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Vendredi 22 janvier 2021
L'OPEN DE FRANCE DÉCONFINÉ ?
On l'avait annoncé confiné au mois dernier, le voici déconfiné : l'Open de France pourrait bien se tenir ! On vous envoie à l'interview de Pascal Grizot, élu Président de la FFGolf.
Voici l'entretien sur Golf+ Le Mag !
# AGREF : À LA RENCONTRE DE JULIEN LACROIX
Le Billet Vert vous emmène au long cours à la découverte de la communauté de l'Agref. Nous sommes allés à la rencontre de Julien Lacroix, greenkeeper du golf d'Aix-Marseille.

Quel est votre parcours ?
« A 32 ans, je suis dans ma 14e année dans le golf. J’ai connu plusieurs expériences après ma formation d’intendant de golf à Dunkerque de 2007 à 2010 : tout d’abord comme jardinier au golf de la Sainte-Victoire, puis en formation greenkeeper au golf de Terre Blanche (2 ans). J’ai occupé le poste de greenkeeper au golf d’Aix-en-Provence (5 ans) et enfin au Golf d’Aix-Marseille (depuis 4 ans). J’ai la chance d’avoir connu aussi bien des golfs haut de gamme que des plus petites structures, ce qui me permet d’avoir une vision plus large de mon métier.



Présentez-nous votre équipe !
« Mon équipe est constituée de 6 personnes dont 5 jardiniers. Deux d’entre eux ont le diplôme de jardinier de golf, les autres sont présents depuis 20 ans et ont été formés sur place. A mon arrivée il y a 4 ans, j’ai remplacé un greenkeeper qui était présent depuis 48 ans. Les âges s’échelonnent de 22 à 50 ans. Cette équipe est stable. Notre souhait serait de la fidéliser car il est compliqué de recruter des jardiniers polyvalents. Si je devais le faire je passerais une annonce via l’AGREF, et j’utiliserais le bouche-à-oreille, car ce métier est trop spécifique pour s’adresser à Pôle Emploi.
 
Quelles sont les principales opérations pour vous en dehors des classiques rituels saisonniers ?
« Nous effectuons de très gros travaux depuis 3 ans : nous avons décidé d’investir pour redonner un coup de jeune au parcours, car peu d’actions avaient été menées depuis 20 ans. C’est important pour fidéliser les membres et en recruter de nouveaux.
Tous les départs ont été quasiment refaits, dont la plupart en enrochement pour donner de la hauteur et du visuel.
De même, de nouveaux bunkers ont été créés pour apporter un peu de difficulté. Etant moi-même golfeur, je suis très attentif à la qualité de jeu pour nos membres et les clients extérieurs.            

Notre golf existe depuis 1935 mais, depuis, une zone de bureaux s’est implantée autour : à défaut d’avoir un environnement parfait, nous insistons donc sur la qualité du parcours. Nous avons une bonne réputation pour nos greens fermes et rapides et également nos fairways.   

Autre évolution capitale, nous laissons pousser des hauts roughs de 80 cm à 1 mètre entre les trous pour donner un aspect visuel proche d’un links et ajouter une autre difficulté car notre golf est plat. Le résultat semble très apprécié.
 
Parallèlement, le système d’arrosage a été entièrement rénové pour 1,2 M€. Il avait 38 ans ! Nous aurons terminé ce point dans 2 mois. Nous avons retenu le dernier système Rainbird, avec pour objectif de réaliser des économies d’eau en arrosant uniquement les zones de jeu. Nous avons déjà testé ce point l’hiver dernier avec satisfaction. Nous avons mis beaucoup plus d’arroseurs pour arroser moins longtemps.
Nous avons également effectué un drainage de surface sur la totalité des fairways et avons apporté 1400 tonnes de concassé type couscous, car notre sol est très argileux, ce qui rend l’évacuation d’eau difficile, et le résultat est à la hauteur de nos attentes.
Enfin, le practice a été modifié. Nous réalisons la chance d’avoir eu les moyens pour faire ces travaux, mais un temps d’arrêt paraît nécessaire maintenant pour nos membres.
 


Quelles sont les principales évolutions de votre métier ?

« Depuis mes débuts, le sujet de l’entretien des parcours est devenu assez critique parce que les golfeurs comparent notre pays ce qu’ils voient à l’étranger (Maroc, Chine, Dubai…) ce qui n’est pas réaliste car nous ne disposons pas de la même masse salariale ! Nous devons faire comprendre aux golfeurs qu’il n’est pas possible d’avoir un parcours parfait toute l’année, car les contraintes sont nombreuses et variées d’une saison à l’autre. La ressource la moins durable est l’eau, il faut expliquer qu’on ne peut plus la surconsommer.
Du côté des produits phytosanitaires, j’en utilise très peu et ne traite qu’en cas d’urgence et en curatif plutôt qu’en préventif.
 
Notre golf associatif réunit 500 membres : la moitié de mon temps est consacrée à l’explication de notre travail, ce que la plupart comprennent. Par exemple que leur cotisation devrait fortement augmenter si on devait avoir une masse salariale comparable aux golfs des pays étrangers.
Notre objectif reste d’être meilleur que les golfs qui se situent autour de nous, même si on est collègues.
 
Comment cohabitez-vous avec les golfeurs, pouvez-vous nous donner un aperçu de la tendance actuelle ?
« Je trouve que le métier de greenkeeper est en danger car l’exigence est plus forte de la part des golfeurs. Ce qu'ils retiennent le plus, c’est l’état des greens. Même si un parcours de golf est un ensemble global. Depuis 10 ans, c’est la course aux greens fermes et rapides. Ce qui ajoute davantage de contraintes. Doit-on faire plaisir à 5% des membres (du meilleur niveau) qui exigent des greens rapides alors que la majorité n’en a pas besoin ? Ce qui compte par-dessus tout pour moi, c’est de proposer des greens en bon état. De plus, il est impossible de maintenir des greens rapides toute l’année.
 
En conclusion ?
« L’important c’est de communiquer pour faire accepter aux golfeurs que le parcours ne soit pas tout le temps parfait. En France, les équipes de terrain font leur maximum, mais nous avons des contraintes différentes, avec moins de moyens et moins de personnel. Notre objectif est de fournir un parcours de bonne qualité le plus longtemps possible tout au long de l’année ».

 
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Julien Benneteau, capitaine de l’équipe de France de Fed Cup et frère d’Antoine, l’auteur du précieux Dictionnaire amoureux du tennis, sera le président de la 5e édition des Trophées du Golf, qui seront l’acte inaugural de la National Golf Week, le 31 mars, au Golf National. 300 personnalités du monde de la petite balle blanche suivront les mots du capitaine de la petite balle jaune. Golf+ en assurera la diffusion en direct !
Il se passe toujours quelque chose à la National Golf Week, la grande fête du golf, qui aura lieu du 30 mars au 3 avril 2021 au Golf National à Saint-Quentin-en-Yvelines.

Voici les dernières nouvelles de l'événement :
 
- le National Match Play (tournoi professionnel en alliance et en match play) sera disputé par 32 duos les 1er et 2 avril sur les 6 trous mythiques de l'Albatros (1-2-15-16-17-18). De nouveaux inscrits sont venus enrichir un plateau déjà très prestigieux.

Citons par ordre alphabétique : Romain Béchu, Jean Bekirian, Grégory Bourdy, Christophe Brazillier, Christian Cévaër, Ugo Coussaud, Frédéric Dauchez, Mathieu Decottignies-Lafon, Edouard Espana, Raphaël Eyraud, Marc Farry, Anthony Grenier, Grégory Havret, Raphaël Jacquelin, Joanna Klatten, Jeongweon Ko, Christophe Pottier, David Ravetto, Antoine Rozner, Agathe Sauzon, Fabrice Tarnaud, Antoine Taupin, Jean Van de Velde... la suite au prochain numéro.

Le centre d'essais et de fitting proposera 28 postes sur le practice du Par animés par Acushnet (Titleist et Scotty Cameron), Callaway-OdysseyCobraInesisMizunoPingSrixon-Cleveland-XXIOTaylor Made et Wilson
Ces marques seront également sur le grand putting green et la chipping zone (près du départ de l'Aigle) pour vous permettre d'essayer tous les nouveaux putters et wedges.

C'est au total une centaine de marques qui seront présentes dans l'espace Ryder qui proposera près de 3000 m² d'exposition avec les chaines et réseaux de golf, les distributeurs, l'habillement et les accessoires, le tourisme, l'art de vivre...pour le plus grand bonheur des visiteurs.

De nombreuses animations seront proposées par ailleurs :
- des concours de putting ou de chipping avec des lots à la clé,
- des conférences animées notamment par Rémy Bedu pour PGA France,
- des contests contre des pros European Tour,
- une compétition en double réservée aux femmes sur l'Aigle jeudi 1er avril
- une compétition en double réservée aux seniors sur l'Aigle vendredi 2 avril
- un pro-am sur l'Albatros samedi 3 avril.

Davantage de précisions à venir dans le prochain Billet Vert ou sur le site officiel de l'événement.
Pour y participer n'hésitez pas à écrire à Valentine.
Je désire follement m'abonner au Billet Vert
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FFGOLF, MON UNDER ARMOUR
Par le truchement de son distributeur français, Alpha Hydrae SAS, Under Armour est Partenaire technique chaussures de golf du haut niveau de la FFGolf depuis ce premier janvier. La marque américaine n’équipera donc plus seulement Jordan Spieth et Matt Fitzpatrick, mais aussi nos petits et grands Bleus sur les circuits. Le Directeur Général d’Alpha Hydrae Distributeur Exclusif Under Armour Golf en France, Franck Foreau, précise que UA est autorisé à doter les joueurs et joueuses des équipes de France et les staffs des centres de performance et des équipes de France. La Direction Générale du Billet Vert, Première Newsletter du Business de la Communication et du Marketing du Golf s’en réjouit.
Et si ces chaussures font marcher aussi vite qu’elles ont été rapides à pénétrer le marché (Under Armour a débarqué chez nous en 2018), c’en est ter-mi-né du jeu lent !
Plus d’infos : www.ah-brands.com

 
# Swing féminin, un mag digital !

Il l’a fait ! Après 13 ans d’activité golfique au féminin sur le site internet swing-feminin.com et après avoir développé une communauté de 25 000 visiteurs uniques, Thierry Plassais a édité son premier magazine digital. Stylé !
Le rédac’ chef est Franck Crudo, et l’ouvrage est fort belle. Les sujets voyages boostés par lesplusbeauxgolfs.com sont si jolis qu’ils donnent presque envie d’aller faire un test PCR juste pour voir si on a le droit de rêver de l'île Maurice.
"Clounch, aïe", répond le sinus.
Swing féminin, le mag !

#TRUMP, LE CAPITOLE, LE GOLF ET UN DÉSAMOUR

Vous allez croire qu’on s’acharne… et vous auriez presque raison de le penser. Disons plutôt qu’on embraye le pas d’un sujet qui fait fureur à travers la planète golf.
Le sujet est Donald Trump, le golf, ses golfs et le monde qui l’entoure. Le désormais ancien Président américain a fait ce qu’il fallait pour creuser des tranchées dans la pensée. Alors on sort le 4x4, l’échelle de corde, et on essaie de comprendre ce qu’il s’est passé autour de ces tranchées.     

Du golf, Donald n’aura pas fait que sa passion, à laquelle il a consacré entre 87 et 94 voyages lors de sa première année, selon des médias US. On ne va pas se mentir : on n’a pas posé les questions en direct au former POTUS, on va donc s’appuyer sur des fabricants de fake news qui ont pignon sur rue aux Etats-Unis comme ailleurs.       

Trump a joué au golf, comme l’ont fait Barack Obama et Jimmy Carter en leur temps, mais il en a également fait un outil politique. Il a même mêlé les deux, n’hésitant pas à citer ses parcours, Bedminster notamment, lors de discours à l’ONU.

Bedminster, dans le New Jersey c’était sa résidence d’été quand son golf de Mar-a-Lago, Floride, était sa résidence d’hiver. Bon, en 2019, les droits d’entrée à Bedminster sont passés de 200 000 à 450 000 dollars. Un esprit malin y verrait une manœuvre alors qu’il s’agissait probablement d’un alignement sur l’inflation. A moins que les lobbyistes aient compris qu’ils pouvaient y trouver l’occasion d’approcher le Big One ?  

Sa passion pour le golf a eu un coût pour les Etats-Unis, outre les logiques moyens de sécurité et de transport : les USA auraient dépensé 150 000 euros en location de voiturettes pour transporter ses équipes de sécurité, selon The Indian fake news Express, toujours très informé des choses du golf. S’ils ne faisaient pas tous 120 kilos de muscles, ils auraient pu monter à quatre par voiture, ça aurait réduit l’addition par… quatre.

Sur ses parcours, Trump a accueilli des chefs d’état : le Premier Ministre chinois, l’ancien Premier Ministre japonais, l’influent Shinzo Abe ; la rumeur raconte qu’un Premier Ministre australien a demandé à Greg Norman le 06 de Trump et que, à l’inverse, l’ancien Premier Ministre Néo-Zélandais a reçu du POTUS un message à transmettre à la légende néo-zélandaise Bob Charles. Des rencontres sur le parcours auraient été organisées avec deux anciens présidents colombiens, à fins diplomatiques, selon le fake news site www.mcclatchydc.com. Un coup de lobbying sous-terrain et golfique aurait aussi été mené par Elliot Broidy, qui a plaidé coupable dans d’autres affaires de lobbying interdit… mais il a fait partie des 74 bénéficiaires de grâces présidentielles de dernière minute.

Bref, il s’en est passé, des choses sur les parcours fréquentés par Donald Trump, en quatre ans de présidence. Il s’en est vu, malgré les camions que les services secrets auraient disposés le long des clôtures pour masquer le swing de Donald Trump des regards des photographes. Mais ce que le Président a cherché à faire, surtout, c’est à faire abattre les arbres qui avaient l’audace de repousser ses slices. Dans sa voiturette, une bombe de peinture rouge lui permettait de marquer le coupable, abattu le lendemain. 

Enfin, avant de s’en aller, Donald Trump a aussi accordé la Médaille présidentielle de la Liberté, au lendemain de la prise d’assaut du Capitole, Annika Sorenstam et Gary Player ont été décorés. Tiger Woods, Dustin Johnson et Bryson DeChambeau ont fait partie de ces joueurs qui n’ont pas tourné le dos au bienfaiteur.

Et, malgré tout ça, le monde du golf n’a pas tardé à tourner le dos au POTUS. Au lendemain du « Capitole Gate », la PGA of America a voté « le droit de résilier l'accord consistant à organiser le Championnat PGA 2022 au Trump Bedminster ». A plusieurs reprises, ses saillies ont fait l’objet de « sanctions » de différents organisateurs. Une remarque désobligeante (on va dire ça comme ça) sur les immigrés mexicains avait mené l’USPGA à l’annulation du PGA Grand Slam au club Trump National de Los Angeles ; le PGA Tour avait envoyé le World Championship au Mexique plutôt qu’au Doral, à Miami, en 2017. Le Royal & Ancient a tourné le dos à Turnberry, un autre fief de Trump, arguant qu’il convenait que le jeu de golf ne soit pas mêlé à d’autres histoires qui auraient fait tampon à la valorisation du golf. Ainsi, Turnberry ne serait plus l’hôte d’un British avant les calendes mexicaines. Le business en prend un coup aussi : la mairie de New York a rompu le contrat qui la liait à Trump Organization, gestionnaire de deux patinoires à Central Park et d’un terrain de golf dans le Bronx. Cela représente 17 millions de dollars par an, selon Valeurs fake news  Actuelles. Ca fait cher les 11 780 voix que n’a pas su trouver la Géorgie !

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# MULLIGAN
Comme un nouveau départ, l'ADGF vous propose notre rubrique MULLIGAN pour tout savoir des mouvements au sein des clubs.

De retour du pays où on joue avec un bâton sur le vert (un indice : il y a une feuille d'érable sur le drapeau), Pierre Pelard (ex-Vaucouleurs) va prendre la direction du Golf de Mont-de-Marsan.
De son côté, Eric Delsarte prend la direction du Golf de Fourqueux.

Pour connaître toutes les offres publiées par l'ADGF, c'est par ici !
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Antoine Robin                        Frédéric Pelatan
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