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Véronique Trillet-Lenoir

Lettre d'information - Janvier 2021
Point sur la vaccination en Europe

Début janvier, l’Agence européenne du médicament a donné son feu vert au vaccin du laboratoire Moderna. Grâce à un éventail diversifié de vaccins autorisés, l’UE garantira un accès équitable à tous les européens au même moment et au même prix. Notre groupe RENEW Europe a d’ailleurs appelé à une transparence accrue des autorisations de mise sur le marché des vaccins.
Cette exigence de transparence, nous la demandons également pour l’ensemble des contrats conclus entre les firmes pharmaceutiques et l’Union européenne concernant les vaccins. La transparence est la clé de la confiance de nos concitoyens et il est de notre rôle de parlementaires européens de veiller à la transparence de tout ce qui concerne la vaccination contre la COVID-19.

En Commission ENVI, j’ai d’ailleurs insisté sur ce point lors de l’audition de la directrice générale de la Santé et de la sûreté alimentaire, Sandra Gallina. Nous avons ainsi obtenu l’accès au contrat du vaccin de CureVac et nous espérons pouvoir obtenir les contrats signés avec les autres industriels prochainement.
Par ailleurs, les contrats de livraison des vaccins négociés par la Commission européenne doivent être respectés et nous redoublons de vigilance que ce soit le cas. Les livraisons supplémentaires promises par le laboratoire AstraZeneca sont bienvenues mais nous devons rester vigilants, et ce avec tous les industriels avec qui nous avons contractés. C'est ce que j'ai rappelé aux médias étrangers qui m'ont interrogé récemment à savoir CNN et la BBC.

De ce fait, notre objectif ambitieux pour la fin de l'été demeure le même : vacciner 70% des adultes d'ici cette période comme je l'ai rappelé sur France Info dernièrement.

 
En France, la campagne vaccinale a bien démarré grâce à l’acheminement des doses négociées par le biais de l’Union européenne. Elle se concentre d’abord sur les personnes très vulnérables dont les patients atteints d’un cancer et en cours de traitement.

La stratégie vaccinale de l'Union européenne nous permet d'assister à une coordination européenne beaucoup plus forte. L’instauration des tests PCR aux frontières, dans le souci de lutter contre les variants de l’épidémie, s’effectue dans le respect de la libre circulation et de l’activité économique et va dans le sens de cette solidarité renforcée.

La question du passeport vaccinal a été soulevée dans le débat public ces dernières semaines. Alors que nous avons encore beaucoup d’incertitude sur l’efficacité des vaccins contre la contagion et les différents variants, il serait inopportun de mettre en place un tel système. D’autant plus que toute la population n’a pas encore accès à la vaccination, ce qui créerait des discriminations malvenues.

Les efforts communs de tous les États membres et de notre Union doivent nous rappeler que la crise sanitaire et la vaccination contre la COVID-19 ne doivent en aucun cas être utilisées à des fins politiques et électoralistes. C’est notre coalition européenne qui a par exemple permis d’obtenir une promesse de 75 millions de vaccins supplémentaires du vaccin de BioNTech-Pfizer. La valeur ajoutée de l'Union européenne est bel et bien de pouvoir négocier d'une seule voix avec les industriels. Je n’ai cessé de le dire : aucune place pour les égoïsmes nationaux ou régionaux ne doit être accordée sur les questions sanitaires. Les maitres mots doivent être solidarité et unité !

 
Poursuivons notre lutte contre le cancer l'échelle européenne

Si la COVID-19 accapare à juste titre les esprits, je n’oublie certainement pas la lutte contre le cancer qui est le cœur de mon engagement depuis toujours.

Lors de l’audition de Sandra Gallina, j’ai demandé à ce que des recommandations européennes puissent être émises en ce qui concerne la vaccination contre le virus pour les patients atteints de cancer en cours de traitement. Ces groupes prioritaires et vulnérables doivent être informés de potentiels effets secondaires de la vaccination contre la COVID-19.

Lors des échanges autour du plan européen de lutte contre le cancer, la question d’une Charte européenne des droits des patients atteints du cancer s’est posée. Les associations européennes ont ouvert la voie en proposant un European Code of Cancer Practice disponible ici qui propose dix droits des patients à inclure dans une politique européenne ambitieuse contre le cancer.

De plus, j’ai rappelé lors d’une audition en commission BECA que nous devons offrir une meilleure qualité de vie aux survivants du cancer à travers un passeport européen de survie, une prévention renforcée, la restauration de l’intégrité esthétique, la réinsertion professionnelle sans discrimination et faciliter la reconnaissance et la compensation pour les cancers professionnels.

D’ailleurs, une des premières initiatives du plan européen de lutte contre le cancer concerne la révision de la directive protégeant les travailleurs contre les carcinogènes. Au cœur de cette initiative, la prévention, la lutte contre les inégalités au travail avec pour ambition : protéger la santé sexuelle et reproductive contre les substances toxiques ou encore les professionnels de santé contre les substances dangereuses qu'ils manipulent.

Il est en de même pour le droit à l'oubli en faveur des survivants de cancers. Nous proposons que, partout en Europe dès 2025, ils puissent, comme c'est déjà le cas dans certains pays, emprunter et s'assurer sans devoir signaler leurs antécédents médicaux après une période qui reste encore à définir.
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Véronique Trillet-Lenoir · Rue Wiertz 60 · Parlement européen · Bruxelles 1047 · Belgium

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