Études bibliques Éditions CdV

Lecture pour l’étude biblique
Veuillez lire avec un esprit de prière les passages du ministère ci-dessous, qui sont liés à cette leçon.

La Bible est très cohérente et régulière. Si nous la lisons avec discernement et avec la vision céleste, nous découvrirons qu’elle commence par la vie et l’édification. Nous voyons la vie et l’édification dans le chapitre 2 de la Genèse. La vie fut introduite immédiatement après la création de l’homme. Après avoir créé l’homme, Dieu le plaça dans le jardin d’Éden, devant l’arbre de la vie (Gn 2.7-9). Après avoir mentionné l’arbre de la vie, la Bible nous montre un fleuve de vie ainsi que trois matériaux précieux : l’or, le bdellium qui est une perle, et l’onyx, une pierre précieuse.

L’Apocalypse parle aussi de la vie : « À celui qui vaincra je donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est dans le paradis de Dieu » (Ap 2.7). Cela est certainement en rapport avec l’arbre de vie mentionné dans Genèse 2. Apocalypse 2.17 dit : « À celui qui vaincra je donnerai de la manne cachée, et je lui donnerai une pierre blanche. » Ce verset parle d’une pierre qui, selon la Bible, n’a d’autre but que l’édification. Dans les deux derniers chapitres de l’Apocalypse (qui sont les deux derniers chapitres de la Bible), nous voyons l’édifice de la Nouvelle Jérusalem. Dans la Nouvelle Jérusalem, le fleuve de vie coule et l’arbre de vie croît sur les bords des eaux du fleuve (Ap 22.1-2). Ainsi, il est évident que la Bible finit comme elle a commencé, c’est-à-dire avec la vie et l’édification.

Nous avons vu que la Bible commence et finit avec la vie et l’édification. L’Évangile selon Jean, ce pont entre le commencement et la fin de la Bible est aussi un livre de vie et d’édification. Quelques phrases du premier chapitre de cet Évangile nous en convaincront : « Au commencement était la Parole […] En elle était la vie » (Jn 1.1, 4). L’Évangile selon Jean ne dit pas : « Au commencement était la doctrine, et en elle était la connaissance. » Non. Il dit qu’au commencement était la Parole, que la Parole était Dieu et qu’en Elle, la Parole qui était Dieu, était la vie. On trouve donc la vie dans le premier chapitre de Jean. De plus, le verset 42 du même chapitre nous parle d’une pierre. Lorsque Simon fut amené au Seigneur par son frère André, il reçut un nouveau nom, Céphas, qui signifie « pierre ». Dans le même chapitre, nous lisons qu’en Lui, le Seigneur, était la vie et aussi que l’un de Ses disciples devint une pierre. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la vie non seulement vivifie, ravive et régénère, mais qu’elle transforme également. La vie transforme le croyant en une pierre.

Il nous faut lire la Bible attentivement. Dans Genèse 1, Dieu était seul. À la fin de l’Apocalypse, Dieu est au centre de la ville sainte, la Nouvelle Jérusalem, qui est Son agrandissement. Au commencement, nous voyons Dieu, mais sans expansion et sans agrandissement. Cependant, au cours des siècles et des générations, Dieu s’est œuvré dans Son peuple élu. À la fin, nous deviendrons tous Son édifice, qui n’est rien d’autre que l’agrandissement de Dieu Lui-même. Cet édifice sera donc l’expansion corporative de Dieu. Il s’agit de l’édifice de Dieu[…] C’est là exactement ce que l’Évangile selon Jean nous révèle, à savoir que le Dieu trinitaire se dispense dans les croyants, et que tous Ses croyants deviennent Son agrandissement, le résultat d’une telle dispensation et d’une telle infusion du Dieu trinitaire en eux. Cet agrandissement du Dieu trinitaire est l’expansion, l’édifice et l’expression de Dieu. (Étude de vie de Jean, mess. 1, p. 1-6.)