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AGENDA
 

19 avril: Assemblée Générale de la Maison de la Bio
 
6 avril : Webinaire "Alimentation bio et précarité alimentaire"

Début avril: Voyage en Transition par le Magazine Sans Transition!
- 6 avril: Face à l'urgence climatique, oser aller plus loin
- 8 avril: Chute de la biodiversité: la fabrique des pandémies
- 9 avril: démocratie alimentaire: pour plus d'égalité dans notre assiette

16 avril: La Matinale Bio de l'Agence Bio
LE CHIFFRE DU MOIS
1011 FERMES BIO EN FINISTERE !

Nous y voila, après plusieurs années de développement, nous venons de franchir le cap symbolique des 1000 fermes bio en Finistère ! Le Finistère est d'ailleurs le premier Département breton en nombre de fermes bio. Mais cela ne représente que 15,6% des fermes finistériennes, ce qui laisse une marge conséquente de développement des conversions à l'Agriculture Biologique. En parallèle, une part importante des agriculteurs bio partiront à la retraite dans les prochaines années, ce sont autant de fermes bio qui seront à reprendre prochainement.

A cette occasion, nous avons organisé une conférence de presse jeudi 25 mars au GAEC de Trévarn à Saint-Urbain sur une ferme récemment convertie en bio.

Cliquez ici pour consulter le dossier de presse qui présente les chiffres clés et les enjeux de l'installation, de la conversion et de la transmission des fermes.

Cliquez ici pour consulter la revue de presse

LES ÉVÈNEMENTS A VENIR

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA MAISON DE L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE (19 avril)

La MAB 29 vous convie à son Assemblée Générale le lundi 19 avril à 18h qui aura lieu en visioconférence.
 
Nous reviendrons sur une année marquée par une demande sociétale croissante pour une agriculture saine et durable, pour des produits locaux et de qualité, pour plus de lien avec celles et ceux qui les produisent, et pour une relocalisation alimentaire. L'occasion d'en apprendre plus sur les actions que la MAB 29 met en œuvre au quotidien pour répondre à ces enjeux.

Nous vous présenterons également nos modules de e-learning pour accompagner au changement de pratiques et mobiliser autour des questions agricole et alimentaire, que ce soit dans le domaine professionnel ou privé, en lien avec le jardinage, l’introduction de produits bio en restauration collective, ou la formation de relais locaux de la MAB29.
 
Comment se connecter ?
 
Pour participer à la réunion, utilisez le lien ci dessous depuis un mobile, une tablette ou un PC équipé d'une webcam : https://us02web.zoom.us/j/82787833900?pwd=aXZ5Uld2dmhQTGNqUXIrTkhmcE1kQT09
(Vous aurez la possibilité d'installer zoom sur votre appareil ou de participer directement en ligne)
ID de réunion : 827 8783 3900 – Mot de passe : 629014
Vous pouvez également participer par téléphone en composant le 01 70 37 22 46 et avec les codes d'accès ID de réunion : 827 8783 3900 – Mot de passe : 629014
Si vous souhaitez vérifier que tout fonctionne bien avant le début de l'AG et vous familiariser avec les fonctionnalités de zoom, nous vous proposons un créneau d'essai entre 17h45 et 18h00.
 
Le programme :
  • Retour sur les actions 2020
  • Rapport financier
  • Rapport moral
  • Perspectives 2021
  • Election du Conseil d’administration
Les documents à consulter :
Le bilan financier 2020 via le lien suivant : https://fr.calameo.com/read/001515216c99c639cc630
Si vous souhaitez intégrer le Conseil d’Administration de la MAB 29, merci de nous contacter en amont de la réunion.
 
Avec l’Assemblée Générale qui approche, c’est aussi le moment de renouveler votre adhésion à la MAB29. Vous pouvez nous retourner le formulaire ci-joint.
 
Merci de nous confirmer votre présence par mail ou téléphone.

WEBINAIRE "ALIMENTATION BIO ET PRÉCARITÉ ALIMENTAIRE" (6 avril)

Dans le cadre de la “Semaine pour les alternatives aux pesticides”, Générations Futures vous invite à un webinaire sur le ”bien-être alimentaire”. Les bienfaits de l’agriculture biologique pour la santé et pour l’environnement ne sont plus à démontrer, mais manger bio reste inaccessible pour certains. Alors que faire pour démocratiser l’accès à une alimentation de qualité ?
Animée par Nadine Lauverjat, coordinatrice de Générations Futures, cette table ronde rassemblera :
- Emma Calikanzaros - Secrétaire Générale du REFEDD (Réseau Français des Etudiants pour le Développement Durable)
- Séverine Lascombe - Secrétaire Nationale Alimentation de la FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique)
- Angélique Piteau - Chargée de Communication et de Plaidoyer du Réseau Cocagne
Les intervenants répondront à vos questions et évoqueront notamment les initiatives de leurs organisations : Foodent (REFEDD), les ”Paniers solidaires” (Réseau Cocagne), Défis “Foyers à Alimentation Positive” (FNAB)

Plus d'infos
Lien pour vous connecter le 26 mars

VOYAGE EN TRANSITION
PAR LE MAGAZINE SANS TRANSITION ! (Début avril)

  • Le mardi 6 avril avec Jean-Louis Étienne - ''Face à l’urgence climatique : oser aller plus loin !'' :
- A 18h : un premier volet sur le thème ''Climat et engagement'' - avec le soutien de la Macif AURA/PACA/Corse,
- A 19h15 : un deuxième volet sur le thème ''Climat et persévérance'' - avec le soutien de la Macif Occitanie.
➡️ Informations et inscriptions ici
  • Le jeudi 8 avril à 20h30 avec Marie-Monique Robin - "Chute de la biodiversité : la fabrique des pandémies" - avec le soutien de la Macif Hauts de France. 
-> Report de l'émission initialement prévue le mercredi 7 avril.
➡️ Informations et inscriptions ici
  • Le vendredi 9 avril à 11h : ''La démocratie alimentaire : pour plus d'égalité dans notre assiette'',  avec la chercheuse Dominique Paturel - en partenariat avec la Macif Occitanie.

➡️ Informations et inscriptions ici

Ces événements seront retransmis en live sur la page Facebook et la chaîne YouTube de Sans Transition!

LA MATINALE BIO
Organisée par l'Agence Bio (16 avril)

L'Agence Bio a lancé des émissions sur différentes thématiques en lien avec l'Agriculture Biologique, animées par le journaliste Philippe Lefebvre, en interaction avec des internautes, alliant débat, interviews et questions en direct en interaction avec les internautes. La prochaine sera en ligne à partir du 16 avril via le lien ci-dessous.
Vous pouvez également visionner la dernière qui a eu lieu le 19 janvier dernier sur la thématique "Le bio pour surmonter les bouleversements environnementaux et socio-économiques ?" via le lien ci-dessous :
Cliquez ici pour voir les émissions
RETOUR SUR LES ÉVÉNEMENTS PASSÉS

SEMAINE POUR LES ALTERNATIVES AUX PESTICIDES
(20 au 30 mars)

Vous pouvez désormais revoir certaines conférences en ligne qui ont eu lieu dans le cadre de la Semaine pour les Alternatives aux Pesticides:

Vendredi 19 mars à 18h – Conférence « Les politiques agricoles et la souveraineté alimentaire »
EN VIDÉO

CAMPAGNE ÉLEVEUR BIO UN MÉTIER LOIN DES PRÉJUGÉS

La chronique "ça m'énerve" d'Agnès Breton sur Environnement TV se penche sur la difficulté de trouver un repreneur pour les éleveurs bio de Bretagne. Plus de 800 éleveurs bio bretons partiront à la retraite dans les 7 années à venir. Seul un tiers de ces fermes permettront d'installer de jeunes repreneurs en bio. Pourtant, la demande en produits laitiers et en viande bovine bio est en hausse constante depuis plusieurs années.
Cliquez ici pour voir la vidéo
LA BIO PRES DE CHEZ VOUS
Vous cherchez des produits bio près de chez vous? Bonplanbio.fr est la référence pour trouver des points de vente de produits bio à côté de chez vous !

Récemment, plusieurs professionnels ont rejoint ou ont mis à jour leurs points de vente sur Bonplanbio.fr :
- Bonnes Herbes de Kerlaoudet à Guiclan
- Potager d'Anaëlle à Saint Vouguay
- Le Goût des Plantes à Guilers
- Kermen Ferme bio à Taulé
- Ferme du Droelloc à Ploumoguer

Retrouvez-les en 3 clics sur Bonplanbio.fr
ACTU
NOURRIR LE MONDE AVEC L'INDUSTRIE DES PESTICIDES

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture veut lutter contre la faim dans le monde et promouvoir une agriculture durable. Fort bien. Sauf qu’elle entend y parvenir en s’alliant aux multinationales qui sont justement à l’origine des graves problèmes des systèmes agroalimentaires actuels.

En octobre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a annoncé un vaste partenariat stratégique avec Croplife International, le groupement d’intérêt des cinq plus grands fabricants de pesticides : les allemands BASF et Bayer Crop Science, les états-uniens Corteva Agriscience et FMC et le suisse Syngenta. Ensemble, ces multinationales dominent 70 % du marché mondial.

Du neuf avec du vieux

Avec Croplife, la FAO affirme vouloir trouver « de nouveaux moyens de transformer les systèmes agroalimentaires », et le fait que son partenaire s’illustre par son modèle d’affaires dépassé et néfaste ne semble pas lui poser de problème. Car les multinationales membres de Croplife engrangent des milliards de dollars – environ un tiers de leur chiffre d’affaires – en vendant des pesticides extrêmement dangereux. Nombre de ces produits ont été développés au siècle dernier, au temps de l’après-guerre, et fonctionnent selon un principe pour le moins radical : tout ce qui fleurit, vole ou rampe doit être trucidé. Certains sont aussi tellement dangereux pour les êtres humains qu’ils causent chaque année des milliers d’intoxications, principalement dans les pays en développement et émergents.

Une interdiction toute relative

La FAO a reconnu ce problème et veut « interdire progressivement les pesticides extrêmement dangereux » à travers le monde. Elle ne semble pas voir de contradiction dans son partenariat avec Croplife, et affirme même vouloir « réduire les risques liés aux pesticides ». Reste à savoir ce que cela signifie concrètement, et quand on voit la direction prise ces dernières années, difficile d’être optimiste.

En effet, selon ses propres déclarations, la FAO collabore avec Croplife depuis 2010 déjà pour « éliminer les pesticides extrêmement dangereux ». Visiblement sans grand effet : dans une autoévaluation volontaire, les multinationales de Croplife ont conclu il y a deux ans que la présence de pesticides extrêmement dangereux dans leur catalogue était un problème marginal, et que des mesures n’étaient nécessaires que pour une petite partie de ces produits seulement. Pratique...

« Gestion rationnelle » des produits toxiques

Par ailleurs, Croplife mise avant tout sur une « utilisation sûre » des pesticides extrêmement dangereux, notamment à l’aide de vêtements de protection et de formations des utilisateurs et utilisatrices. Elle ignore ainsi le fait que de très nombreuses personnes n’ont pas accès à de tels équipements et que ceux-ci ont de toute façon une utilité limitée. La FAO demande elle-même d’éviter d’utiliser des pesticides demandant un équipement de protection, notamment dans les pays en développement au climat chaud, car les risques sont trop grands. Or ce sont précisément ces pays que ciblent les multinationales de Croplife pour vendre leurs pesticides extrêmement dangereux (tout simplement car trop d'autres pays en ont déjà interdit la plupart).

Alors que signifie concrètement la « gestion rationnelle » des pesticides extrêmement dangereux, que Croplife répète tel un mantra ? Qu’il ne faut surtout pas arrêter de les vendre, ce serait trop mauvais pour les affaires...

Le numérique comme remède à tous les maux ?

La FAO s’enthousiasme de s’allier à Croplife pour bénéficier de son savoir-faire en matière de numérique, qui serait « un véritable moteur de la transformation des systèmes agroalimentaires ». Elle fait ici référence à des procédés gourmands en données et en énergie tels que l’agriculture « de précision » ou « intelligente face au climat ». Au-delà du fait que son impact sur le climat est sujet à controverse, l’« agriculture 4.0 » (et notamment la version de Croplife) est déjà à des années-lumière de la réalité de milliers de petits agriculteurs et agricultrices, compte tenu de son coût astronomique. Dans le meilleur des cas, elle est d’une utilité insignifiante ou nulle pour les plus pauvres, mais elle peut aussi et surtout les marginaliser encore plus qu’ils ne le sont déjà.

L’« agriculture 4.0 » est à des années-lumière de la réalité des petits agriculteurs et agricultrices.

Mais Bayer, Syngenta et Cie n’hésitent pas à vendre leurs solutions agricoles comme des remèdes à la crise climatique (et même à presque tous les maux de l’agriculture moderne). Alors que les multinationales s’entêtaient il n’y a pas si longtemps à rejeter toute critique, elles se font aujourd’hui les chantres d’une profonde « restructuration de l’agriculture ». Or leur vision ne semble pas vraiment proposer une réelle transformation puisqu’elle repose toujours fortement sur les engrais et pesticides de synthèse, et un système dépendant aux énergies fossiles.

Verdir son image avec du bleu

Le projet d’alliance est le dernier-né du nouveau rapprochement de l’ONU avec le secteur privé (mais il n’est pas le premier). En tant qu’agence des Nations unies, la FAO veut également « renforcer la collaboration avec le secteur privé » et « se défaire de certaines de ses attitudes intrinsèquement conservatrices », comme elle l’affirme dans sa stratégie récemment adoptée. Ou comme l’exprime le directeur général de l’organisation, Qu Dongyu : « Nous devons faire évoluer nos modes de pensée et considérer l’ensemble du secteur privé ».

Quels « modes de pensée » peuvent bien justifier une alliance avec Croplife ? Le mystère reste entier... Et nous ne sommes pas les seuls à nous poser la question : aux côtés de 351 organisations de la société civile, 286 scientifiques, 44 fondations et philanthropes, ainsi que des millions de petits agriculteurs et agricultrices du monde entier, nous protestons contre cette alliance toxique. Nous exhortons la FAO à enterrer ce projet de partenariat qui va directement à l’encontre de ses propres objectifs : promouvoir des systèmes de production agroécologiques et réduire les risques liés à l’utilisation des pesticides.

Source: Carla Hoinkes, pour l'association suisse Public Eye (5 janvier 2021)

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Maison de l'Agriculture Biologique du Finistère · Ecopole · daoulas 29460 · France

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