Pour les VTC, la reprise sera complexe après la crise
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Dans une nouvelle étude, l'institut économique Stacian analyse les perspectives d'évolution des marchés des taxis et des plateformes de VTC post-crise. Les nouvelles habitudes prises par les Français pourraient coûter cher aux VTC.
- 2020 pourrait marquer un point de bascule pour le secteur. Le Covid-19, l’enchaînement des confinements et des couvre-feux a quasiment gelé l’activité des transports intra-urbains (taxis et VTC) dans les grandes agglomérations. Même en période de rebond, les réservations ont accusé une baisse de 25%.
- Le confinement a accéléré le développement du télétravail, de l’organisation de visioconférences et la réduction du tourisme d’affaires. Autant de changements qui pourraient perdurer et influent directement sur les besoins en VTC.
- Autre frein identifié par Stacian : la croissance prise par des modes de transport plus doux comme le vélo ou la trottinette qui, même régulés par la limitation à quelques acteurs, suscitent un intérêt certain des Français.
- L'espoir des VTC réside dans la limitation de la voiture individuelle. Ils pourraient ainsi être sollicités pour des trajets plus courts comme le transport de courses.
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Des chauffeurs VTC réclament au gouvernement le maintien des aides
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Une centaine de chauffeurs de VTC se sont vus refuser l'accès au fonds de solidarité après des vérifications réalisées par Bercy sur des aides indues.
- L’INV (intersyndicale nationale VTC) a protesté en début d'année contre la suspension des aides prévues par le fonds de solidarité qui a touché plusieurs chauffeurs après la décision de Bercy de procéder à davantage de contrôles pour éviter les fraudes.
- Le ministère de l’Économie annonçait avoir identifié 23 000 versements « probablement indus » à des entreprises ayant fait appel au fonds de solidarité pour un montant global de 30 millions d’euros. « Nous, les indépendants, on est dans la survie, pas dans la fraude » , a insisté Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat.
- 300 000 demandes d’aide font l’objet de vérification et 250 contractuels ont été recrutés pour accélérer le traitement de celles-ci.
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Actionnariat, coopérative… les chauffeurs de VTC en quête de reconnaissance
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Sur le marché des VTC, la concurrence est rude et la rébellion grandissante. Fatigués de leurs conditions de travail, les chauffeurs cherchent à acquérir davantage de sécurité. Plateformes et syndicats tentent de répondre à leurs revendications, avec leurs armes.
- La plateforme EureCab, qui permet déjà à ses chauffeurs de déterminer le tarif de leurs courses, a annoncé à l'automne dernier l'ouverture d'une partie de son capital, gratuitement.
- En 2018 déjà, Heetch annonçait qu’elle offrirait la possibilité aux chauffeurs les plus actifs d’acheter des BSA (bons de souscriptions d’actions). Deux ans plus tard, l’entreprise admet que la proposition n’a jamais vu le jour.
- En réalité, Eurecab propose davantage un intéressement qu’une véritable ouverture de son capital avec droit de vote.
- Chaque mois, des tokens (10 tokens correspondant à une action) seront attribués aux chauffeurs en fonction de leur qualité de service et de leur apport de clients. Ce n’est donc pas tant l’ouverture à des droits que propose Théodore Monzies mais plutôt la création d’un capital à venir qu’ils pourront récupérer en revendant leurs Tokens.
- Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV ( intersyndicale nationale VTC) n’est pas enthousiasmé par la proposition. L’intéressé dénonce « un subterfuge » et un bon coup de communication qui n’offre aucun pouvoir aux chauffeurs.
- Le secrétaire général prêche aussi pour sa paroisse, mettant en avant son projet de syndicat des VTC, qui pourrait apporter une meilleure protection aux chauffeurs.
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- La crise sanitaire a engendré un boom dans la pratique du vélo, en témoigne le chiffre d'affaires record de ce secteur pour l'année 2020, qui a atteint plus de 3 milliards d'euros.
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