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- Brigitte, si tu nous lis...  -
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Chilowé
L'ÉDITO DE LA SEMAINE
Par Toucan Loufoque
 
« Il faut protéger la nature ». Vraiment ? Avec mon acolyte Castor, on répète en boucle que c’est la raison pour laquelle on cherche à mettre tout le monde dehors. En incitant un maximum de personnes à passer plus de temps dans « la nature », on les pousse à mieux la connaître afin de mieux la « protéger ».

Si je mets des guillemets dans tous les sens, c’est parce que les mots sont le reflet de nos idées, et qu’aujourd’hui on n’est plus sûrs d’avoir les idées aussi claires… 

Les responsables de cette crise de foi ? Ils sont auteurs, ils s’appellent Jean-Marc & Baptiste (si on enlève Marc, ça donne J&B et potentiellement une crise de foie). On entend de plus en plus parler de ces deux bonhommes qui traitent de notre rapport au monde animal et mettent le doigt là où ça fait mal.

Dans Carnage, Jean-Marc Gancille place l’être humain face à sa responsabilité de tuer chaque minute plus de 2 millions d’animaux dans le monde. Dans Manières d’être vivant, Baptiste Morizot questionne la manière dont nous nous sommes séparés sémantiquement des 10 autres millions d’espèces de la Terre en les désignant comme « la nature ». 

Leur point commun à tous les deux ? Nous aider à en finir avec l’anthropocentrisme - le fait de nous intéresser principalement à notre belle gueule d’Homo Sapiens - non seulement pour arrêter les dégats mais parce que ça urge (sa race) d’imaginer une nouvelle manière de cohabiter avec les autres espèces. Et ça commence sans doute par changer notre vocabulaire ! 

Quand on dit « il faut protéger la nature », Gancille se marre en répondant que les animaux ont juste envie qu’on leur foute la paix. Quant à Morizot, il dit que cette simple déclaration résume tout le problème. Il n’y a pas l’homme d’un côté et la nature de l’autre : « nous sommes des vivants parmi les vivants » écrit-il.

Bref, on est tous dans le même bateau et on doit prendre soin les uns des autres. Il n'y a pas de raison que ça soit Brigitte Bardot qui lève des fonds pour les baleines et pas l'inverse !  

Pour en revenir à nos moutons (vous avez vu, je soigne mon anthropocentrisme), on ne va pas arrêter d’utiliser le mot « nature » du jour au lendemain chez Chilowé, mais on voulait vous partager nos réflexions du moment. Surtout, on aimerait bien savoir ce que vous en pensez ! 
 
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