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Accueil des nouveaux membres
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Le CEMS accueille, en juin 2021, une nouvelle membre statutaire, Marion Ink.
Nous accueillons également une nouvelle doctorante, Katrin Herms, deux doctorantes invitées, Thaiane Barboza da Silva et Maria de Souza Moreira, ansi que trois post-doctorant·e·s,
Mehdi Arfaoui, Laurène Le Cozanet et Camille Rivière.
Nous leur souhaitons la bienvenue.
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 Marion INK rejoindra le CEMS le 1er juin 2021, en tant que chargée de recherche à l'INSERM. Après une thèse en sociologie soutenue à l'EHESS, intitulée “Sociologie et micro-politique des sociabilités. Ethnographies comparées dans trois résidences universitaires internationales – France, États-Unis, Canada”, et préparée sous la co-direction de Daniel Cefaï et Catherine Rémy, elle a été post-doctorante CNRS au sein du département SES de Telecom Paris, en approfondissant ce qui n'était qu'un point méthodologique de sa thèse : l'observation au prisme du handicap visuel, en y croisant, cette fois, l'expérience de chercheurs toutes sciences confondues, dont les capacités visuelles et/ou auditives sont altérées. Son projet scientifique actuel vise à étudier ce qu’une altération visuelle ou auditive reconnue par les institutions comme situation de handicap nous apprend, d’une part, des catégories ordinaires de la perception, et, d’autre part, de l’organisation du travail scientifique, des rapports sociaux et professionnels, ainsi que des cadres juridiques et des ingénieries institutionnelles à l’œuvre dans les institutions scientifiques – et ce en France et aux États-Unis. En savoir plus. |
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 Katrin HERMS rejoint le CEMS en tant que doctorante, sous la co-direction de Daniel Cefaï et de Camille Roth, pour un projet de thèse intitulé : “Activisme en ligne et chambres d'écho en Allemagne et en France : une analyse interdisciplinaire des processus de polarisation actuels dans l'espace public numérique”. En savoir plus. |
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 Mehdi ARFAOUI a rejoint le CEMS comme post-doctorant (nov.20-juil.21) dans le cadre du projet de recherche sur les immatériels et la financiarisation des politiques publiques, "Entre le laboratoire et la plateforme. Enquête exploratoire sur le travail numérique des universitaires en France et en Grande-Bretagne" (Fondation Alexander Von Humboldt), au sein duquel il mène une enquête sur la plateformisation du travail acédémique. Il a soutenu au CEMS, en 2019, sa thèse intitulée : “‘Creative Europe’ ou l'action publique par projets. Enquête sur une modernisation des politiques publiques en Europe”. En savoir plus.
 Laurène Le COZANET, docteure en science politique, est accueillie au CEMS en tant que postdoctorante IFRIS de 2021 à 2023. Son projet de recherche, intitulé “‘S'il-te-plaît, dessine-moi une interconnexion !’ Gouverner les données (personnelles) pour garantir la souveraineté en Europe”, vise à comprendre l'emprise croissante du numérique sur nos existences et ce qu'elle dit des manières de gouverner. Pour cela, elle étudie une méthode fondamentale de la science des données : l'interconnexion, ou croisement de fichiers, qui consiste à réunir des bases de données et à les soumettre aux mêmes opérations afin de générer de nouvelles informations. En savoir plus.
 Camille RIVIÈRE est accueillie au CEMS du 1er février 2021 au 30 juin 2022 en tant que post-doctorante au sein du contrat INTEERface (INvestisseurs publics FACE à la Transition Écologique et Énergétique en Région), porté par Antoine Ducastel (CIRAD Montpellier) et financé par l'ADEME. Supervisée par Ève Chiapello, l’enquête propose une approche “par le bas” des circuits financiers de la transition écologique afin de mettre en lumière les facteurs qui permettent ou entravent la rencontre effective entre une offre et une demande de capitaux pour la TEE dans les régions Guadeloupe et Occitanie. En savoir plus. |
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 Thaiane BARBOZA da SILVA est doctorante à l’Université Fédérale de Rio de Janeiro, où elle prépare une thèse intitulée: “Revelando as narrativas fotográficas das favelas cariocas ” sous la direction de Soraya Simões (IPPUR/UFRJ). Elle a rejoint le CEMS en mars, en tant que doctorante en bourse sandwich, sous la supervision de Daniel Cefaï, pour une durée de six mois. En savoir plus.
 Maria de SOUZA MOREIRA est doctorante en théorie de l’État et droit constitutionnel à l’Université pontificale catholique de Rio de Janeiro (PUC-Rio). Elle est actuellement en doctorat sandwich au sein de l’UFR de Droit et Science politique de l’Université Paris Nanterre. Elle a rejoint le CEMS en février, en tant que chercheuse invitée par Nicolas Dodier, pour une durée de six mois. En savoir plus.
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 Marion CARREL a été nommée Professeure des Universités en sociologie à l’Université de Lille, au sein du laboratoire CeRIES, sur le poste “Sociologie des vulnérabilités”, à compter du 1er janvier 2021.
 Laura CENTEMERI sera, à partir du 1er juillet 2021, chercheure invitée au Département de Sociologie et Droit de l’économie de l’Université de Bologne (Italie) en tant que membre de l’équipe du projet de recherche PRELOC (Costruire la preparedness locale alle crisi globali).
 Jean-François HOULE sera à l’Université d’Antioquia (Universidad de Antioquia, Medellin) et à l’Université nationale de Colombie (Universidad Nacional de Colombia, Bogota), du 1er août au 30 septembre 2021, dans le cadre du projet ECOS-Nord C19H01 « Critique et herméneutique des sociétés contemporaines. Perspectives de France et de Colombie ».
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Prix-Distinctions-Bourses
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Elsa FORNER, docteure du CEMS, ayant soutenu sous la co-direction de Nicolas Dodier et d'Alexandra Bidet en février 2020, a obtenu le prix “Jeune chercheur” 2020 de la Fondation Pierre Deniker, attribué à un chercheur de moins de 35 ans dont les travaux ont permis une amélioration des soins dans le domaine de la recherche en santé mentale, prix assorti d'une bourse d'un montant de dix mille euros. Nous lui adressons toutes nos félicitations.
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Mathieu ARBOGAST a soutenu sa thèse intitulée “Des femmes canon : les policières de séries télévisées entre normalité et normativité. Analyse socio-démographique de la population des séries policières, entre recomposition et subversion des normes de genre”, et préparée sous la co-direction de Sabine Chalvon-Demersay et Carole Brugeilles, le 4 mars 2021, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Anne-Claire VALLET a soutenu sa thèse intitulée “Les habitants invisibles des friches de la ville. Abris discrets et incertains dans les terrains vagues et les délaissés autoroutiers aux abords de Paris”, et préparée sous la co-direction de Michel Agier et Alessia de Biase, le 4 mars 2021, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Camille RIVIÈRE a soutenu sa thèse intitulée “Le gouvernement de la biodiversité européenne : expertise, contractualisation et infrastructure de financement. Natura 2000 en France (1988-2016)”, et préparée sous le direction d'Eve Chiapello, le 1er avril 2021, à l'EHESS. Présentation et résumé.
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L'écho des manifestations
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EHESS Spring Talk
du 3 au 31 mai 2021
Lundi 10 mai
15h-17h
Geneviève Pruvost et Stéphane Tonnelat :
"Ethnographie des alternatives"
Séance animée par Céline Béraud (langue principale : français ; langues possibles de discussion : français, anglais)
Quelles ethnographies mettre en pratique pour étudier au plus près les expérimentations politiques “alternatives”, avec une forte dimension écologique, environnementale et sociale ? L’accent sera mis sur les mises en récit possibles. Comment raconter, documenter avec justesse et éthique des terrains d’enquête impliquant un engagement militant ? Comment intégrer l’ethnographie coopérative, non académique, collective ? Comment répondre à la demande des enquêtés de ne pas être des “objets” d’étude ? Comment intégrer dans les descriptions les animaux, les plantes, les paysages, leur faire droit dans l’enquête, en prendre soin ?
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Mardi 25 mai
15h-17h
Andrea Benvenuto et Olivier Schetrit :
"Los Estudios Sordos de una orilla al otro del Atlántico: aportes y desafíos"
Séance animée par Rafael Mandressi (langues principales : espagnol, langue des signes française ; langues possibles de discussion : français, espagnol, langue des signes française)
La surdité, les sourds et la langue des signes a donné matière à toute sorte de discours depuis la théologie et jusqu’aux sciences humaines et sociales depuis des siècles. Mais c’est seulement à partir des années 1970 que ces études percent l’horizon académique. Les Deaf Studies désignent un champ d’étude interdisciplinaire s’intéressant aux sourds et aux langues des signes d’après une perspective linguistique et socio-anthropologique. Le caractère innovant des Deaf Studies ne réside donc pas tant dans leurs objets, mais dans l’institutionnalisation de ces derniers au sein de l’Université avec ses dispositifs discursifs et institutionnels propres. Puisant leur cadre théorique dans la mouvance des “Studies” (Black Studies, Women’s Studies, Cultural Studies), les Deaf Studies placent surtout le point de vue des sourds et leur participation à la recherche, au cœur de leurs travaux. Si ces recherches ont fortement contribué à renverser le paradigme déficitaire et réparateur de la surdité par celui d’une communauté de langue et de culture, le défi majeur des Deaf Studies c’est dorénavant d'élargir ses recherches aux multiples expériences de vie sourdes et des apports théoriques provenant d’autres horizons géographiques, culturels et linguistiques que ceux majoritairement anglosaxons ou européens qui alimentent les Deaf Studies aujourd’hui.
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Mercredi 26 mai
15h-17h
Juliette Rennes :
“Approches critiques des catégories d'âge”
Séance animée par Nathalie Bajos (langue principale : français ; langues possibles de discussion : anglais, français)
Cette séance de séminaire propose de déplier sociologiquement la catégorie d’âge pour être en mesure de mieux comprendre les injustices fondées sur l’âge. Lorsqu’on parle de discriminations, d’inégalités, de stéréotypes ou encore de rapports de domination fondés sur “l’âge”, il n’est pas toujours question des mêmes dimensions de l’âge (on peut faire référence à l’âge chronologique, à l’âge statutaire, au vieillissement corporel…). Comment distinguer ces différentes dimensions de l’âge et comprendre la manière dont elles s’articulent à d’autres catégories de classement et de hiérarchisation des individus, notamment le genre et le statut social ?
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ANR HYPMEDPRO
5 mars 2021
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Le 5 mars dernier s’est tenu, par visioconférence, le colloque de clôture de l’ANR HYPMEDPRO, organisé par Sezin Topçu, avec la collaboration de Jennifer Gadenne.
90 participant·e·s (France, Belgique, Suisse, Brésil, Québec) se sont réuni·e·s pour échanger sur “Le Corps Maternel à l’Épreuve du ‘Progrès’ : Perspective Internationales sur la Techno-Obstétrique et ses Critiques”.
Plusieurs membres du CEMS et du projet Hypmedpro ont présenté leurs travaux lors de cette manifestation : Lola Mirouse, Mounia El Kotni, Clémence Schantz, Chiara Quagliariello.
L’ensemble des interventions est consultable via ce lien.
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2èmes Journées d’étude du Groupe SHS/Pesticides
Paris, 11 et 12 mai 2021, EHESS/Campus Condorcet
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Comité d’organisation : Alexis Aulagnier, Carole Barthélémy, Eve Bureau-Point, Mounia El Kotni, Frédéric Goulet, Moritz Hunsmann, Nathalie Jas, Ludovic Temple.
Centre Norbert Elias (CNE, CNRS-EHESS-UAPV-AMU-UMR8562)
Centre d’Études des Mouvements Sociaux (CEMS, EHESS-CNRS UMR8044-INSERM U1276)
Laboratoire Population Environnement Développement (LPED, AMU-IRD-UMR151)
Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (IRIS, EHESS-CNRS-INSERM-UP13)
IRISSO (UMR CNRS INRAE 7170-1427) et UMR Innovation (CIRAD, INRAE, Montpellier SupAgro)
Avec le soutien de la Fondation de France
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Les journées ne pourront se tenir au Campus Condorcet à cause des raisons sanitaires actuelles, et l’événement aura lieu en distanciel.
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“Corps, narration, affectivité. Parcours croisés”
les 14 et 15 avril 2021
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Journées d’étude clôturant l’Atelier des doctorants du Fonds Ricœur/CRAL-EHESS 2020-2021, sous le patronage de la Commission nationale française pour l’UNESCO, les 14 et 15 avril 2021, par visioconférence.
Organisateurs : Jean-François Houle (Enseignant référent, EHESS-CEMS et Université Laval), Alessandro Colleoni (EHESS-CRAL/Fondazione Collegio San Carlo), Monica Gorza (Sorbonne Université).
Les enregistrements audios seront bientôt disponibles sur la page Sound Cloud du Fonds Ricœur.
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 Sezin TOPÇU, avec Paul Jobin, Francis Chateauraynaud, Gabrielle Hecht, “Il faut défendre la liberté de la recherche en sciences humaines et sociales”, Le Monde, Tribune, 6 janvier 2021.
 Fabienne GIULIANI et Léonore LE CAISNE, “L’inceste au fil du droit : circonstance aggravante mais pas crime en soi”, France Culture (Maxime Tellier), 7 janvier 2021.
Fabienne GIULIANI et Rodolphe Constantino, “Des origines de l’inceste à la libération de la parole”, France Culture, “Les matins”, présenté par Guillaume Erner (Podcast), 9 janvier 2021.
 Fabienne GIULIANI, “On a trop décrédibilisé la parole des enfants”, Mediapart, entretien avec Lenaïg Bredoux, 20 janvier 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Vague de dénonciation sur l’inceste”, La Presse (Canada) par Janie Gosselin, 22 janvier 2021.
 Fabienne GIULIANI, “On a longtemps cru que l’inceste n’était commis que dans la classe ouvrière”, L’Obs, entretien avec Emilie Brouze, 24 janvier 2021.
Monique DAGNAUD, “Le diplôme détermine le destin des jeunes, et engendre de multiples clivages sociaux”, Le Monde (Jean-Laurent Cassely), 25 janvier 2021.
 Monique DAGNAUD, “Avec la sociologue Monique Dagnaud, une enquête sur la ‘génération surdiplômée’”, FranceTvInfo, 29 janvier 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Un inceste peut-il (vraiment) être consenti ?”, Philosophie Magazine (Ariane Nicolas), 5 février 2021.
 Fabienne GIULIANI, “A 15 ans, j’ai dit à plein de monde que mon beau-père m’avait violée. Personne ne m’a crue”, Bastamag (Nolwenn Weiler), 12 février 2021.
 Marion CARREL, Julien Talpin, Hélène Balazard, Samir Hadj Belgacem, Sümbül Kaya, Anaïk Purenne, Guillaume Roux, “Prendre la mesure des conséquences des discriminations”, AOC, 15 février 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Violences sexuelles sur mineurs. Le raz-de-marée des ‘paroles anonymes’”, Libération (Anaïs Coignac et Chloé Pilorget-Rezzouk), 16 février 2021.
Marion CARREL et Julien Talpin, “Face au déni des discriminations”, France Culture, “La grande table Idées” (Olivia Gesbert), 16 février 2021.
 Marion CARREL, “L’engagement des jeunesses populaires s’est transformé”, Politis, 1641, 18 février 2021.
 Mounia EL KOTNI, “Parler d’islamogauchisme à l’université est une attaque raciste à peine masquée à l’encontre des chercheurs et chercheuses racisé·es”, Causette, 19 février 2021.
 Fabienne GIULIANI, “France’s elite confronted by sexual abuse scandals”, BBC (Grande-Bretagne), par Lucy Williamson (sujet diffusé à la radio le même jour), 19 février 2021.
Juliette RENNES, “Des sociétés qui assimilent la vieillesse à l’obsolescence n’aident pas à avoir envie de vieillir”, Le Monde, 21 février 2021.
Fabienne GIULIANI, “Inceste : faut-il renverser la famille ?”, France Culture (Cécile de Kervasdoué), 21 février 2021.
 Fabienne GIULIANI, Eva Thomas et Robert Courtois, “Inceste. 3 contributions pour comprendre pourquoi la famille reste une zone de non-droit”, l’Humanité, Débats : La famille, zone de non-droit ? (2), 24 février 2021.
Michel AGIER, “Il est vain d’opposer le savoir et l’engagement”, Libération, Tribune, 26 février 2021.
 Monique DAGNAUD, “Quand les plus diplômés pratiquent un ‘séparatisme doux’”, L’Express, 28 février 2021.
Michel AGIER, “Que faire de nos peurs ?”, AOC, 1er mars 2021.
Sezin TOPÇU, Greenpeace et The Shift Project, “Environnement : le nucléaire est-il devenu notre seule planche de salut ?”, France Culture (“Le Temps du Débat”, Emmanuel Laurentin), 10 mars 2021.
Sezin TOPÇU, “Comment la lutte contre les violences obstétricales s’est imposée”, Libération, 11 mars 2021.
 Anne-Marie GUILLEMARD, “La prévoyance pour tous, fantasme ou réalité ? (2/2)”, Les Echos, 15 mars 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Inceste, vaincre le silence (5/7). Des intellectuels dans le déni”, La Croix, (Emmanuelle Lucas), 17 mars 2021.
Johann MICHEL, “Comment réparer l’irréparable ?”, France Culture, “Esprit de Justice” (Antoine Garapon), 17 mars 2021.
Anne-Marie GUILLEMARD, “Marché du travail : ‘La catégorie des seniors ‘ni en retraite ni en emploi’ va augmenter’”, Le Monde, 21 mars 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Inceste : l’ultime tabou ?”, Arte, Vox Pop (Nora Hamadi), 21 mars 2021.
 Juliette RENNES, “Échapper plus longtemps à l’âgisme, un privilège de genre et de classe”, Agir par la Culture, magazine politique et culturel, (entretien, Aurélien Berthier), 24 mars 2021.
Smaïn LAACHER, Joan STAVO-DEBAUGE et Cédric TERZI, “Les batailles d’opinion stériles autour de la place de l’islam nous interdisent de contribuer à la relance d’une histoire commune”, Le Monde, Tribune, 25 mars 2021.
 Fabienne GIULIANI, “Périls en la demeure : pourquoi refuse-t-on de voir les violences intrafamiliales sur les enfants ?”, Télérama, 3715 (Marion Rousset), semaine du 27 mars au 2 avril 2021.
 Vincent Arnaud CHAPPE, “Discriminations syndicales : tout le monde y perd”, La Gazette des communes, 15 avril 2021.
 Ilias NAJI, “Le grand retournement (une histoire des retraites)”, Centre d'Histoire Sociale (Paris 1), 19 avril 2019.
 Monique DAGNAUD, “Michael Sandel, les élites, le mérite”, Telos, 20 avril 2021.
Vincent Arnaud CHAPPE, “‘On m’a conseillé d’enlever la photo pour cacher que je suis noir’ : la France malade de ses discriminations”, Le Monde (Marie Charel), 22 avril 2021.
Françoise DAVOINE et Philippe Jeammet, “Qu’est-ce qui nous rend fous ?”, France Culture (“À Présent”, Frédéric Worms), 23 avril 2021.
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Ouvrages et directions d’ouvrages
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 OGIEN Albert, Politique de l'activisme, Essai sur les mouvements citoyens, Paris, PUF, 2021.
Le livre propose de substituer à la notion de “société civile” celle de “pratiques politiques autonomes”, qui permet de saisir les caractéristiques particulières de chacune des initiatives prises par des associations ou des collectifs pour s’occuper d’un aspect de la vie collective ou politique d’une société. Il montre d’abord comment ces pratiques remplissent une fonction de socialisation politique que les institutions sociales ne parviennent plus à assurer. Il s’intéresse ensuite à un type particulier de ces pratiques : celles qui investissent le champ de la politique pour jouer un rôle dans l’activité de gouvernement. Ces pratiques composent ce qu’on nomme ici l’activisme sauvage. À partir des expériences d’exercice du pouvoir par des citoyens ordinaires, le livre analyse la légitimité de cet activisme, dégage ce qui le différencie du militantisme partisan traditionnel et montre comment il est en train de façonner une politique, en favorisant la vigilance des citoyens sur les conduites des pouvoirs en place ou en concourant aux élections locales ou nationales pour contribuer, si peu que ce soit, à changer de monde. En savoir plus.
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 RENNES Juliette (dir.), Encyclopédie critique du genre (Édition revue et augmentée), Paris, La Découverte, 2021 [2016].
“Désir(s)”, “Mondialisation”, “Nudité”, “Race”, “Voix”… Les soixante-quatorze textes thématiques de cette encyclopédie explorent les reconfigurations en cours des études de genre. Trois axes transversaux organisent cette enquête collective : le corps, la sexualité, les rapports sociaux. Dans les activités familiales, sportives, professionnelles, artistiques ou religieuses, les usages du corps constituent désormais un terrain privilégié pour appréhender les normes et les rapports de genre. Les pratiques érotiques que les sociétés, à travers l’histoire, ont catégorisées comme normales ou déviantes occupent quant à elles une place inédite pour éclairer les articulations entre hiérarchies des sexes et des sexualités. Enfin, les inégalités liées au genre sont de plus en plus envisagées en relation avec celles liées à la classe sociale, la couleur de peau, l’apparence physique, la santé ou encore l’âge. Cette approche multidimensionnelle des rapports sociaux a transformé radicalement les manières de penser la domination au sein des recherches sur le genre. En analysant concepts, débats et enquêtes empiriques, les contributrices et contributeurs de cet ouvrage dessinent une cartographie critique des études de genre qui rend compte de leur remarquable vitalité.
Pour cette nouvelle édition, l’ouvrage s’enrichit, en plus de mises à jour substantielles, de huit nouvelles notices : “Capital”, par Céline Bessière et Sibylle Gollac. “Littérature”, par Audrey Lasserre. “Sujet politique des féminismes”, par Ilana Eloit. “Grévistes”, par Fanny Gallot et Yasmine Siblot. “Publics/Réception”, par Delphine Chedaleux. “Musique”, par Reguina Hatzipetrou-Andronikou. “Subsistance”, Geneviève Pruvost. “Tribunal”, par Coline Cardi
La liste de l’ensemble des entrées est consultable via ce lien.
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 BOUKIR Kamel, traducteur et préfacier de : Matthew HENSON, Journal d'un explorateur noir au pôle Nord, Le Kremlin-Bicêtre, Zones sensibles, 2021.
Le 6 avril 1909, l’explorateur blanc Robert Peary conduit une expédition qui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, atteint le pôle Nord. Dès son retour, il suscite la polémique avec Frederick Cook, un autre explorateur qui affirmait lui aussi avoir atteint le pôle. La controverse sera tranchée par le Congrès des États-Unis, qui fit officiellement de Peary le premier vainqueur du pôle Nord. Mais l’histoire est tout autre : ni Cook ni Peary ne furent les premiers à fouler le sommet de la terre. Matthew Henson, né en 1866 dans le Maryland et fils d’esclaves affranchis, après avoir passé plusieurs années à Baltimore, une ville “noire” à la jonction de l’Underground Railroad et des expéditions maritimes, fut l’accompagnateur de Peary lors des sept voyages dans l’Arctique de ce dernier. Après moult débats, il fut finalement établi que Matthew Henson fut bel et bien le premier homme à atteindre le pôle Nord. En savoir plus.
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 CARREL Marion, TALPIN Julien, BALAZARD Hélène, HADJ BELGACEM Samir, KAYA Sümbül, PURENNE Anaïk & Guillaume ROUX, L’épreuve de la discrimination. Enquête dans les quartiers populaires, Paris, PUF, 2021.
La France n’a pas pleinement pris la mesure de l’ampleur du racisme et des discriminations qui la traversent. Des millions d’individus subissent au quotidien micro-agressions et stigmatisation, voient leurs opportunités d’ascension sociale entravées, leur espérance de vie écourtée. À partir d’une enquête inédite dans plusieurs quartiers populaires en France, mais aussi au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, cet ouvrage analyse les conséquences du déni qui entoure les discriminations : dépression, exil, repli sur soi… Face au drame silencieux qui s’opère sous nos yeux, c’est une invitation à une prise de conscience collective. Paradoxalement, l’expérience des discriminations peut aussi nourrir des compétences et savoir-faire nouveaux, développer la capacité à agir des habitants des quartiers populaires qui se lèvent face aux violences policières, se mobilisent dans des associations ou investissent les partis politiques. On assiste ainsi peut-être à l’émergence d’une nouvelle génération militante, engagée pour l’égalité. En savoir plus.
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 EL KOTNI Mounia et al., Las parterías tradicionales en América Latina. Cambios y continuidades ante un etnocidio programado, Luscinia C.E., 2021.
¿Por qué el trabajo de parto de una obra puede tornarse en una guerra difícil y su nacimiento despertar una fructífera polémica social? La única respuesta que encontramos: porque las circunstancias de su concepción, embarazo, trabajo de parto y expulsión fueron por demás adversas. Esta obra quiere convocar, provocar y exigir un nuevo diálogo entre las mujeres, parteras y el Estado. Tal y como acostumbran las abuelas parteras, la conversación debe ser abierta, sincera, franca y respetuosa. Debe tener como finalidad tratar de entender, de desenmarañar la madeja en la que nos han metido y estamos enredadas. Nuestro propósito es develar y dar a luz los mecanismos que el paradigma biomédico mundial está utilizando para desaparecer las parterías tradicionales de este planeta e imponer una única: la partería profesional. Esta es nuestra propuesta para coadyuvar a desaparecer la violencia obstétrica, para evitar el dolor provocado y el sufrimiento innecesario. Es nuestro deseo que haya muchos partos felices, múltiples lugares donde parir y un gran abanico de acompañantes para escoger.
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 MICHEL Johann (avec A. Roger et O. Nay), Dictionnaire de la pensée politique, traduction arabe, Beyrouth, Éditions Dar Al-Rafidain, 2021.
Le Dictionnaire de la pensée politique présente, sous une forme simple et accessible, les principaux courants d’idées, les grands débats philosophiques et les auteurs majeurs de la pensée politique occidentale. Il couvre toutes les périodes de l’histoire depuis l’Antiquité et aborde une très grande diversité de thèmes : la philosophie des Anciens, les doctrines du Moyen Âge, l’humanisme de la Renaissance, les grands projets des Lumières, mais aussi les réflexions sur le pouvoir, la justice, l’État, la nation, la démocratie, le socialisme, le libéralisme, le totalitarisme ou le communautarisme. Guidé par un souci de rigueur, de concision et de clarté, il présente les idées politiques dans leur rapport avec les évolutions sociales, politiques et culturelles de l’Europe et du monde. Certaines notices sont consacrées à un auteur et à son œuvre. D’autres traitent un concept ou une idée philosophique centrale ayant nourri la réflexion sur le pouvoir et la société. D’autres enfin, privilégiant un angle historique, analysent l’évolution d’une sensibilité doctrinale ou intellectuelle. Le dictionnaire s’adresse aux étudiants des cursus de philosophie, de droit, d’histoire et de science politique. Il sera particulièrement utile aux étudiants de Sciences-Po et aux élèves des classes préparatoires. Il offre à chacun les moyens d’approfondir ses connaissances sur les grands débats qui ont influencé le cours de l’histoire. En savoir plus.
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Directions de numéros de revues
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 CEFAÏ Daniel, BOUKIR Kamel, GHIS MALFILATRE Marie & Céline VENIAT (dir.), “Problèmes, expériences, publics : enquêtes pragmatistes”, Sociologie et sociétés, 51, 1-2, 2021.
Ce numéro spécial de Sociologie et sociétés s’intitule “Problèmes, expériences, publics : Enquêtes pragmatistes”. Nous y avons rassemblé un certain nombre de chercheuses et chercheurs qui ont une sensibilité à la question de la publicité telle qu’elle a été posée par John Dewey dans Le Public et ses problèmes (2010 [1927]) et ont assumé cet héritage dans leurs recherches. Pour Dewey, un problème public se constitue indissociablement de l’expérience qu’en fait un public et ce dernier est une espèce de collectif qui se co-constitue avec son problème. Le public désigne la dynamique collective d’association et de discussion, d’enquête et d’expérimentation qui se déploie corrélativement à la formation de l’expérience d’un problème public. Ce n’est donc pas un groupe préconstitué, il émerge corrélativement à son problème, comme le lieu d’une intelligence et d’une éthique collectives. Et il est distribué spatialement et temporellement sur les multiples opérations de problématisation et de publicisation qui le constituent (lire la suite). Accès au numéro.
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 CEFAÏ Daniel (dir.), “ Éthique et politique selon John Dewey”, PRAGMATA, revue d'études pragmatistes, 3, 2020.
Voici la troisième livraison de Pragmata (2020/3). Sous le titre “Éthique et politique selon John Dewey”, elle poursuit la série de numéros consacrés à la question du politique, entamée avec le numéro 2, “Pragmatisme, politique et sciences sociales”. Le numéro 4, “Figures du public : enquêter, expérimenter, éduquer”, à paraître en mai 2021, et le numéro 5, au titre provisoire de “Vers une démocratie pragmatiste : mobilisations, expérience et citoyenneté”, prévu pour l’automne 2021, concluront cette série. Le dossier aborde quatre questions clefs, pour certaines négligées dans les lectures francophones de l’œuvre de Dewey, mais qui sont toutes cruciales pour la question de la démocratie (lire la suite). Accès au numéro complet.
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Articles & Chapitres d’ouvrages
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⇒ AULANIER Audran, “Nationalisme et cosmopolitisme. La phénoménologie de l’étranger de Bernhard Waldenfels”, Implications philosophiques, février 2021.
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⇒ CARREL Marion, “Vers une épistémologie post-pauvreté ? Le croisement des savoirs avec les personnes en situation de pauvreté”, in Maïté Juan, Jean-Louis Laville, & Joan Subirats (dir.), Du Social business à l'économie solidaire. Critique de l’innovation sociale, Toulouse, éditions Ères, 2020, p. 261-282.
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⇒ CHAPPE Vincent-Arnaud, “Discrimination (approche sociologique)”, “Sentiment de discrimination”, ”Reproduction sociale”, ”Inégalités de fait”, in Delphine Tharaud & Caroline Boyer-Capelle (dir.), Dictionnaire juridique de l’égalité et de la non-discrimination, Paris, L’Harmattan, 2021.
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⇒ CHAPPE Vincent-Arnaud, “‘Pièce maîtresse’ de la loi ou simple ‘état statistique’ ? Genèse, vie et mort du rapport de situation comparée (1967-2015)”, in Soline Blanchard & Sophie Pochic (dir.), Quantifier l’égalité au travail. Outils politiques et enjeux scientifiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2021, p. 45‑70.
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⇒ CHAPPE Vincent-Arnaud & Sophie POCHIC, “Quantifier les écarts salariaux en entreprise : controverses et expertises au cœur de la négociation collective”, in Soline Blanchard & Sophie Pochic (dir.), Quantifier l’égalité au travail. Outils politiques et enjeux scientifiques, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2021, p. 281‑308.
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⇒ CHAPPE Vincent-Arnaud & Narguesse KEYHANI, “La mobilisation collective des cheminots PS25 contre la SNCF : dynamique et tensions d’une action judiciaire groupée”, Paris, Défenseur des droits, 2021.
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⇒ CHAPPE Vincent-Arnaud & Milena JAKSIC, “Que voir ? Que faire ? Entretien avec Elisabeth Claverie et Nicolas Dodier”, Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales, ENS Cachan, 2021.
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⇒ KERBOURC’H Sylvain, “L’apprentissage accompagné d’apprentis en situation de handicap au sein du dispositif Grafic”, Rapport d’évaluation pour LADAPT, EHESS CEMS, 2021, 49 p.
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