Pour aller chercher sa 2e victoire sur le Tour européen, Antoine Rozner devait planter ce putt, de 18 mètres, pour échapper au playoff. Bon, ben ça, c'est fait ! Un putt à voir et revoir, pour le plaisir !
# NE MANQUEZ PAS LA VERSION DIGITALE !
Hiiiiiiiiii, tcccchick ! Le couperet est tombé. En raison des conditions sanitaires qui ne permettent pas d’assurer la tenue d’un événement à la hauteur des attentes de la communauté du golf en France, les organisateurs de la National Golf Week et la Fédération française de golf ont pris la décision de reporter le lancement physique de sa première édition au printemps 2022, au Golf National (Saint-Quentin-en-Yvelines). Ça ne fait plaisir à personne, mais c’est pour la bonne cause, surtout si nous sommes confinés à 19h00 ce jeudi…
2021 : le présentiel n’est pas essentiel
Puisque l’engagement était de réunir tous les ingrédients de la passion des golfeuses et des golfeurs (jeu, technique, matériel, tourisme…) et pour leur proposer la plus belle fête ever du golf en France, la FFGolf, Versicolor et come#together ont en effet jugé préférable de consacrer une année supplémentaire à la préparation de cet événement exceptionnel, dont la première édition se tiendra au Golf National du 31 mars au 2 avril 2022.
La National Golf Week réunira tous les acteurs du golf autour d’une offre très large pour le bénéfice de tous les pratiquants : un espace d’exposition accueillant tous les métiers du secteur, un tournoi professionnel et de nombreuses compétitions amateurs, des conférences, démonstrations ou concours dans l’objectif de partager avec le plus grand nombre la passion du golf qui nous anime.
Une version digitale et sans masque !
En attendant cette future échéance, la FFGolf et les organisateurs préparent une session digitale en direct du Golf National le 2 avril prochain à partir de 10h, et qui donnera un bel avant-goût de la future National Golf Week. Animée par Christian Ledan, elle sera diffusée sur la page Facebook et les chaînes Youtube et Dailymotion de l’événement et relayée par plusieurs de ses partenaires (notamment la FFGolf).
L’idée est de retrouver une bonne partie des acteurs qui avaient confirmé leur présence à cette grande fête du golf et qu’on retrouvera l’année prochaine en chair et en os. Au programme : la présentation des principales activités que découvriront les visiteurs en 2022 (du 31 mars au 2 avril), des essais des nouveautés les équipementiers (clubs et balles), des entretiens avec des pros et proettes, des conseils techniques avec Rémy Bedu (PGA France), de l’interactivité grâce à des séances de questions-réponses et des jeux-concours, et toutes les infos pour profiter au mieux de l’événement dans un contexte encore plus favorable après la fin de la pandémie. On croise les doigts (en mettant du gel) !
Le Billet Vert vous emmène au long cours à la découverte de la communauté de l'Agref. Nous sommes allés à la rencontre de Yoann Tanneau, greenkeeper du golf d'Omaha Beach.
Yoann, quel est le parcours qui vous a mené au golf d'Omaha Beach ?
« J’ai 40 ans, je suis intendant depuis 2003, et j’ai fait ma formation à Dunkerque et à Neuvic. A l’origine golfeur, j’ai commencé à l’accueil au Château de Chailly en 1999, mais j’ai toujours voulu être intendant. J’ai fait mon stage de 3e sur le golf de l’Odet et mon stage post bac au golf de Brest Iroise !
J’ai fait ma formation d’intendant à Digne-les-Bains parce que je voulais tester le Sud pour mieux connaître les problèmes d’arrosage, car il y avait là-bas un projet de rénovation. J’ai ensuite travaillé 10 mois pour Green Art avec Patrice Dupont, aux débuts de l’agence (basée à Mougins NDLR). J’ai dessiné et construit un golf en Bretagne : la zone d’entraînement, le 9 trous compact et le practice à Ker Bernez (à côté de Quimper dans le Finistère), et enfin le 9 trous classique, mission pour laquelle mon parcours de joueur m’a beaucoup aidé.
J’ai rejoint Omaha Beach en 2008 pour finir la construction les 9 trous supplémentaires du parcours du Manoir et j’en suis devenu le greenkeeper. Depuis décembre 2018, je suis également directeur du golf, ce qui est une première à Omaha. Cette double position aide à raccourcir les délais de décision, à la réactivité pour l’entretien du parcours, permet de mieux maîtriser les investissements et de mieux les faire passer auprès des propriétaires.
Comment est constituée votre équipe ?
Elle est composée de 10 personnes : 1 adjoint, 1 mécanicien et des jardiniers, de toutes générations, mais plutôt âgée car je recrute des personnes d’expérience car ils sont plus méticuleux. On détecte les bons profils lors de formations. Je viens de recruter un ancien chef pâtissier qui voulait se reconvertir. Pour recruter nos saisonniers, nous avons toujours de la demande et du choix, mais il n’y a pas tant de vocations spontanées que ça. En revanche, ces métiers suscitent beaucoup d’intérêt de la part des spécialistes du gazon sportif.
Quelles sont les principales opérations pour vous en dehors des classiques rituels saisonniers ?
Nous devons terminer la rénovation d’une quinzaine de bunkers (drainage, modelage). Tout est fait en interne, on est bien équipé, et on profite de la période hivernale pour que les joueurs puissent profiter du terrain. L’année dernière, on a remodelé une zone de chipping ; l’année précédente, c’était le practice…
Pour l’avenir, on discute avec le LET pour recevoir un tournoi des LET Access Series pour nous faire progresser. On serait prêt à gérer le tournoi nous-mêmes, on a une belle équipe de bénévoles assez jeunes (qui ont participé notamment aux Jeux Mondiaux Equestres).
Quelles sont les principales évolutions de votre métier ?
En machinerie, c’est le passage à l’électrique qui est une vraie révolution et un vrai bénéfice. Côté engrais, pas vraiment d’évolution, mais plus d’équilibre pour limiter les intrants comme les produits phytosanitaires, ce qui est très positif pour la protection du joueur, de l’opérateur et surtout pour l’écologie. Le plus difficile va être d’expliquer que la qualité des parcours ne sera pas au même niveau qu’avant dans un premier temps.
Comment cohabitez-vous avec les golfeurs ?
Ça fait déjà quelques années qu’on fait baisser les intrants : le consultant Stéphane Rouen m’a poussé à changer ma façon de travailler, notamment pour traiter une maladie. Il m’a ‘vexé’ en disant que je devais changer de méthode et de vision. Sur notre golf, les golfeurs le comprennent. On aura des problématiques de clients issus d’autres golfs ou de l’étranger. On a 13 à 17 000 green fees d’internationaux par an, dont une majorité d’Anglais (au moins avant le Brexit), des Belges et des Hollandais, et enfin des Allemands. Mais cela ne nous pose pas trop de difficultés car notre parcours a de gros atouts : la qualité des greens, de superbes points de vue, et un restaurant excellent.
Nous devons travailler sur la qualité de service pour maintenir nos prix à un certain niveau.
En conclusion ?
Je fais le plus beau métier du monde car il est très riche ! On apprend tout le temps, il y a de l’humain, du sport, de la nature. Voir les golfeurs heureux de jouer sur leur parcours, en cette période, c’est un pur bonheur ».
Tous les deux ans, Srixon nous fait la joie de nous proposer sa nouvelle balle haut de gamme.
Dans la famille performance je demande les Z-Star qui équipent les plus grands champions depuis 2008. Mais savez-vous que Srixon a biberonné indirectement les plus grands champions pendant près d’un siècle sous l’ère Dunlop & Maxfli avec les plus grands ? De Henry Cotton à Severiano Ballesteros en passant par Sandy Lyle ou Ian Woosnam ils ont tous joué une balle Dunlop et gagné plusieurs fois avec…
Oui, Srixon est bien la descendance Dunlop avec des technologies modernes. La question, on vous la pose : n’avez-vous jamais rêvé d’une balle qui fasse ce que vous aviez imaginé ? Les Z-Star font partie de ces balles qui vous font vibrer. Tout le savoir-faire de la maison Srixon a su pousser encore plus loin la performance de cette nouvelle balle car, oui, avec + de 90 ans d’expérience, on trouve encore le moyen d’innover.
Construction 3 ou 4 pièces dont le nouveau noyau exclusif Fastlayer procure plus de vitesse. Le manteau en uréthane tient son secret de performance dans le traitement Spinskin with SeRM – GOD bless you -. C’est invisible, c’est inodore et pourtant c’est une technologie exclusive et toujours en avance sur son temps.
And so what ? Les molécules de la surface de l’enveloppe assurent une élasticité comme jamais : la friction est optimale, le contrôle de balle maximal. La couche intermédiaire en ionomère quant à elle, a revu ses propriétés pour la rendre plus dynamique : résultat d’une distance accrue. Et quoi encore ? Les alvéoles… plus profondes elles aident à combattre l’ennemi du golfeur, le vent. Vous avez l’étoffe d’un champion ? Il suffit d’un seul choix pour changer votre futur.
2020 a été un énorme tournant dans la digitalisation du golf. La tendance de ces dernières deux années s’est confirmée : la réservation de green-fees en ligne, qui tournait autour d’une croissance à deux chiffres (8% + 11%) a connu un boost l’an dernier grâce au confinement (il fallait bien qu’il serve à quelque chose, hein), à la communication de la FFGolf, aux invitations des clubs à prendre les green-fees autrement qu’en passant par l’accueil, pour soutenir la distanciation physique. Tout cela a incité les joueurs à réserver leurs départs en ligne.
David Chanteloube, responsable commercial de bookandgolf : « On est parti d’un constat simple. Tous les secteurs activité ont vécu la digitalisation, et c’est très fort dans le transport aérien et ferroviaire : plus personne ne se rend encore en gare ou à un guichet Air France pour prendre ses billets. On choisit même son rendez-vous chez le coiffeur ou chez le médecin sur Internet. La digitalisation du golf est peut-être un peu plus douce, mais ça vient ».
On le sait, que vous attendez des chiffres, des bons gros chiffres pour y voir clair. Beh on va vous faire attendre encore un peu, avec quelques phrases de plus. Avec pertinence, David Chanteloube soutient que bookandgolf vient réellement au soutien des golfs : « Grâce à notre appli, même lorsqu’il est fermé, un golf peut générer du chiffre d’affaires. On le constate : un tiers des réservations se fait chez nous aux heures de fermeture de l’accueil ».
Bookandgolf.com permet aux golfs d’avoir la totale maîtrise de leur planning. Il ne s’agit pas de surenchérir dans la guerre des prix, mais plutôt de faciliter la prise de départs dans les heures pleines, et de proposer des prix dans les heures creuses. Et d’ainsi développer le trafic sur le parcours et gérer le taux d’occupation.
nfin, puisqu ls chiffrs arrivnt, sachz qu l’offr la plus dns st sur l’Îl-d-Franc (pardon, j’ai un problèm d clavir…), mais la Bretagne se comporte fort bien, tout comme le Nord et les alentours de Bordeaux et Biarritz. Le Sud-Est, lui, a la pêche l’été.
Armé de son inestimable expérience à la tête du Golf National, dont il a su faire un parcours de Ryder Cup, Paul Armitage s'est lancé, en parallèle de ses fonctions de directeur des opérations pour Open Golf Club, dans '59Club' un concept qui permet d'évaluer la qualité des golfs, dans leur entièreté, et par là de soutenir ou d'inciter leur développement qualitatif.
Paul, comment est né ce concept ?
« L’ancien directeur du Belfry (club hôte de plusieurs Ryder Cup) en Angleterre a créé 59Club parce qu’il s’est rendu compte qu’il n’avait que des avis subjectifs de la part de certains de ses golfeurs, mais aucun moyen de mesurer objectivement la satisfaction de ses clients à un instant T et, a fortiori, de façon récurrente. Aujourd’hui, des filiales existent aux USA, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie.
Comment vous êtes-vous connecté à l’aventure ?
J’ai quitté la direction du Golf National (GN) pour développer la filiale européenne du 59Club. J’en avais parlé à la FFGolf qui me soutient dans ce projet, car le GN a été client de 59Club depuis 2016. 18 mois après ma prise de fonction au GN, nous avions encore beaucoup de travail en termes de qualité, en dehors du parcours qui était déjà excellent. Nous ne proposions pas les standards de qualité qu’un visiteur international attend des clubs qui reçoivent des Majeurs ou la Ryder Cup.
Je me suis renseigné pour obtenir un benchmark, afin d’évaluer la place du GN à l’échelle des grands clubs. Un seul autre club s’y était confronté, Terre Blanche depuis qu’il était devenu European Tour Destinations.
Où en est 59 Club aujourd’hui ?
En 2021, plus de 130 golfs français utiliseront un outil : soit le « client mystère » pour se benchmarker à l’international, soit les enquêtes clients (post-visite du club). Nos clients sont le réseau Open Golf Club et ses partenaires, une sélection de 80% des golfs Blue Green et bientôt UGolf sur la partie enquête client digitale. Nous avons aussi de nombreux golfs indépendants, dont par exemple Chantilly Vineuil, La Boulie, Le Vaudreuil, Saint-Jean-de-Monts, Dinard…
Je suis associé avec le CEO anglais, Simon Wordsworth, pour développer le produit en Europe (hors Scandinavie et péninsule Ibérique) : Benelux, Allemagne et Autriche en priorité. Dans les pays dont je ne parle pas la langue, je suis chargé de mettre en place le distributeur local.
En quoi consistent exactement ces outils miraculeux ?
Nous avons un produit unique au monde : notre audit « client mystère » qui se base sur un questionnaire qui couvre 300 points de contrôle (de l’accueil téléphonique ou web jusqu’à la réception post-expérience, en passant par le parcours, le repas, le proshop, etc). Cet audit objectif permet de se comparer aux 1000 golfs qui adhérent à notre système dans le monde entier. On peut isoler des points dont le golf ne dispose pas (ex : vestiaire, starter, restaurant) pour que le benchmark soit réaliste. On travaille au développement de ce produit pour les hôtels également.
Le deuxième produit est l’enquête de satisfaction clients pour avoir le retour complet de tous les visiteurs, et pas seulement les râleurs qui s’expriment sur les réseaux sociaux. L’exploitation des résultats permet de former le personnel du golf et d’agir pour améliorer l’expérience client.
Le troisième est la formation en ligne pour les clients grâce à une base de données éducative pour donner des piqûres de rappel au personnel.
Aujourd’hui, comment jugez-vous le niveau des golfs en France ?
Premier constat : les golfs français sont plutôt en retard par rapport à ce type de démarche. On commence seulement à être sensibilisé au fait que le rapport qualité de prestation / prix ait un impact sur le résultat du golf. Avant, la part de la concurrence tarifaire était prédominante dans la politique marketing du golf. Il est important d’éduquer le client sur l’importance de ce rapport qualité/prix. Globalement les golfs français ont besoin d’augmenter les tarifs des green-fees pour pouvoir augmenter la qualité du terrain et du service.
Cependant, la situation n’est pas catastrophique en France et l’outil aide à accélérer les améliorations. Une fois que le golf est notre client, son personnel est beaucoup plus sensible et on note un changement de comportement. Alors qu’on devrait considérer que chaque client est un client mystère !
Nos auditeurs visitent des golfs qui ne sont pas nos clients et on stocke les résultats qui restent secrets bien sûr : cela nous montre que les équipes des clubs qui ont recours à nos outils progressent rapidement dans l’amélioration de leur qualité.
Quid de cette démarche dans la situation actuelle ?
L’année 2020 a été très difficile mais, heureusement, nos clients nous ont permis de faire les visites nécessaires. En revanche, l’année 2021 s’annonce prometteuse.
Quelle que soit l’image qu’on a de son propre golf (« Je ne serai jamais le Golf National » disent certains), on peut toujours gagner un client et sa fidélité. Ça passe par des sourires, de la qualité, en visant l’excellence dans la durée, et les résultats seront visibles très concrètement.
Heureusement que j’avais l’outil au Golf National, car j’ai beau avoir une conscience professionnelle et le souci du détail, j’ai besoin de prendre des claques, de contrôler ma progression et de m’aider à ouvrir les yeux sur les points sensibles. Je pense qu’à la fin, ça se voit... »
Comme un nouveau départ, l'ADGF vous propose notre nouvelle rubrique MULLIGAN pour tout savoir des mouvements au sein des clubs.
Anton Mahé, adjoint de direction de Denis Fabre à Saint-Cloud, prendra la direction du Golf de Bondues fin mai.
Julien Vasseur fait le même chemin, en sens inverse !
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