler de lui, les syndicats et associations de journalistes restent perplexes. « Balance ta Rédac, ce ne sont pas des interlocuteurs en entreprise. Ils n’ont pas vocation à régler les problèmes », fait remarquer Antoine Chuzeville, secrétaire général du Syndicat national des journalistes (SNJ).

À Prenons la Une (PLU), on considère le travail de Balance ta Rédac
« complémentaire » à celui de l’association, et ce malgré les contestations du collectif il y a trois semaines.  « BTR fait du recueil de témoignages pour épingler des médias, défend Marine Périn, porte-parole de Prenons la Une. À PLU, on n’a pas cette vocation mais on milite autrement pour l’égalité dans les rédactions. »

Malgré une naissance récente, BTR commence à faire bouger les choses.
« Certaines situations nous ont alertés et le SNJ enquête. », note Antoine Chuzeville. Quant aux accusations de harcèlement qui visent PLU, « On a pris au sérieux cette alerte-là, assure Marine Périn. Les médiatrices se sont saisies pour lancer une enquête en interne. » Des investigations parfois rendues difficiles par l’absence de noms dans les publications.


Trois exemples de témoignages rendus anonymes et publiés par Balance ta Rédac

Selon Pierre Savary, directeur de l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, l’anonymat « permet de libérer la parole » mais peine à faire avancer les affaires. « Je ne peux pas faire grand chose, observe-t-il alors que l’école est concernée par deux témoignages. C’est une porte d’entrée. Elle a le mérite d’exister mais elle est insuffisante. »

Côté médias, seules les rédactions de Loopsider et Les Échos Start ont jusqu’ici répondu aux accusations avancées, d’après les publications du collectif. Balance ta Rédac a néanmoins reçu plusieurs menaces et annonces de procès en diffamation de la part d’autres mis en cause.
 
Thibault Petit

*Le prénom a été modifié afin de préserver son anonymat

Vous travaillez dans les médias et vous êtes victime
de harcèlement ou de discrimination ?

Quelques contacts utiles

Syndicat national des journalistes (SNJ)
stopharcelement@snj.fr

Prenons la Une (PLU)
allosexisme@prenonslaune.fr
(adresse sécurisée)

Association des journalistes lesbiennes, gays, bi·e·s, trans et intersexes (AJL)
contact@ajlgbt.info
Également joignable sur Twitter et Facebook (@ajlgbt)

Balance ta Rédac
balancetaredaction@gmail.com
Également joignable sur Instagram (@balancetaredaction)
et Twitter (@balance_taredac)

À vous de choisir !
La prochaine fois, et si on parlait de...

 

1) Journalistes influenceurs. Nous sommes de plus en plus nombreux à suivre les journalistes sur leurs réseaux sociaux. Sur son compte Instagram, Hugo Clément se rapproche par exemple du million d'abonnés ou Samuel Etienne devient la nouvelle coqueluche de Twitch. Le futur du journaliste sera-t-il
influenceur ?   Cliquez ici (1)

2) TF1 et son 13 heures. Marie-Sophie Lacarrau reprend les rênes du JT de Jean-Pierre Pernaut en ce début début d'année 2021. Le journaliste en était le présentateur depuis 1975. Cliquez ici (2)

3) Licenciements à Canal+. Le commentateur Stéphane Guy est à son tour viré de la chaîne pour avoir soutenu Sébastien Thoen. Il y a un mois, l'humoriste était licencié pour avoir moqué L'Heure des Pros de Pascal Praud sur CNews. Une pétition a déjà été lancée pour son retour  Cliquez ici (3)

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C'était le troisième numéro de La Média'Tech saison 4 !

Toute l'équipe de La Média'Tech vous remercie de votre fidélité et vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année. En attendant, on vous dit à l'année prochaine, et plus exactement le 11 janvier pour la prochaine newsletter.
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Antoine Couillaud, Augustin François-Poncet, Manuela Mancheno, Théo Mattiolo, Thibault Petit, Margaux Vulliet. 

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