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Qu'est-ce qu'on boit ?

Chaque jeudi, la SAQ met en prévente ses produits en ligne. Voici ce que je mettrais dans ma caisse cette semaine. 

Prévente en ligne du jeudi 4 mars 
Arrivage en succursale autour du vendredi 12 mars 

Si vous appréciez mon travail, vous êtes invités à faire une contribution volontaire annuelle en cliquant sur ce lien, ou par virement Interac à infolettre.vincentsulfite@gmail.com (mot de passe : Vincentsulfite). Ce n'est pas un abonnement, c'est comme si vous laissiez du tip à votre camelot à la période des Fêtes. Ceux qui contribuent recoivent l'infolettre le mercredi à minuit, c'est donc de leur faute si c'est sold out ;)


Contribution annuelle suggérée: 
5 $ si vous achetez une bouteille une fois de temps en temps
10 $ si vous achetez pas mal tous les mois quelques bouteilles
20 $ ou plus si vous allez chercher pratiquement une caisse par semaine à la SAQ

**CERTAINES PLATEFORMES TRONQUENT LA FIN DE MON INFOLETTRE.
ASSUREZ-VOUS DE VOUS RENDRE JUSQU'À LA BIO POUR NE RIEN MANQUER. **

De soif

Chianti Fiasco 2018 de Fattoria di Sammontana (37,75$ magnum!!)
Rouge. Oh que oui, faites vos réserves pour le printemps qui s'en vient, parce que ce vin là, à ce prix-là, ÇA SE PASSE ! Toujours très gouleyant et d'un rapport qualité-prix imbattable. 13 hectares de vignes travaillés en biodynamie. 90 % sangiovese avec une touche de canaiolo. Pour vrai, attendez pas avant de vous en acheter, ça se sold out surtout très vite. 
Cahors Cochon de dieu 2019 de Fabien Jouves (21,50$)
Rouge. Mon coup de coeur de la semaine (il ne reste que 60 bouteilles). Fabien Jouves travaille au domaine familial de 18,9 hectares qu'il a repris des mains de ses parents. Ça ne l'intéressait pas au début, il voulait plutôt devenir médecin, mais la vie a voulu qu'il revienne vers le vin. Il est à Trespoux-Rassiels, dans le Sud-Ouest. Vous n'aurez jamais goûté à du malbec aussi fruité et gouleyant. Attention, sur le millésime précédent, c'était un peu fermier, ce n'est donc pas pour tout le monde !
Morgon Colombier 2018 du Domaine Bulliat (26,40$)
Rouge. C'est mon ami Simon Roy, celui à qui je dois l'illustration en bannière de mon infolettre et qui a illustré mon livre, qui a fait les étiquettes du domaine pour le Québec. Il a même gagné le prix Embalade du concours de dessin Grafika avec celles-ci. LE VIN MAINTENANT. Bio depuis 2010, domaine familial où Loïc, 7e génération à opérer, et son père Noël (lol) travaillent 28 hectares en Beaujolais répartis sur 8 appellations, dont 5 crus (Morgon, Fleurie, Chénas, Chiroubles et Moulin à Vent). Gamay en semi-carbonique avec court élevage de 4 mois en fûts de chêne selon le site de l'agence (mais c'est 2018, donc long temps en bouteille, ou élevage plus long qu'annoncé ?). 
Vouvray Arpent 2019 du Domaine Sébastien Brunet (26,50$)
Blanc. Mea culpa ! J'ai toujours un peu regardé de haut les vins de Brunet, pour aucune raison. Puis, j'ai goûté ses bulles sans soufre ajouté...Wow ! Quel plaisir, pour le prix en plus. Vigneron qui a repris le domaine de ses parents, mais qui ne vinifiaient pas leurs raisins. Anna de chez Oenopole m'a vanté sa capacité à faire des vins précis qui visent à refléter leur terroir. Je vous suggère donc d'essayer sa cuvée d'entrée de gamme, 100 % chenin sur des sols d'argiles à silex (assemblage de 7-8 parcelles). Sébastien travaille avec de l'inox principalement, un petit peu de fûts et il sulfite à la mise en bouteille. Tout est bio !
Saint-Chinian Antonyme 2019 de Canet Valette (18,65$)
Rouge. Ça fait des années que j'ai pas goûté ça, mais j'ai vraiment un souvenir de beaucoup de plaisir pour le prix. Canet Valette est en bio, à Saint-Chinian, dans le Languedoc. Cuvée de cinsault et de mourvèdre travaillé de manière à faire ressortir le fruit. 
Cheverny Envol 2018 du Domaine des Huards (23,05$)
Rouge. Le vin préféré de mon ami Simon Coutu, que je salue ! Domaine aujourd'hui dirigé par Alexandre Gendrier, 7e génération, et converti à l'agriculture biodynamique depuis 1998. Je vous parle toujours du grand respect que j'ai pour le domaine, car chacun des vins que j'ai bus est toujours très bien fait à très bon prix. Assemblage à 50 % gamay, 42 % pinot noir et 8 % cabernet franc, toujours travaillé de manière à offrir un vin digeste. 

De curiosité

Valencia Calabuig 2019 d'Oenologica del Oleana (14,60$)
Rouge. La QV réussit toujours à dénicher de très bons vins à petit prix. Pedro Calabuig est avant tout agriculteur. Il s'est donc associé avec un autre vigneron, Sébastien, qui s'occupe des vinifications. Cette cuvée de bobal est assez basse en alcool et travaillée de façon à faire ressortir le fruit. Sébastien le fait en semi-carbo de façon à ne pas développer la rusticité du cépage, mais en allant chercher le côté fruité. C'était en IP avant et la QV en vendait des palettes, la SAQ a donc flairé la bonne affaire ;)
Le Bois Jacou Gamay 2018 de Jean-François Mérieau (22,10$)
Rouge. J'aime bien les vins de Jean François Mérieau, surtout pour le rapport qualité-prix. Il a repris le domaine familial en 2000 après avoir étudié à Bordeaux et travaillé en Afrique du sud. Depuis son installation il s’attarde à redécouvrir les terroirs du Loir-et-cher, travaillant les sols au labour, taillant sévère et vendangeant à la main. Il vinifie cette cuvée en macération carbonique et en traditionnelle. Du gamay de soif à très bon prix. 
Rufia 2018 de João Taveres de Pina (24,25$)
Rouge. Situé dans le Dão, à Penalva do Castelo, João met surtout l'accent sur la préservation de la biodiversité dans son vignoble. Il fait du vin sans intrant, comme son grand-père le lui a montré. Cette cuvée de soif est un assemblage de jaen (mencía), touriga nacional et rufete. 9 mois en inox et 9 mois en vieilles barriques. Vin nature de soif (11% d'alcool), mais je n'ai jamais goûté ! Très curieux.

De table

Faugères Transhumance 2017 de Pierre Gaillard (25,35$)
Rouge. Si vous connaissez les Vins de Vienne, vous avez ici les vins de l'un des membres fondateurs du projet : Pierre Gaillard. L'appellation Faugères, où l'on y connait Didier Barral et Frédéric Broucas, peut produire de magnifiques vins, denses et uniques. Assemblage de grenache (50%), syrah (35%) et mourvèdre (15%). Élevage en fûts pendant 12 mois. Rouge d'hiver avec un certain potentiel de garde. Sa syrah des collines rhodaniennes avec 50 % de bois neuf sort également cette semaine à 25,85 $. 
Minervois Granaxa 2016 du Château Coupe-Roses (26,70$)
Rouge. Françoise Frissant gère avec son mari et de sa fille cette exploitation familiale dont l'histoire remonte à 1614. Domaine certifié bio dans le Minervois. Cuvée de grenache provenant de sols argilo-calcaire, élevée en fûts de chêne. J'aimerais vous faire remarquer l'âge du vin en rapport à son âge. Si le vin a potentiellement fait un temps d'élevage en bouteille, il a pu s'assouplir et peut potentiellement montrer un très bel équilibre pour le prix. En tout cas, c'est pour justement tester ça que je le mettrais dans ma caisse. 
Sancerre Les Grands Champs 2019 du Domaine Fouassier (31,25$)
Blanc. Vous commencez à connaître mon amour pour ce domaine. Souvenez-vous également de son Iconoclaste en bombe de fruits. Bref, c'est une cuvée parcellaire (c'est le premier domaine à avoir commencé à travailler en parcellaire en Sancerre !). Le terroir des grands champs est composé de calcaires de Buzançais sur kimméridgien inférieur (excellent à plugger sur un apéro Zoom pour épater la galerie). Vinification naturelle bien évidemment et élevage en cuve.

De grande soif

Bianco di Ampeleia 2019 d'Ampeleia (32,25$)
Orange. Je le rappelle : c'est un side project d'Elisabetta Foradori en Toscane. Vignoble biodynamique planté sur trois niveaux d'altitude différents. Majorité de trebbiano avec une semaine de macération sur peaux, ce qui en fait un vin ARANGE. Bon, est-ce assez long pour se qualifier ? Je'l sais pas moi, à chacun son threshold ! Dans tous les cas, c'est délicieux, très délicat, de grande soif. À LA CAISSE !

De garde

La Vigne en rose 2018 du Vignoble du Rêveur (28,75$)
Blanc. Mathieu Deiss, qui a quand même une certaine pression qui vient avec son nom de famille, fait de véritables merveilles en Alsace. On peut d'ailleurs l'entendre dans un épisode du balado Le Bon grain de l'ivresse. Assemblage de gewurztraminer (60%) et riesling (40%), dont 20 % du gewurzt fait une macération sur peaux, ce qui donne une légère teinte au vin. Il y a 19 grammes de sucre résiduel. C'est un vin qui se bonifiera avec le temps, mais qui est également prêt à boire avec des fromages ou dessert ou au brunch. Y'A PAS DE MAL AU SUCRE OK ???
Crozes-Hermitage Laya 2018 d'Yves Cuilleron (32,50$)
Rouge. Je vous parlais plus haut des différents collaborateurs projet Les Vins de Vienne. Ici, c'est Yves Cuilleron dont il est question Je n'ai pas eu la chance de goûter à ses vins, mais  j'ai goûté à différentes occasions les Vins de Vienne que j'ai bien aimé. Cuilleron possède un domaine de 90 hectares qui s'étend sur différentes appellations du Rhône. Syrah de Crozes-Hermitage. Il y a aussi sa cuvée Les Pierres sèches, Saint-Joseph 2018
Bandol 2018 du Domaine Tempier (43,25$)
Rosé. La famille Peyraud a à coeur la défense de la notion de terroir. Lucien Peyraud, en goûtant une bouteille du domaine d'un millésime préphylloxera, a vécu une illumination et s'est lancé dans le projet de retrouver le terroir perdu avec la plantation des nouvelles vignes du domaine. Les vins sont d'excellents candidats à la garde et les boire en jeunesse pourrait être considéré comme un crime, quoiqu'il est intéressant de pouvoir comparer l'évolution dans le temps. Tous les sols sont composés d'argile et de calcaire, mais chacune des parcelles a sa personnalité que le domaine tente de mettre de l'avant avec la vinification. Assemblage de 50 % mourvèdre, 50 % cinsault et grenache noir, dont 35 % des raisins font de la macération sur peaux. L'élevage se fait 6-8 mois en inox et en béton. 

Qui est Vincentsulfite ?

Il y a trois ans, on m'invitait à une dégustation de vins allemands en après-midi. Bien évidemment, j'aimais le vin, mais pas comme aujourd'hui, mettons. J'y ai rencontré celle qui est aujourd'hui ma mentore, ma boss, mais surtout ma meilleure amie, Emily Campeau. À partir de cette rencontre, j'ai commencé à goûter à beaucoup de vins, j'ai lu énormément et j'ai rencontré un paquet de gens formidables. Ça fait donc un peu plus de deux ans que j'écris chaque semaine sur ce qui rentre à la SAQ avec toujours la même idée : offrir une vitrine à ceux et celles qui produisent du vin d'artisan. Je suis sommelier au Restaurant Candide, sous la direction d'Emily qui gère la carte, j'ai planté 400 vignes avec un de mes meilleurs amis au sud du Grand Lac Saint-François, j'ai participé au développement du show Supernaturel, disponible sur le Club Illico, et j'ai écrit un livre portant le même nom, disponible dans toute bonne librairie. 

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