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 REVUE DE PRESSE DU 22 MARS 2021

Avec 300 millions de francophones dans le monde, le français est l’une des six langues officielles des Nations unies, avec l’anglais, l’espagnol, le chinois, le russe et l’arabe. A ce titre, il peut être utilisé librement lors des réunions officielles des organes de l’ONU et dans le cadre des opérations de maintien de la paix. Le français est également, avec l’anglais, l’une des deux langues de travail de l’organisation. Aux Nations unies, la France joue un rôle actif pour préserver la diversité linguistique. Retrouvez le message vidéo de l'Ambassadeur Nicolas de Rivière, Représentant permanent de la France auprès des Nations unies, en cliquant ici.
20 mars 2021 / France ONU
 
Adhérez à l'AFNU pour pouvoir participer à notre Assemblée Générale le 25 mars 2021
En adhérant, ou en renouvelant votre cotisation, vous devenez membre de l'Association française pour les Nations Unies (AFNU), reconnue d'utilité publique depuis 1922, et participez à nos activités de façon privilégiée. Notre Assemblée Générale annuelle se déroulera par visioconférence ce jeudi 25 mars 2021 à 18h. Un lien Zoom vous sera adressé. Cliquez ici pour adhérer

Inscrivez-vous au Grand débat "La Chine aux Nations Unies" - 29 mars 2021, 14h15-17h
Participez au Grand débat organisé par l’Association française pour les Nations Unies (AFNU), en partenariat avec le Centre Thucydide (Université Paris II Panthéon-Assas) sur le thème: « La Chine aux Nations Unies », avec Manuel Lafont Rapnouil, Emmanuel Decaux, Arthur Boutellis,Claire Callejon, Charles-Emmanuel Detry, Emmanuel Véron et François Godement. La conférence se déroulera en ligne sur Zoom et sur la 
chaîne Youtube du Centre Thucydide. Inscription obligatoire : conferences.afnu.ct@gmail.com

L'AFNU a le plaisir de vous informer de la parution du nouvel ouvrage de M. Stéphane Gompertz, Apologie du Futur, aux éditions de l'Harmattan, 2021,150 pages. Vous pouvez vous procurer cet ouvrage en cliquant ici
 

Qu’attendre de l’ONU aujourd’hui ?
par M. Jean-Marie Guéhenno
Politique étrangère 2021/1 (Printemps), pages 77 à 91

L’ONU n’a sans doute plus ni la légitimité ni les moyens d’imposer la paix dans un monde qui ne ressemble plus à celui de 1945. Et la réforme de ses institutions centrales est hors d’atteinte. Mais elle peut s’inscrire dans l’avenir, en continuant à aider à résoudre nombre de problèmes concrets. À travers ses diverses institutions spécialisées, l’ONU pourra ainsi s’adapter à un monde dont les enjeux et les acteurs ont connu des mutations fondamentales depuis la Charte de 1945.
 


Après le printemps des années 1990, l'ONU connaît un temps de reflux : retrait des Occidentaux des Opérations de maintien de la paix, minage de l'Organisation par les États-Unis, retour aux vétos au Conseil de sécurité… Sa réforme paraît aujourd'hui à la fois nécessaire pour l'adapter aux mutations du monde, et improbable, au moins pour la composition du Conseil de sécurité. Elle demeure le seul espace de dialogue universel pour des questions comme l'environnement ou les droits de l'homme.
 


Les postes de haut rang à l'ONU sont-ils le droit de naissance politique des grandes puissances ?
19 mars 2021 / IPS

Les Nations Unies poursuivent une tradition notoire qui consiste à attribuer certains des postes les plus élevés soit aux cinq grandes puissances, membres permanents du Conseil de sécurité - à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, la France et la Russie - soit aux nations occidentales industrialisées telles que l'Espagne, l'Italie, le Canada, la Suède, l'Allemagne et le Japon. En conséquence, les pays en développement, qui représentent plus des deux tiers des 193 États membres de l'ONU, se plaignent de ne pas être représentés de manière adéquate aux échelons supérieurs de l'organisation mondiale, alors que des candidats compétents, dotés de solides qualifications professionnelles et universitaires, sont en lice pour ces postes.


À quand une femme à la tête de l'ONU ? 
15 mars 2021 / TV5 Monde
 
Une femme, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala vient de prendre les rênes de l'Organisation mondiale du commerce. Une autre, Christine Lagarde, dirige la Banque centrale européenne après avoir été à la tête du FMI. Et pourquoi pas une femme aux Nations Unies ? C'est la question posée par plusieurs organisations, appuyées par le Honduras, qui appellent à la candidature de femmes pour le poste de Secrétaire Général.
 

Une décision juridique historique a été rendue par un tribunal haïtien, ordonnant à un ancien Casque bleu uruguayen de verser une pension alimentaire à une femme qu'il a mise enceinte en 2011. Le tribunal de la ville côtière de Jacmel a récemment annoncé la décision après son jugement fin décembre, a déclaré à The New Humanitarian Sandra Wisner, avocate principale de l'Institut pour la justice et la démocratie en Haïti, basé à Boston. Le groupe a travaillé avec le Bureau des Avocats Internationaux (BAI), basé à Haïti, pour représenter plusieurs femmes haïtiennes qui ont été fécondées et abandonnées par les soldats de la paix de l'ONU. Le BAI a initié des réclamations au nom de 10 femmes haïtiennes en 2017. 
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a appelé la Chine à user de son influence sur la Corée du Nord pour l'inciter à abandonner son programme nucléaire. M. Blinken, qui s'est exprimé à Séoul dans le cadre d'un voyage visant à renforcer les liens de Washington avec ses alliés, la Corée du Sud et le Japon, a déclaré que la "relation unique" entre Pékin et Pyongyang signifiait que la Chine avait un "rôle essentiel" à jouer dans les efforts de dénucléarisation. La Chine est le principal partenaire commercial et le principal soutien diplomatique de la Corée du Nord.

Le processus de paix en Irlande du Nord est-il en danger ?
18 mars 2021 / Carnegie Europe
 
Le Brexit déstabilise l'Irlande du Nord. La poursuite par Londres d'un Brexit dur et le retour de la politique frontalière pourraient détricoter l'accord historique du Vendredi Saint de 1998, qui a mis fin au conflit de la province. Elle pourrait avoir besoin des États-Unis pour sauver l'accord.
Le Royaume-Uni a modifié sa politique de défense, ce qui pourrait lui permettre d'utiliser des armes nucléaires en réponse à des "technologies émergentes". Le rapport de l' "Integrated Defense Review", publié mardi, comprend une ligne subtile sur les cas où le Royaume-Uni "se réserve le droit" d'utiliser des armes nucléaires. Elle indique que le Royaume-Uni pourrait utiliser des armes nucléaires si d'autres pays utilisent des "armes de destruction massive" contre lui. Ces armes comprennent "les technologies émergentes qui pourraient avoir un impact comparable" aux armes chimiques, biologiques ou autres armes nucléaires.

Dans un monde post-Brexit, le Royaume-Uni tente de naviguer à la fois dans une situation de sécurité internationale changeante et dans la perte d'un accès sans entrave à son plus grand marché. La nouvelle Revue intégrée vise à apporter des réponses à ce problème en tournant davantage l'attention de la Grande-Bretagne vers l'Asie et la ceinture du Pacifique, tant pour le commerce que pour les partenariats de sécurité. Le Royaume-Uni cherche à rejoindre le bloc commercial de 11 pays, le Partenariat transpacifique global et progressif (CPTPP), tout en déployant des forces navales pour patrouiller dans la région.
Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ?
15 mars 2021 / The Conversation
 
La Cour pénale est la première et la seule juridiction permanente compétente pour juger les hauts responsables pour crime de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crime d’agression : un réel aboutissement de la part de la communauté internationale. Pourtant, après presque vingt ans d’existence, la Cour fait l’objet de critiques persistantes et les griefs ne manquent pas. Sa « partialité » envers l’Afrique est mise en cause, notamment au prétexte des acquittements retentissants de Jean‑Pierre Bemba, ancien vice-président de la RDC, en 2018, et de Laurent Gbagbo, ancien président de Côte d’Ivoire, en 2019, accusés des crimes les plus graves. S’ajoutent les sanctions économiques américaines contre la procureur, la Gambienne Fatou Bensouda, en raison de l’ouverture d’une enquête en Afghanistan pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les diverses forces en présence, ou encore les retraits d’États à l’égard de la compétence de la Cour (Burundi, Philippines) ou leur refus d’y souscrire (Chine, États-Unis, Russie, Inde, Israël…).

Les États-Unis se joignent à l'Occident pour critiquer l'Égypte sur les violations des droits de l'homme.
12 mars 2021 / Reuters

Les pays occidentaux ont appelé vendredi l'Égypte à mettre fin aux poursuites engagées contre des militants, des journalistes et des opposants politiques présumés en vertu des lois antiterroristes, et à les libérer sans condition. Les États-Unis, qui ont le statut d'observateur au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, faisaient partie des 31 signataires de la déclaration conjointe sur l'Égypte, la première depuis 2014, qui appelait Le Caire à lever les restrictions aux libertés d'expression et de réunion. Le ministère égyptien des Affaires étrangères a exprimé sa "grande surprise et sa désapprobation" en réaction à cette déclaration, qui, selon lui, contient des informations inexactes sans preuve.


Protection des journalistes, pouvoir des plateformes numériques – Encourager le développement du droit international
Interview d’Agnès Callamard, rapporteure spéciale à l’ONU – Propos recueillis par Françoise Laugée / La revue européenne des médias et du numérique

"Les personnes nommées au titre des procédures spéciales sont des experts indépendants nommés par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies pour traiter des situations propres à un pays ou à des questions thématiques, où que ce soit dans le monde. Ces experts reçoivent leur mandat sur la base de leurs compétences, de leur expérience dans le domaine couvert et de leur indépendance. J’ai été nommée à ce poste en juillet 2016, à l’issue d’un processus beaucoup plus difficile que celui qui caractérise ces nominations en règle générale. Au dernier moment, alors que les États membres du Conseil des droits de l’homme étaient sur le point d’approuver ma nomination, la Russie s’y est opposée. Les fondements de ce rejet étaient pour le moins peu clairs. Il s’agissait probablement de « jouer des muscles » au niveau diplomatique et d’imposer un droit de veto. Cela n’a pas abouti et je suis très reconnaissante envers le président du Conseil de l’époque (le diplomate coréen) d’avoir tenu bon face aux menaces."

Des centaines de morts et 40 000 civils nouvellement déplacés suite aux attaques menées par un groupe armé dans le nord-est de la RDC
19 mars 2021 / UNHCR

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, lance une mise en garde dans le contexte d’une hausse alarmante du nombre d’attaques menées par un groupe armé contre les civils au nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Depuis janvier 2021, les attaques attribuées au groupe armé « Forces démocratiques alliées (ADF) » ont déjà causé la mort de près de 200 personnes, en ont blessé des dizaines d’autres et ont déplacé environ 40 000 personnes au sein du territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ainsi que dans des villages voisins, au sein de la province d’Ituri.


Les agences humanitaires lancent un appel de fonds pour aider plus de 2 millions de réfugiés sud-soudanais dans le besoin
16 mars 2021 / UNHCR

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, et ses partenaires recherchent 1,2 milliard de dollars pour fournir, en 2021, une aide humanitaire vitale à plus de 2,2 millions de réfugiés sud-soudanais hébergés dans cinq pays voisins. Le Soudan du Sud était devenu la plus jeune nation au monde il y a près de dix ans, mais aujourd’hui des milliers de Sud-Soudanais sont déplacés à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. La crise continue d’affecter en majorité les enfants. Plus de 65% des réfugiés sont âgés de moins de 18 ans et 66 000 enfants sont non accompagnés. Des progrès ont été réalisés dans la mise en œuvre du tout dernier accord de paix. Toutefois, les besoins en matière d’aide humanitaire et de prestations de protection demeurent élevés, dans le cadre de la plus importante situation de réfugiés sur le continent africain.          

Si le COVID-19 persiste et continue de menacer des vies, deux scénarios semblent possibles. Des vagues d'infection récurrentes qui conduisent les gouvernements à osciller entre l'imposition et la levée de mesures sanitaires en fonction des hauts et des bas de l’épidémie. Ou un scénario de « zéro COVID » dans lequel des politiques d'endiguement sévères et soutenues au début, suivies de mesures sanitaires plus douces associées à un traçage et à des tests systématiques, viseraient à atteindre et à maintenir un niveau d'infection très bas. Bien que l’expérience suggère que ce deuxième scénario entraînerait des coûts humains et économiques à long terme moins élevés, les réalités géographiques, humaines et politiques au sein des pays et entre eux le rendent moins probable, du moins dans le cas d'économies ouvertes, étroitement intégrées et densément peuplées comme celles de l'Europe. Le premier semble plus probable. 

Un an après le début de la pandémie, les dirigeants du monde entier affichent des niveaux d'optimisme records quant à la reprise économique mondiale, 76 % d’entre eux prévoyant une amélioration de la croissance en 2021. L’optimisme des dirigeants français augmente fortement puisqu’ils sont près de 60 % à prévoir cette amélioration contre 18 % l’an dernier. Si les dirigeants prévoient d’accroître leurs investissements dans la transformation numérique, ils ne mettent pas encore la cybersécurité dans leurs priorités. De même, la crise a certes provoqué un élan massif des entreprises dans le monde de l’engagement, mais le changement climatique n’est pas dans la liste des préoccupations principales des dirigeants. C’est ce que révèle la 24e édition de la Global CEO Survey du cabinet de conseil et d’audit PwC, menée entre janvier et février 2021 auprès de 5 050 dirigeants répartis dans 100 pays.


Pas de solution rapide pour la réforme du règlement des différends de l'OMC.
9 mars 2021 / CSIS

Lors de mon premier voyage à Bruxelles en 2018 en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), j'ai demandé aux responsables du commerce de la Commission européenne s'ils partageaient l'une ou l'autre des préoccupations des États-Unis concernant les dépassements persistants et la violation des règles par le défunt Organe d'appel de l'OMC. La réponse a été simple et directe : "Aucune". De retour à Genève, les fonctionnaires de l'UE ont répété cette ligne, déclarant en privé et en public qu'ils ne concéderaient pas que les préoccupations des États-Unis étaient fondées.

Il est bien connu que l'élévation du niveau de la mer induite par le climat est une menace majeure. Ce qui est moins connu, c'est la menace de l'enfoncement des terres. Et dans de nombreuses zones côtières parmi les plus peuplées, la terre s'enfonce encore plus vite que la mer ne monte. Certaines parties de Tokyo, par exemple, se sont enfoncées de 4 mètres au cours du 20e siècle, tandis que des enfoncements de 2 mètres ou plus ont été signalés à Shanghai, à Bangkok et à la Nouvelle-Orléans. Ce processus est connu sous le nom de subsidence. Un affaissement lent se produit naturellement dans les deltas des fleuves, et il peut être accéléré par l'extraction d'eau souterraine, de pétrole ou de gaz, ce qui entraîne une consolidation du sol et une perte d'élévation de la surface.
La série de sécheresses et de canicules sévères que connaît l'Europe depuis 2014 est la plus extrême depuis plus de 2 000 ans, selon une recherche. L'étude a analysé des cercles d'arbres remontant jusqu'à l'empire romain pour créer le plus long enregistrement de ce type à ce jour. Les scientifiques ont déclaré que le réchauffement climatique était la cause la plus probable de la récente augmentation de la chaleur extrême.
Les experts du climat ont exprimé leur consternation face au choix de Mathias Cormann, ancien ministre des finances d'un gouvernement australien qui s'est montré très hostile à l'action climatique, comme secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une institution internationale qui conseille les pays riches en matière de politique et les pays pauvres sur la manière de s'enrichir.

Lorsque les Nations Unies ont lancé des appels d'urgence pour des montants modestes afin d'aider la Syrie à faire face à la sécheresse qui a précédé sa guerre civile, ils ont été dramatiquement sous-financés - les États membres n'ont fourni qu'un quart du montant demandé en 2008, et un tiers en 2009. Les États-Unis n'ont pas contribué.
Vidéo. P. Vimont Entre nation, Europe et système multilatéral : les défis actuels de la diplomatie française
16 mars 2021 / Diploweb.com

Visioconférence organisée à Paris par Louis Gautier pour la Chaire Grands Enjeux Stratégiques Contemporains, le 15 février 2021. Intervenant : Pierre Vimont, chercheur associé à Carnegie Europe et ancien Ambassadeur de la France auprès de l’Union européenne (1999-2002) et des États-Unis (2007-2010). Louis Gautier, directeur de la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains, professeur associé à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Synthèse par Anna Monti pour Diploweb.com, validée par P. Vimont.


Arpenter le monde. Mémoires d’un géographe politique. Entretien avec Michel Foucher
14 mars 2021 / Diploweb.com

Michel Foucher est l’un des plus grands géographes français. Diplomate, essayiste et grand voyageur. Il est professeur à l’École normale supérieure de Paris-Ulm (depuis 2007) et directeur de la formation à l’Institut des hautes études de défense nationale (depuis 2010). Agrégé de géographie, il a été conseiller du ministre des Affaires étrangères (1997-2002), directeur du Centre d’analyse et de prévision (1999-2002), ambassadeur de France en Lettonie (2002-2006). Michel Foucher publie « Arpenter le monde. Mémoires d’un géographe politique », éd. Robert Laffont. Propos recueillis par Pierre Verluise, docteur en géopolitique, auteur, co-auteur ou directeur d’une trentaine d’ouvrages, fondateur du Diploweb.com.


La revue Études internationales accueille une nouvelle équipe de direction
11 mars 2021 / Etudes internationales

À la suite de l’appel à renouveler la direction de la revue Études internationales lancé en 2020 par l’École supérieure d’études internationales de l’Université Laval, celle-ci nous a fait l’honneur de retenir notre candidature pour un mandat de trois ans. Convaincus de la valeur de la revue et de son positionnement unique dans le champ francophone des Relations internationales depuis cinquante ans, nous aurons à cœur de perpétuer son rayonnement et son développement dans les années à venir. Dans la continuité de la ligne éditoriale historique d’Études internationales, nous nous engageons à promouvoir le caractère généraliste de la revue et son ouverture à la diversité des approches disciplinaires des relations internationales : science politique, sociologie, histoire, géographie, droit, économie, anthropologie.


Rivalités de puissance, idéologies et multilatéralisme
Mars 2021 / Revue Defense Nationale

La mondialisation est un phénomène récurrent de l’Histoire universelle. Depuis les temps modernes, il y eut celle issue des grandes découvertes, puis celle des poussées impériales du XIXe siècle, principalement européennes, mais aussi américaines. Dans les deux cas, il est facile d’établir le lien avec des révo lutions économiques. La troisième mondialisation provient de la révolution des technologies de la communication et de l’information, d’abord dans le domaine militaire (années 1970), puis dans la finance (années 1980), avant de se diffuser dans l’économie et la société en général. La compétition qui en est résultée a abouti à la chute de l’URSS et à l’apparente victoire idéologique de la démocratie libérale et de l’empire américain.

Déclaration des ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et des États-Unis d’Amérique
18 mars 2021 / France Diplomatie

Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni et le secrétaire d’État des États-Unis d’Amérique ont tenu une réunion virtuelle, pour la deuxième fois dans ce format depuis l’entrée en fonctions du secrétaire d’État Blinken, afin d’évoquer le dossier iranien et d’autres dossiers urgents. Les ministres ont réaffirmé que le partenariat transatlantique était indispensable pour faire face aux défis auxquels le monde est confronté notamment en matière de sécurité, en matière climatique, économique et sanitaire.


Ce que la Grande-Bretagne signifie pour la France
17 mars 2021 / Institut Montaigne
 
Après des mois d'attente, le gouvernement britannique a enfin publié sa "Revue intégrée" tant attendue, un modèle de Grande-Bretagne en action. Près de cinq ans après le vote du Royaume-Uni en faveur de la sortie de l'UE, ce document est conçu pour répondre à une question : que signifie réellement la Grande-Bretagne ? Pour Paris, deux choses sont importantes : une large convergence de vues et une coopération forte et continue en matière de politique étrangère et de sécurité. Elle veut également s'assurer que les ambitions internationales du Royaume-Uni ne se font pas au détriment d'une coopération plus approfondie en matière de politique étrangère au sein de l'UE.
« Personnel is policy » : La politique étrangère de Biden à la lumière des premières nominations
17 mars 2021 / Fondation Jean Jaurès

Comment analyser les différentes nominations de la nouvelle administration Biden ? En quoi celles-ci peuvent préfigurer les grands axes de la politique étrangère du nouveau président des États-Unis ? Célia Belin, chercheure en science politique et visiting fellow à la Brookings Institution, revient sur ce que ces nominations indiquent de ses priorités et de ses ambitions en politique étrangère.


Biden espère que les "mathématiques de l'alliance" sont synonymes de sécurité et de stabilité.
16 mars 2021 / Kyodo News
 
Le président américain Joe Biden et son administration font une entrée fracassante sur la scène diplomatique asiatique, en commençant par la toute première réunion des dirigeants du "Quad" (les États-Unis, le Japon, l'Australie et l'Inde) vendredi dernier, suivie de réunions consécutives des ministres des Affaires étrangères et de la Défense ("two-plus-two") cette semaine à Tokyo et à Séoul avec le secrétaire d'État Antony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin. Jamais des "deux plus deux" n'ont été organisés aussi tôt dans une nouvelle administration. Ils n'ont même pas été organisés une seule fois sous l'administration Trump avec la Corée du Sud.

Les États-Unis doivent se préparer au pire en Afghanistan
12 mars 2021 / World Politics Review
 
Le président afghan, Ashraf Ghani, se trouve dans une position délicate. Puisque les États-Unis ont perdu patience face aux négociations hésitantes du gouvernement afghan avec les talibans, M. Ghani n'a guère d'autre choix que d'orchestrer un accord qui mettra probablement fin à sa présidence - et entraînera presque certainement une guerre civile destructrice. Que Washington décide d'honorer l'accord conclu avec les talibans sous l'administration Trump, qui prévoit le retrait de 2 500 soldats américains d'ici le 1er mai, ou que l'administration Biden prolonge leur mission de 90 ou 180 jours supplémentaires, est presque sans importance. Ce qui nous attend de l'autre côté du retrait définitif des troupes américaines, c'est une bataille rangée pour le contrôle de Kaboul et des autres grands centres de population de l'Afghanistan. Tout le monde doit se préparer à cette inévitabilité dès maintenant.
Ce qui attend les républiques de Donetsk et de Louhansk
16 mars 2021 / Carnegie Moscow Center
 
Les événements qui se déroulent dans la région ukrainienne de Donbas, déchirée par la guerre, ont cessé depuis longtemps de faire la une des journaux, mais la nouvelle escalade des tensions russo-ukrainiennes et la possibilité d'une reprise des hostilités dans cette région l'ont à nouveau placée sous les feux de l'actualité. Les républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Louhansk (DNR et LNR), conçues comme des entités temporaires, ont survécu et se sont même renforcées. Elles ont acquis leurs propres systèmes politiques et de nouvelles élites prêtes à assurer la longue existence du Donbas en tant que protectorat russe. 
Pourquoi la Russie couvre ses paris en Afghanistan
15 mars 2021 / Carnegie Moscow Center
 
Les relations de la Russie avec l'Afghanistan sont complexes, car elles sont marquées par les craintes que suscite la situation en Asie centrale, le bras de fer avec les États-Unis et le traumatisme de la guerre soviéto-afghane des années 1980. Moscou ne considère pas le gouvernement afghan actuel comme autonome et tente de trouver un équilibre entre les différentes forces en présence en Afghanistan afin de conserver son influence si l'une de ces forces s'effondre. Les talibans ont été les premiers à demander le soutien de Moscou avant le sommet d'Istanbul, à la fin du mois de janvier. Zamir Kabulov, le fonctionnaire du ministère des affaires étrangères chargé de la politique russe en Afghanistan, était déjà impopulaire à Kaboul, où il a la réputation de se ranger du côté des talibans sur la scène internationale.
Lorsque Gorbatchev arrive au pouvoir, il veut changer l’Union Soviétique, et les relations qu’elle entretient avec le monde occidental. Il ne veut pas uniquement la fin de la « nouvelle » Guerre froide ou seulement revenir à la politique de détente mais créer une véritable coopération, une entente entre l’Est et l’Ouest. Il défend le multilatéralisme qui n’est pas encore globalisé au sein duquel le pire danger est celui d’une guerre nucléaire mais également celui des défis environnementaux, dont il sera l’un des premiers responsables politiques à les mettre à sur le devant de l’agenda. Son bilan est significatif : la fin de l’occupation de l’Afghanistan, la signature d’un accord sur les euromissiles, « option 0 » qui élimine totalement une catégorie d’armes nucléaires, l’accord sur le désarmement conventionnel, mais aussi le fait que chaque pays de l’Est puisse suivre sa propre voie. Ce n’est plus la doctrine Brejnev, c’est la doctrine Sinatra « My way ». L’URSS n’impose plus sa politique par la force, ce que démontre notamment la réunification allemande que Gorbatchev accepte alors qu’il y a encore 500 000 soldats soviétiques en Allemagne de l’Est.
Certains parleront d'inclinaison, d'autres de rééquilibrage et d'autres encore de pivot, mais quoi qu'il en soit, la nouvelle grande idée qui doit émerger de l'examen de la politique étrangère et de défense du gouvernement mardi sera l'importance de la région indo-pacifique - un retour britannique à l'est de Suez plus de 50 ans après que le ministre de la défense de l'époque, Denis Healey, ait annoncé le retrait du Royaume-Uni, à court d'argent, en 1968. Boris Johnson et ses amiraux mettent l'accent sur une zone qui s'étend sur certaines des voies maritimes les plus vitales du monde, de l'Inde au Japon à l'est, et de la Chine à l'Australie au sud. La Grande-Bretagne se lance dans le monde après 47 ans d'enfermement dans le placard protectionniste de l'UE. D'autres avertissent que Johnson se laisse aller à un fantasme impérial démesuré et militairement dangereux.
Le Kosovo a officiellement ouvert son ambassade à Jérusalem après être devenu le premier territoire à majorité musulmane à reconnaître la ville comme capitale d'Israël. Cette décision a été prise en échange de la reconnaissance du Kosovo par Israël, ce qui constitue une victoire majeure pour les efforts déployés par Pristina pour obtenir la pleine reconnaissance mondiale de l'indépendance qu'il a déclarée en 2008 après une guerre avec la Serbie dans les années 1990. L'ambassade a été inaugurée lors d'une brève cérémonie au cours de laquelle le drapeau du Kosovo a été hissé devant le bâtiment à Jérusalem, a déclaré le ministère des affaires étrangères du Kosovo dans un communiqué.
Peur et dégout au Sénégal
15 mars 2021 / Projet Syndicate
 
Des manifestations de grande ampleur ont balayé le Sénégal depuis le début du mois de mars, reflétant une colère généralisée contre la corruption, le chômage élevé et ce que beaucoup considèrent comme une accusation de viol à motivation politique contre le leader de l'opposition Ousmane Sonko (il nie l'accusation). Le gouvernement du président Macky Sall a violemment réprimé les manifestations, les plus importantes de ce pays d'Afrique de l'Ouest depuis une décennie. Au moins huit personnes sont mortes, et des restrictions à la liberté d'expression ont été imposées.

Chinafrique : le temps des problèmes
14 mars 2021 / The Conversation

Popularisé par l’expression Chinafrique, le développement météorique de la présence chinoise en Afrique depuis vingt ans fait partie des nouvelles réalités géopolitiques. La Chine est le premier partenaire commercial et le premier bâtisseur du continent, ainsi que le premier bailleur bilatéral de nombreux pays africains. Elle n’est en revanche qu’un modeste investisseur en Afrique et seulement son cinquième fournisseur d’armes… mais demain, peut-être, son premier fournisseur de vaccin anti-Covid. Alors que quelques pays (Angola, Soudan, Zimbabwe, etc.) et quelques secteurs (hydrocarbures, minerais, etc.) lui ont servi de portes d’entrée économique au début du siècle, en 2021 les entreprises de la RPC sont présentes dans tous les domaines, de l’exploitation forestière à la banque en passant par l’énergie. Répandus du Sénégal au Lesotho, les intérêts chinois sont maintenant extrêmement diversifiés.


L'ouvrage La politique africaine du Maroc : identité de rôle et projection de puissance, invite à revisiter l'histoire de l'orientation africaine de la diplomatie depuis le début du règne de Mohammed VI (1999) dans ses fondements, ses intérêts, ses champs d'action, ses difficultés et ses conséquences. Cette étude vise à mettre en évidence les stratégies employées ainsi que la façon dont chaque levier d'action a été mis en place, et à les conceptualiser à la lumière des théories des relations internationales.

Parution du livre "La Force introuvable Vietnam, 1965-1975 de Gérard Boivineau aux éditions Indes Savantes
 
La France établit en 1965 un contact avec le Front national de libération du Sud-Vietnam. Pour le Front, c'est élargir sa reconnaissance internationale au-delà de la zone communiste ; pour la France c'est amorcer un dialogue dont elle espère recueillir les fruits le jour où un nouveau pouvoir s'installera à Saigon. Paris s'intéresse à la «  troisième force  », présente dans la classe politique sud-vietnamienne et au sein du Front, opposée au régime de Saigon. La France, qui a dans ce pays d'importants intérêts économiques et culturels, entend la soutenir pour écarter une emprise communiste. Grâce à cette relation, la France est le seul pays au monde à entretenir des relations diplomatiques ou quasi-diplomatiques avec les trois parties vietnamiennes au conflit : Hanoi, Saigon et le GRP. L’auteur en retrace la genèse, l’évolution, les soubresauts. 30 avril 1975 : à l’entrée dans Saigon des forces armées nord-vietnamiennes, le régime sudiste s’effondre. Les premiers mois de la nouvelle administration, sur lesquels l’auteur apporte un éclairage inédit, révèlent l’inconsistance du GRP et l’emprise du Nord communiste. Il y a donc lieu de s’interroger : les options de la France étaient-elles pertinentes ?


Avec une confiance croissante, Xi Jinping utilise l'internet comme un outil de pouvoir et de contrôle, selon ses discours.
18 mars 2021 / South China Morning Post
Le gouvernement chinois a fait de la technologie et de l'innovation des priorités essentielles dans ses plans de développement pour les cinq prochaines années, alors qu'il s'efforce de construire une "Chine numérique" et de dépasser les États-Unis comme première économie mondiale. Dans cette troisième et dernière partie d'une série consacrée à la politisation du paysage de l'internet en Chine, nous expliquons comment les opinions du dirigeant suprême de la Chine, Xi Jinping, sur l'internet ont évolué pour devenir ce qu'elles sont aujourd'hui.
Les forces de sécurité du Myanmar ont abattu au moins 20 manifestants pro-démocratie lundi, selon un groupe d'activistes, et la junte militaire a imposé la loi martiale dans certains quartiers de la ville principale de Yangon, donnant aux commandants des pouvoirs étendus pour réprimer la dissidence. Les partisans de la dirigeante élue Aung San Suu Kyi sont de nouveau descendus dans la rue malgré le meurtre de dizaines de manifestants dimanche, la journée la plus sanglante depuis le coup d'État militaire du 1er février qui a déclenché des manifestations de masse dans tout le pays.

La Chine se dit "profondément préoccupée" par ce qu'elle décrit comme l'exploitation par le gouvernement australien de centres de détention offshore et a demandé la fermeture immédiate de ces sites. Les liens entre les deux pays se sont envenimés en 2018 lorsque l'Australie est devenue le premier pays à interdire publiquement le chinois Huawei de son réseau 5G et se sont aggravés lorsque l'Australie a demandé l'an dernier une enquête sur les origines du nouveau coronavirus.
Les Émirats arabes unis suspendent leur sommet avec Netanyahu et un haut responsable de Biden, selon un rapport
18 mars 2021 / Haaretz
 
Les Émirats arabes unis ont suspendu les préparatifs d'un sommet auquel devaient participer en avril le Premier ministre Benjamin Netanyahu, un responsable de l'administration Biden et les chefs des États arabes qui ont normalisé leurs relations avec Israël l'année dernière, rapporte jeudi le quotidien Yedioth Ahronoth. Le prince héritier des Émirats arabes unis Mohammed bin Zayed est indigné par ce qu'il considère comme une exploitation par Netanyahu de l'accord de normalisation avec Israël dans le cadre de sa campagne électorale.

Colonisation des territoires palestiniens : quelles conséquences peut entraîner l’ouverture de l’enquête de la CPI ?
17 mars 2021 / The Conversation
 
Dans un arrêt historique du 5 février 2021, la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) a reconnu la compétence territoriale de la Cour sur les territoires palestiniens occupés, permettant ainsi à Fatou Bensouda, procureure de la CPI, l’ouverture officielle d’une enquête sur les crimes commis sur place.

"À l'occasion du dixième anniversaire du soulèvement syrien, notre conseiller spécial et ancien ambassadeur de France en Syrie, Michel Duclos, revient son expérience dans le pays et livre son analyse de diplomate du conflit syrien. Michel Duclos a été interviewé par Jihad Yazigi, rédacteur en chef de The Syria Report. L'article était initialement publié dans The Syrian Observer le 17/03/2021."


Syrie : voyage au bout de la déshumanisation
12 mars 2021 / Institut Montaigne

Le drame syrien est malheureusement loin d’être terminé, puisque s’il suit cette voie le pays est condamné à demeurer un glacis pendant encore de longues années. Anthony Samrani, redacteur en chef adjoint du quotidien francophone libanais L'Orient-Le Jour, livre son analyse d'un pays en ruines après 10 ans de conflits, que nous partageons sur notre blog.

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