Chers tous, chères toutes,
Le mois de mars porte cette tension du déjà et du pas encore, si chère à notre Bible. Le printemps et la vie sont sur les startings blocks, mais le vent froid calme les ardeurs, quelques fleurs osent percer, quelques premiers bourgeons.
Nous espérons comme des bourgeons remplis de sève, le top départ pour la vie, une vie délivrée du vent séparateur du Covid.
Plus que jamais Pâques s'annonce et se rapproche. Plus que jamais l'espérance s'apprête à devenir chair, corps de résurrection, victoire sur toute séparation.
Ci-dessous vous pourrez lire ces rendez-vous programmés dans votre paroisse, signes d'espérance et de communion possibles malgré tout.
Je vous partage cette prière qui m'accompagne aujourd'hui, mise en lumière par cette récente peinture de Jean Lafabrègue : L'amandier en fleurs (Photo ci-dessous).
Les bourgeons éclatent, on dirait même qu’ils explosent ;
la nature tout entière se prépare à la fête.
Viens éveiller en moi, Seigneur, toutes les forces vives.
Elles sont étouffées par l’écorce de mes habitudes.
Tu sais bien, Seigneur, le péché a la peau dure.
Si Tu venais m’aider à briser cette gangue qui m’enferme.
Bien sûr, ce n’est pas à Toi, ni à d’autres de le faire pour moi.
C’est trop facile de dire aux autres d’être tolérants, généreux, vertueux à ma place.
Personne ne pourra vivre le printemps pour moi.
Aide-moi seulement, Seigneur, à briser tout ce qui me retient, tout ce qui m’enferme.
Toi, Tu le sais mon Dieu, au cœur de mes déserts, il y a des fontaines secrètes,
et dans mon ciel,
il y a déjà un soleil qui se lève.
Ainsi soit-il.
de Robert Riber
Soyez gardés !
Bien fraternellement
Amaury
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