Copy
 REVUE DE PRESSE DU 19 AVRIL 2021

Suivez la discussion en ligne (en anglais) "Relever les ambitions pour la nature", mardi 20 avril à 14h30 (heure de New York ) Cliquez ici pour RSVP (jusqu’au 19 avril) 
Suivez l’événement en direct sur Youtube : https://youtu.be/FX0kgWLBEtY

@La France à l'ONU / 16 avril 2021

L'AFNU est heureuse de vous convier à la visioconférence de l'Ambassadeur Gérard ARAUD, Ambassadeur de France, ancien Ambassadeur aux Etats-Unis, dans le cadre du cycle "Paroles de Diplomates" de l'AFNU, en partenariat avec le Centre Thucydide, lundi 3 mai 2021, de 17h à 19h, sur le thème: "Les 100 premiers jours de l'Administration Biden". Cliquez ici pour vous inscrire et écrire à conférences.afnu.ct@gmail.com pour obtenir le lien Zoom. La visioconférence sera retransmise en direct le 3 mai 2021 sur la chaîne YouTube de l'AFNU

 

Retrouvez le discours du Président de l'AFNU, M. Bernard MIYET, en ouverture du Aix MUN 2021 qui s'est déroulé vendredi 16 avril 2021, 17h à l'initiative des étudiants de Sciences Po Aix, membres de l'association Aix ONU, en partenariat avec l'AFNU. Cliquez ici pour ouvrir la vidéo.


Retrouvez le webinaire de Mme Cécile MOLINIER, ancienne Directrice du PNUD à Genève, membre de l'AFNU, en clôture de la Semaine des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui s'est déroulé vendredi 16 avril 2021, 19h, à l'invitation des étudiants de l'association Sorbonne pour l'ONU, en partenariat avec l'AFNU. Cliquez ici pour ouvrir la vidéo.

 
 
Retrouvez le webinaire de Mme Delphine BORIONE, Ambassadrice pour les droits de l'Homme, Mme Marie FONTANEL, Ambassadrice, Représentante permanente de la France auprès du Conseil de l'Europe, M. Jean-Maurice RIPERT, Ambassadeur de France, ancien Secrétaire Général adjoint des Nations Unies, Vice-Président de l'AFNU, qui s'est déroulé mardi 13 avril 2021, 17h à l'occasion de la Nuit des 3 Valeurs de l'Ecole de Management de Strasbourg (EM Strasbourg), à l'initiative de l'association Polemics AFNU en partenariat avec l'AFNU sur le thème "Zones de conflits: droits de l'Homme et humanitaire". Cliquez ici pour ouvrir la vidéo.

 
 
Découvrez le Petit Manuel de l'AFNU d'avril 2021 sur le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). Le PNUE est la plus haute autorité en matière environnementale au sein de l'Organisation des Nations Unies. Créée en 1972, par l’Assemblée générale à la suite de la Conférence de Stockholm sur l’environnement humain, elle définit le programme environnemental mondial et assiste les pays dans la mise en oeuvre de politiques environnementales. Sa mission principale est de coordonner les activités des Nations Unies et d'encourager la coopération en matière environnementale. Elle est une source d'inspiration et d'information pour les États et la société civile. Cliquez ici pour lire le Petit Manuel de l'AFNU.
L'organe politique le plus puissant de l'ONU reste paralysé face à une nouvelle guerre froide
14 avril 2021 / Inter Press Service
 
Une nouvelle guerre froide - cette fois entre les États-Unis et la Chine - menace de paralyser l'organe le plus puissant des Nations Unies, alors même que des conflits militaires et des guerres civiles éclatent dans le monde entier, principalement en Afrique, au Moyen-Orient et en Amérique latine. Les critiques de plus en plus nombreuses à l'encontre du Conseil de sécurité visent principalement son incapacité collective à résoudre les conflits et les crises politiques en cours dans plusieurs points chauds, notamment en Syrie, au Yémen, en Afghanistan, en Irak, au Myanmar, en Somalie, au Sud-Soudan, en Ukraine et en Libye, ainsi que son échec de longue date concernant la Palestine. Les fortes divisions entre la Chine et la Russie, d'une part, et les puissances occidentales, d'autre part, devraient se poursuivre, ce qui soulève la question : Le Conseil de sécurité a-t-il dépassé son utilité ou a-t-il perdu sa crédibilité politique ?

Le président de la Campagne Better World, Peter Yeo, a publié la déclaration suivante sur la proposition de budget de l'administration Biden, qui comprend un acompte de 300 millions de dollars pour le paiement de tous les arriérés des opérations de maintien de la paix de l'ONU dans les deux ans, ainsi que le paiement intégral des cotisations américaines dues à l'ONU cette année : "Aujourd'hui, l'administration Biden a pris une mesure importante pour restaurer la force de l'Amérique sur la scène mondiale et protéger la sécurité nationale de notre pays. La demande de dépenses comprend 300 millions de dollars pour commencer à rembourser les arriérés liés aux plafonds de maintien de la paix que les États-Unis ont accumulés depuis l'exercice 17, qui s'élèvent actuellement à plus de 1,1 milliard de dollars..."
L'OTAN soutient les sanctions américaines à l'encontre de la Russie et dénonce le "comportement déstabilisateur" de Moscou.
15 avril 2021 / Reuters
 
Les alliés de l'OTAN ont soutenu jeudi la dernière série de sanctions américaines contre la Russie, condamnant Moscou pour le renforcement des troupes russes à la frontière ukrainienne. "La Russie continue de faire preuve d'un comportement déstabilisant soutenu", a déclaré l'alliance militaire occidentale dans une déclaration des 30 alliés de l'OTAN, accusant Moscou de violer la souveraineté de l'Ukraine, de s'ingérer dans les élections américaines et de se livrer à des cyberactivités malveillantes. Le président américain Joe Biden a émis un décret interdisant aux institutions financières américaines de participer au marché primaire de la dette publique russe à partir du 14 juin, le décret permettant d'étendre ces actions à l'avenir.

L'OTAN doit-elle admettre l'Ukraine ?
15 avril 2021 / Carnegie Europe
 
Si vous êtes le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy, la réponse semble aujourd'hui évidente : oui, l'Ukraine doit être admise. La véritable question est de savoir si cela a un sens pour l'OTAN. En admettant l'Ukraine, l'alliance gagnerait clairement un membre enthousiaste. Elle gagnerait également un conflit qui est en grande partie gelé mais qui éclate régulièrement. Étant donné que seuls les États qui ne sont pas impliqués dans des conflits territoriaux avec leurs voisins sont autorisés à rejoindre l'OTAN, la Russie peut de facto empêcher l'adhésion de l'Ukraine en maintenant le pays dans ce conflit. Cela soulève la question de savoir si l'OTAN doit faire preuve de compassion et admettre l'Ukraine malgré tout. Ce serait un beau geste, mais il serait aussi moins bénéfique qu'il n'y paraît. Bien sûr, l'Ukraine ferait partie de l'alliance, mais cela donnerait à la Russie une excuse pour agir de manière encore plus agressive. L'OTAN, à son tour, verrait son attention presque entièrement consacrée à ce conflit. Cela ne servirait pas l'alliance.
La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont averti que l'Iran a franchi une étape dangereuse vers la production d'une arme nucléaire en enrichissant de l'uranium à des niveaux pour lesquels il n'existe aucun "besoin civil crédible". Téhéran, qui affirme que ses ambitions nucléaires se limitent à la création d'énergie, a annoncé cette semaine qu'il augmentait ses niveaux d'enrichissement de l'uranium à 60 %, soit un peu moins que la pureté de qualité militaire. L'accord nucléaire de 2015 n'autorise l'enrichissement qu'à 3,67 %. Mercredi, les trois puissances européennes ont publié une déclaration commune indiquant qu'elles avaient pris note de cette évolution avec une "grave préoccupation".
Le droit humanitaire en péril
12 avril 2021 / ThucyBlog

Lorsque la France a participé au lancement de l’« Alliance pour le multilatéralisme » en 2019, l’une des premières initiatives inscrites au programme de travail a été le renforcement du respect du droit international humanitaire, signalant par là même la reconnaissance des menaces qui pèsent sur lui actuellement. Le droit humanitaire désigne traditionnellement la branche du droit international qui vise à limiter l’usage de la force dans les conflits armés dans le but de protéger ceux qui ne participent pas ou plus aux hostilités et de limiter les dommages infligés aux combattants. Il repose sur un certain nombre de principes qui répondent à sa logique interne, en particulier l’universalité, la réciprocité – les parties au combat se soumettent à ses règles, parce qu’elles s’attendent à ce que les autres fassent de même à leur égard –, l’égalité des parties, l’indifférence de la cause du conflit armé – qui, depuis l’interdiction du recours unilatéral à la force par la Charte des Nations Unies, relève d’un autre régime juridique, le droit à la guerre (jus ad bellum).


À l’approche du quatrième anniversaire de la création de la Force-Conjointe du G5 Sahel (FC-G5S), deux mois après le sommet de N’Djamena (16/02/2021), l’occasion est venue de procéder à une première évaluation des conséquences de l’opérationnalisation de la FC-G5S sur les forces présentes au Sahel, armées nationales du G5 et forces internationales à l’instar de l’opération Barkhane et de la Mission Multidimensionnelle Intégrée pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA) ou de l’European Union Training Mission (EUTM). Cette note aborde l’état du soutien des partenaires internationaux, notamment la MINUSMA, à la FC-G5S. Soutien qui vise à répondre à l’urgence des besoins de la FC-G5S mais qui n’est pas sans incidence sur l’interprétation du respect des principes fondamentaux du maintien de la paix tel que le conçoit l’ONU. Dans un second temps, elle analyse les effets de la mise en place de la FC-G5S sur les armées du G5, avec l’ouverture d’un schéma nouveau représenté par le déploiement en mars 2021 de 1200 soldats tchadiens.

La 46ᵉ session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a été clôturée le 24 mars 2021. Cette instance est régulièrement contestée. Au-delà de sa crédibilité et de sa légitimité, l’une des questions majeures que posent les polémiques qui l’entourent a trait à la notion même de « droits de l’homme » (ou « droits humains », formule de plus en plus souvent employée dernièrement). Qu’entend-on précisément par « droits de l’homme », aujourd’hui et hier ? Pour répondre à cette interrogation, il peut être utile de se tourner vers les travaux des historiens et des anthropologues.


Un "tableau inquiétant" : Les journalistes en Europe sont confrontés à des risques croissants, selon un groupe de défense de la liberté de la presse.
14 avril 2021 / The Guardian

Le meurtre d'un journaliste grec très en vue la semaine dernière est le quatrième meurtre d'un reporter en Europe au cours des cinq dernières années et souligne les inquiétudes croissantes concernant le déclin constant de la liberté de la presse dans plusieurs États membres de l'UE. Giorgos Karaivaz, qui couvrait les affaires criminelles sur la chaîne de télévision privée Star TV, a été touché par au moins six coups de pistolet de 9 mm tirés par le passager d'une moto devant son domicile à Athènes, vendredi, dans ce que la police a appelé un meurtre de type exécution. "C'est un tableau inquiétant", a déclaré Pavol Szalai, responsable du bureau UE/Balkans de Reporters sans frontières (RSF). "L'Europe reste l'endroit le plus sûr au monde pour être journaliste, mais les pressions sur les libertés de la presse - et les risques - augmentent."


En Colombie, la xénophobie contre les ressortissants du Venezuela a atteint des proportions sans précédent dans les dernières semaines. Le 10 mars, un policier a été assassiné dans la capitale du pays, Bogotá. Mais ce que la presse ainsi que les politiciens et politiciennes en ont retenu, c’est la nationalité de celui qui a commis le crime : un Vénézuélien. Les propos de la mairesse de Bogotá, Claudia López, n’ont pas manqué de susciter de vives critiques. Elle a affirmé qu’une « minorité de Vénézuéliens, violents, sont un facteur d’insécurité ». Conséquemment, et en dépit du fait qu’elle ait exprimé des excuses postérieures, elle a légitimé et alimenté les discours haineux déjà forts présents dans la société colombienne.

RDC : au moins 13 morts et plus de 21.000 personnes déplacées par des attaques communautaires au Grand Kasaï 
16 avril 2021 / ONU Info

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est alarmée, vendredi, par la recrudescence de la violence dans la région du Grand Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC), qui a déjà déplacé des milliers de civils. Selon les autorités locales congolaises, près de 21.000 Congolais - principalement des femmes et des enfants - ont été déplacés depuis le 28 mars dernier par des affrontements entre les groupes ethniques Luba et Kuba dans la localité de Bakwakenge au Kasaï. « On signale également la mort d’au moins 13 personnes, de nombreux blessés et 190 maisons incendiées », a déclaré Babar Baloch, porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés.


L'ONU présente un plan de fermeture des camps abritant 430 000 réfugiés au Kenya
15 avril 2021 / The Guardian
 
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés a remis au gouvernement kenyan des propositions "durables et fondées sur les droits" pour la fermeture des camps de réfugiés de Dadaab et de Kakuma. Cette réponse fait suite à un ultimatum de 14 jours lancé par le gouvernement kenyan au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) pour qu'il présente un plan de fermeture des deux camps, qui accueillent quelque 430 000 réfugiés et demandeurs d'asile originaires de plus de 15 pays. Le HCR a déclaré qu'il reconnaissait "l'immense générosité dont le peuple et le gouvernement kenyans font preuve à l'égard des réfugiés depuis de nombreuses décennies et la nécessité de résoudre les situations de déplacement de longue date". Le gouvernement avait déclaré qu'il n'y avait "pas de place pour de nouvelles négociations" sur la fermeture.
Le Danemark est devenu la première nation européenne à retirer les permis de résidence des réfugiés syriens, insistant sur le fait que certaines parties du pays déchiré par la guerre sont sûres pour le retour. Au moins 189 Syriens ont vu leur demande de renouvellement de permis de séjour temporaire rejetée depuis l'été dernier, une décision qui, selon les autorités danoises, était justifiée par un rapport indiquant que la situation en matière de sécurité dans certaines parties de la Syrie s'était "considérablement améliorée". Environ 500 personnes originaires de Damas et des régions environnantes ont été réévaluées.

La FAO et le Département de l'agriculture, du développement rural, de l'économie bleue et du développement durable de la Commission de l’UA (CUA-DARBE) ont publié un guide conçu pour stimuler le commerce intra-africain des produits agricoles dans le cadre du nouvel accord portant création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Les activités commerciales au sein de la ZLECAf, plus grande zone de libre-échange au monde par le nombre de pays inclus dans son périmètre, ont commencé le 1er janvier 2021. Cette zone représente un marché de 1,2 milliard de consommateurs. Intitulé Plan-cadre d'intensification du commerce intra-africain de produits et services agricoles, le guide commun de la FAO et de l’UA pose les jalons d'une expansion du commerce des produits agricoles entre pays africains et vise à libérer le potentiel du secteur agricole afin qu'il contribue à une croissance durable et inclusive en Afrique.


Le Secrétaire général de l'ONU a salué en fin de semaine les mesures annoncées par le Comité monétaire et financier international (CMFI) et le Comité du développement du Groupe de la Banque mondiale, pour faire face aux crises de la dette et autres détresses financières des économies découlant de la pandémie de la Covid-19, « comme un signe d'espoir et de multilatéralisme renouvelé ». Dans une déclaration publiée par l'intermédiaire de son porte-parole, António Guterres a déclaré que les économies en développement avaient eu du mal à obtenir suffisamment de ressources financières pour faire face au début de la crise du coronavirus, « sans parler de s'en remettre ». Depuis le début de la crise, le Secrétaire général a lancé un appel à la liquidité, poursuit le communiqué, par le biais d'une émission massive de droits de tirage spéciaux (DTS) - un instrument créé par le Fonds monétaire international (FMI) pour aider à compléter les réserves de trésorerie - pour ceux qui en ont le plus besoin, et d'une réaffectation des DTS inutilisés.

 
Les rémunérations lucratives et les options d'achat d'actions ont incité les dirigeants des compagnies pétrolières à s'opposer à l'action en faveur du climat, selon une étude qui jette le doute sur les récents engagements de BP et Shell en faveur d'un bilan net zéro. Selon le rapport, les rémunérations des PDG, qui dépassent souvent 10 millions de dollars (7,2 millions de livres sterling), sont liées à la poursuite de l'extraction de combustibles fossiles, à l'exploration de nouveaux gisements et à la promotion d'une forte demande du marché par le biais de la publicité, du lobbying et des subventions gouvernementales. L'entente avec les dirigeants va à l'encontre des efforts déployés dans le monde entier pour maintenir le réchauffement de la planète à 1,5-2C (2,7-3,6F) au-dessus des niveaux préindustriels. Selon l'étude, qui a été communiquée en exclusivité au Guardian avant sa publication dans la revue Energy Research and Social Science, les récompenses accordées par les conseils d'administration sont également à la base d'une logique d'entreprise biaisée qui ralentit le processus de décarbonisation dans le monde.

Selon une étude, seulement 3 % des terres de la planète restent écologiquement intactes, avec des populations saines de tous les animaux d'origine et des habitats non perturbés. Ces fragments de nature sauvage non endommagés par les activités humaines se trouvent principalement dans certaines parties des forêts tropicales de l'Amazonie et du Congo, dans les forêts et la toundra de l'est de la Sibérie et du nord du Canada, et dans le Sahara. Les espèces exotiques envahissantes, notamment les chats, les renards, les lapins, les chèvres et les chameaux, ont eu un impact majeur sur les espèces indigènes en Australie, l'étude ayant révélé qu'il ne restait plus aucune zone intacte. Les chercheurs suggèrent de réintroduire un petit nombre d'espèces importantes dans certaines zones endommagées, comme les éléphants ou les loups, ce qui permettrait de rétablir l'intégrité écologique de 20 % des terres de la planète.

La possibilité que la couverture végétale des zones semi-arides et arides recule est depuis longtemps un sujet de préoccupation internationale. Dans les années 1930, la théorie selon laquelle le Sahara s'étendait et la végétation ligneuse reculait a été émise pour la première fois. Dans les années 1970, sous l'impulsion de la "sécheresse du Sahel", l'accent a été mis sur la menace de la "désertification", causée par la surexploitation humaine et/ou le changement climatique. Au cours des dernières décennies, l'impact potentiel du changement climatique sur la végétation a été la principale préoccupation, ainsi que la rétroaction de la végétation sur le climat, associée au rôle de la végétation dans le cycle global du carbone.En utilisant des données satellitaires à haute résolution et des techniques d'apprentissage automatique dans des installations de supercalcul, nous sommes désormais en mesure de cartographier des milliards d'arbres et d'arbustes individuels en Afrique de l'Ouest. L'objectif est de mieux comprendre l'état réel de la couverture et de l'évolution de la végétation dans les zones arides et semi-arides.


"Avec la distribution extrêmement inéquitable des vaccins, je ne participerai pas à la conférence COP26 si le développement se poursuit comme aujourd'hui", a déclaré à l'AFP la militante suédoise. "Bien sûr, j'aimerais assister à la COP26 de Glasgow. Mais pas si tout le monde peut y participer dans les mêmes conditions", a écrit Mme Thunberg dans une série de tweets expliquant sa position. "L'inégalité et l'injustice climatique sont déjà au cœur de la crise climatique. Si les gens ne peuvent pas être vaccinés et voyager pour être représentés de manière égale, c'est antidémocratique et cela aggraverait le problème." Thunberg a déclaré que "le nationalisme en matière de vaccins ne résoudra pas la pandémie", ajoutant que de nombreux pays vaccinaient désormais les jeunes, souvent au détriment des groupes à risque et des travailleurs de première ligne - "principalement des pays du Sud, comme d'habitude".
Les accusations de nationalisme vaccinal à l'encontre des Etats qui stockent des vaccins et d'apartheid vaccinal abondent, car les vaccins COVID-19 se concentrent dans les pays riches. Les appels à l'équité ou à la justice en matière de vaccins exigent une allocation des vaccins en fonction des besoins, selon l'idée que personne n'est en sécurité tant que tout le monde ne l'est pas. L'enjeu est notre capacité à garantir la fin de la pandémie et la restauration de l'économie mondiale par la fin des restrictions aux frontières. Les efforts visant à résoudre le problème de l'équité en matière de vaccins se sont concentrés sur des solutions multilatérales telles que le système COVAX et la suspension des droits de propriété intellectuelle par l'Organisation mondiale du commerce (OMC).

"C'est à la fois une crise et un grand test pour nous", a remarqué le président chinois Xi Jinping en février 2020. Il avait raison. La pandémie de coronavirus allait devenir un test majeur pour tous les systèmes de gouvernance du monde. La Chine, l'une des nouvelles grandes puissances mondiales, l'a passé avec brio. Xi a fait un usage intensif des investissements dans les infrastructures pour étendre les alliances mondiales de Pékin. Cela s'est vérifié à l'ONU lorsque, en juillet 2020, cinquante-trois pays ont soutenu la position chinoise sur une nouvelle loi de sécurité nationale à Hong Kong. Ils comprenaient de nombreux États africains et étaient nettement plus nombreux que les vingt-sept États majoritairement occidentaux qui se sont prononcés contre la loi.

La pandémie mondiale de coronavirus continue de se développer de manière exponentielle, a déclaré lundi l'Organisation mondiale de la santé, qui a signalé 4,4 millions de cas la semaine dernière, soit la septième semaine consécutive de hausse des chiffres. Les derniers chiffres mondiaux représentent une augmentation de 9% des infections par rapport à la semaine dernière et une augmentation de 5% des décès. Alors que les mesures de confinement ont été levées en Angleterre, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que "la confusion, la complaisance et l'incohérence des mesures de santé publique" prolongeaient la pandémie.

Pour éviter que les pays pauvres ne souffrent d'un "apartheid" en matière de vaccins, le groupe des nations riches du G7 devra engager 30 milliards de dollars (22 milliards de livres) par an dans une campagne mondiale de vaccination, a déclaré Gordon Brown. L'ancien premier ministre travailliste a déclaré que le Royaume-Uni devrait profiter du sommet du G7 en Cornouailles en juin pour raviver l'objectif moral de la campagne "Abolissons la pauvreté" de 2005, en payant sa part du nouveau fonds en revenant sur la réduction "malavisée" du budget de l'aide étrangère décidée par le gouvernement. M. Brown, qui a écrit dans le Guardian pour exposer son projet de programme de vaccination de masse de 30 milliards de dollars par an, s'est dit alarmé par le fait que la vaccination en Afrique avait à peine commencé et a prévenu que cela aurait des répercussions sur les nations riches.
Inverser la tendance
15 avril 2021 / CSIS
 
La montée de l'autoritarisme, associée à l'érosion de la démocratie, menace la stabilité mondiale, les alliances économiques et sécuritaires des États-Unis et le respect de la dignité humaine. Au cours de chacune des 15 dernières années, les violations des droits de l'homme et les assauts contre les institutions et les pratiques démocratiques fondamentales se sont accélérés dans le monde entier. Cette confluence alarmante exige une réponse urgente, audacieuse et générationnelle qui place le soutien à la démocratie et la lutte contre l'autoritarisme au cœur de notre politique étrangère et de notre stratégie de sécurité nationale. Le leadership des États-Unis pour défendre les démocraties établies, soutenir les démocraties naissantes et défier les autocrates - tout en mettant de l'ordre dans nos propres affaires - nécessitera une réorganisation des priorités, des plans et des budgets. 
Le monde risque de connaître une "grande polarisation" entre les autocraties et les démocraties, a déclaré Scott Morrison, tout en semblant s'en prendre à la Chine qui utilise la "coercition économique" comme "outil d'influence". Le Premier ministre australien a déclaré jeudi devant un auditoire en Inde que les règles et normes libérales étaient "attaquées", que les tensions liées aux revendications territoriales dans la région indo-pacifique s'intensifiaient et que les armées se modernisaient "à un rythme sans précédent". Dressant un tableau sombre de l'état du monde, M. Morrison a déclaré que les nations démocratiques étaient "menacées et contraintes par l'ingérence étrangère" et que les cyber-attaques menées par des acteurs parrainés par des États devenaient plus sophistiquées et plus fréquentes.

En réponse à une demande spécifique du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, le Club de Madrid a contribué à un rapport sur le suivi des engagements adoptés dans la "Déclaration sur la commémoration du soixante-quinzième anniversaire des Nations Unies" (Déclaration UN75), une série de principes visant à revigorer la coopération mondiale. Dans le rapport intitulé "Our Common Agenda - UN After 75 : Proposals to reinvigorate an inclusive, networked and effective multilateralism", les Membres ont partagé une série de propositions concrètes pour aider à favoriser un multilatéralisme inclusif, en réseau et efficace comme meilleur recours pour faire face aux défis mondiaux d'aujourd'hui et de demain. Parmi de nombreuses autres recommandations, les anciens chefs d'État et de gouvernement ont souligné l'importance de placer l'Agenda 2030 au cœur des initiatives mondiales, de placer les droits de l'homme au centre de toutes les conversations concernant la paix, la sécurité et le développement, et de tenir un deuxième sommet mondial pour le développement social pour le monde après COVID-19.
L’ONU condamne les actes de haine antimusulmane à Nantes et à Rennes
14 avril 2021 / UN News

Le Haut Représentant de l'Alliance des civilisations des Nations Unies, Miguel Ángel Moratinos, a fermement condamné les actes de haine antimusulmane qui ont eu lieu ces derniers jours dans les villes de Nantes et de Rennes, dans l'ouest de la France. Vendredi, la mosquée Arrahma à Nantes, préfecture de la région Pays de la Loire, a été endommagée par un incendie criminel. Dans la nuit de samedi à dimanche, les murs du centre culturel musulman Avicenne à Rennes, préfecture de la région Bretagne, ont été recouvert d’insultes racistes et islamophobes. Deux enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour déterminer l’origine de ces deux actes de haine antimusulmane perpétrés avant le début du Ramadan.


France : l’ONU condamne les tags antisémites sur le fronton de Sciences Po Paris 
14 avril 2021 / UN News

Le Haut Représentant de l’Alliance des civilisations des Nations Unies, Miguel Ángel Moratinos, a fermement condamné les graffitis antisémites découverts sur les murs de l’entrée principale de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, en France. Ces tags antisémites ont été découverts lundi sur le fronton de Sciences Po Paris situé rue Saint-Guillaume dans le 7ème arrondissement de la capitale française. L’IEP parisien et la Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Frédérique Vidal, ont condamné ces tags antisémites. La direction de Sciences Po Paris a déposé une plainte et fait nettoyer le fronton de son établissement. M. Moratinos a souligné que de tels actes racistes sont un affront aux valeurs universelles. « Viser de la sorte une institution académique aussi respectée que Sciences Po est contraire aux principes de respect mutuel et du droit à la dignité humaine qu’elle défend », a dit le Haut Représentant qui a enseigné dans l’école d’affaires internationales de cet établissement.


Alain Juppé sur le Rwanda : « Nous n’avons pas compris qu’un génocide ne pouvait supporter des demi-mesures »
8 avril 2021 / Le Monde

Tout en saluant le rapport de la commission Duclert, qui exonère la France de l’accusation de complicité de génocide, l’ex-ministre des affaires étrangères concède que les autorités françaises ont manqué « de compréhension » face à des événements qui appelaient à agir sans délai. Il y a vingt-sept ans, le 7 avril 1994, Joseph Kavaruganda était assassiné au petit matin par des soldats de la garde présidentielle du régime rwandais. Un génocide débutait. Ce magistrat intègre, président de la Cour constitutionnelle de son pays, tombait parmi les premières victimes de l’extermination des Tutsi et de leurs « complices », ces Hutu démocrates dont il était l’un des plus éminents représentants. Membre du Conseil constitutionnel de la République française, je veux honorer la mémoire du président Joseph Kavaruganda, je veux saluer cet homme de paix et de droit que la communauté internationale n’a pas su protéger des tueurs de l’Etat rwandais. 

Les États-Unis abandonnent leur projet d'envoyer des destroyers en mer Noire en raison des inquiétudes suscitées par la Russie.
15 avril 2021 / Politico
 
Le Pentagone a renoncé à un éventuel transit en mer Noire de deux destroyers de la marine cette semaine en raison des inquiétudes suscitées par l'escalade des tensions entre la Russie et l'Ukraine, selon deux responsables américains au fait de ces projets. Au début du mois, la marine a informé la Turquie, qui gère le trafic dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles menant à la mer Noire en vertu de la convention de Montreux de 1936, qu'elle prévoyait provisoirement un transit de routine pour les deux destroyers, selon un responsable américain de la défense.
Le 4 février 2021, Biden prononce son premier discours de politique étrangère, " La place de l'Amérique dans le monde ", lors de sa première visite au département d'État. Il annonce trois décisions concernant la politique de son administration à l'égard de la guerre au Yémen : la fin de tout soutien aux opérations offensives, y compris les ventes d'armes, le soutien des États-Unis à l'initiative de paix menée par l'ONU et la nomination du diplomate chevronné Tim Lenderking comme envoyé spécial au Yémen. Ces décisions signifient effectivement que les États-Unis sont passés d'une position de soutien à une partie du conflit à un rôle d'intermédiaire de la paix. Pourtant, ces décisions ne constituent pas une rupture avec les politiques adoptées par les deux administrations qui ont précédé celle de M. Biden. Elles marquent plutôt la poursuite d'un lent processus de transformation, un processus qui a commencé dans les derniers mois de l'administration Obama, qui a progressé sous l'administration Trump et qui culmine aujourd'hui avec les politiques actuelles de Biden à l'égard du Yémen. 

Le président Joe Biden prévoit de retirer toutes les troupes américaines d'Afghanistan d'ici le 11 septembre 2021, manquant ainsi la date limite du 1er mai dont il a hérité de l'administration Trump, selon deux assistants du Congrès et un haut fonctionnaire de l'administration informé des plans. Cette décision, que M. Biden devrait annoncer cette semaine, incitera probablement les talibans à reprendre leurs attaques contre les quelque 3 500 soldats américains présents sur place, qui ont largement cessé depuis l'accord conclu en février 2020 entre l'administration Trump et les responsables talibans.

La sourde inquiétude des États-Unis à l'égard de l'Europe
12 avril 2021 / Institut Montaigne

"Ce n'est pas tant le "bien" que l'Europe peut faire, à nos côtés, sur le plan international qui m'importe. C'est le "mal" qu'elle peut se faire à elle-même, en sombrant dans le populisme, qui m'inquiète". Mon interlocuteur a exercé hier de très hautes fonctions au sein de la diplomatie américaine. Son commentaire traduit un mélange de continuité et de changement dans les attentes et non attentes qui sont celles des États-Unis à l'égard de l'Europe. À Washington, désormais, se préoccuperait-on davantage de "l'essence" de l'Europe, que de ses "performances" ? L'Histoire est pleine d'ironies. Il y a quatre ans, en avril 2017, à la veille de l'élection présidentielle qui allait se tenir en France, de nombreux Américains qui avaient voté contre Donald Trump voyaient en notre pays le dernier rempart de la rationalité démocratique : une oasis d'espoir dans un monde "gangrené" - et en son cœur, les États-Unis par la tentation populiste.

Alerte à la guerre entre la Russie et l'Ukraine : qu'est-ce qui se cache derrière et qu'est-ce qui nous attend ?
13 avril 2021 / Carnegie Moscow Center
 
Les troupes ne sont pas encore rentrées dans leurs bases, mais l'alerte de guerre le long de la frontière russo-ukrainienne est passée. En fait, une guerre n'a jamais été envisagée. Pourtant, l'alerte, tant qu'elle a duré, a été profondément inquiétante. Pour l'Occident, elle a mis en évidence les dangers d'un affrontement direct à grande échelle entre la Russie et l'Ukraine. Pour la Russie, qui a jusqu'à présent considéré le conflit du Donbas comme une guerre civile en Ukraine, elle a ouvert la perspective de devoir mener une véritable guerre contre un grand pays voisin. Et pour l'Ukraine, une telle guerre aurait pu être existentielle. La menace de guerre s'éloignant, il est important de ne pas gâcher cette expérience dangereuse, et au contraire d'en tirer des conclusions. Pour cela, il est essentiel de comprendre ce qui a motivé le comportement des parties impliquées, d'expliquer leurs actions et d'envisager les résultats à court et moyen terme de l'affrontement.

Le renforcement militaire près de l'Ukraine sème la confusion sur les intentions de la Russie
12 avril 2021 / The Guardian
 
Le renforcement militaire de la Russie, qui dure depuis quinze jours à l'est et au sud de l'Ukraine, lui a permis de masser environ 80 000 soldats dans la région frontalière, dans le cadre d'un exercice qui attire l'attention et qui occupe de plus en plus l'esprit occidental. Des chars et d'autres unités d'artillerie sont également arrivés à Voronezh, à l'est de l'Ukraine, selon Janes, une société de renseignement militaire, et un terrain d'étape pour environ 3 000 soldats a été établi au sud de la ville. Un gouvernement nerveux de Kiev affirme que les forces russes dans la région de Voronezh sont au nombre de 40 000. Il affirme que 40 000 autres sont désormais stationnés en Crimée, qui a été saisie lors d'une opération surprise par Moscou en 2014.

La Russie, « éternelle » et « inachevée »
5 avril 2021 / Lettre Géopolitique De Jacques Huntzinger
 
Intronisé par Boris Eltsine comme son successeur en 1999, Vladimir Poutine est entré dans la vingt-deuxième année de son « règne » sur la Russie. Son actuel mandat présidentiel prendra fin en 2024, mais, grâce à la réforme constitutionnelle adoptée en 2020, il est d’ores et déjà acquis que, « si Dieu lui prête vie », V. Poutine restera d’une façon ou d’une autre « le maître du Kremlin » au-delà de 2024. Quel sens faut-il donner à cette formule « V. Poutine, l’actuel maître du Kremlin » ? La réponse tient dans ces deux concepts contradictoires et indissociables qui caractérisent la Russie, ce pays vieux de dix siècles, « l’éternité » et « l’inachèvement ».
 
Ces derniers jours, Minsk s'est écarté de sa rhétorique traditionnellement réservée à l'égard des États-Unis. En réponse à un message de félicitations de l'ambassade des États-Unis à l'occasion de la Journée de la liberté - une fête non officielle appréciée par l'opposition bélarussienne, mais pas par les autorités - le ministère bélarussien des Affaires étrangères a publié une tirade sarcastique amère du genre que même leurs collègues de Moscou se permettent rarement. Ce changement brutal a suscité une nouvelle vague d'intérêt pour les relations américano-biélorusses, qui ont connu l'année dernière un dégel sans précédent et une forte détérioration. Aujourd'hui encore, des menaces de nouvelles sanctions sont proférées, alors que les deux parties envisagent de redéployer leurs ambassadeurs. Où vont donc les relations entre Minsk et Washington ?

Une question irrite les commentateurs turcs depuis janvier : pourquoi le président américain Joe Biden ne parle-t-il pas à son homologue turc, Recep Tayyip Erdoğan ? Tous les principaux dirigeants mondiaux ont eu des conversations téléphoniques avec le nouveau président américain - y compris le Russe Vladimir Poutine - mais le président turc a été ignoré. Erdoğan doit attendre le 22 avril pour parler à Biden, date à laquelle il doit assister à un sommet virtuel sur le climat organisé par la Maison-Blanche. Même dans ce cas, un rassemblement multilatéral n'est guère comparable à un appel en tête-à-tête. L'indifférence de M. Biden contraste avec les rapports qu'entretenaient son prédécesseur Donald Trump et l'homme fort de la Turquie, ainsi qu'avec les efforts considérables déployés par les dirigeants européens pour dialoguer avec Ankara. La récente visite en Turquie du président du Conseil européen Charles Michel et de la chef de la Commission européenne Ursula von der Leyen est encore dans tous les esprits.
Alors que l’achèvement du gazoduc Nord Stream 2 semble plus proche mais aussi plus incertain que jamais, ce projet controversé depuis ses prémices continue de nuire aux relations transatlantiques, russo-européennes, intra-européennes et à alimenter le débat politique en Allemagne. S’il ne reste que quelques kilomètres de tube à poser au fond de la mer Baltique, la pression ne faiblit pas, bien au contraire. Pour l’Allemagne, ce gazoduc qui va la relier à la Russie par un tube sous-marin qui doit venir longer Nord Stream 1 en doublant ses capacités (55 mds de m3 de gaz par an) vise à l’aider à accomplir la transition énergétique radicale dans laquelle le pays s’est engagé. Il doit également lui permettre d’asseoir son rôle de hub gazier en Europe puisque, avec une potentialité de 110 Mds de m3 de gaz russe par an arrivant sur les côtes près de Greifswald, le pays va s’arroger un pouvoir considérable en termes de redistribution en Europe. Pour la Russie, Nord Stream 2 serait avant tout une affaire de prestige.

Le Monténégro est l’une des Républiques issues de l’ex-Yougoslavie, indépendante depuis 2006. En 2014, il a signé un contrat avec la Chine pour la construction d’une autoroute, grâce à un prêt chinois d’un milliard de dollars. Aujourd’hui, ce petit État de 600.000 habitants ne peut pas payer, et appelle l’Union européenne à l’aide. C’est en résumé ce qu’on appelle le « piège de la dette », un reproche souvent adressé à la Chine dans le cadre de ses nouvelles « Routes de la Soie » : la construction d’infrastructures au prix d’un endettement massif envers Pékin. Le gouvernement du Monténégro a changé l’an dernier, après avoir battu aux élections le parti au pouvoir depuis trente ans, depuis l’époque yougoslave. Il n’est donc pas responsable de cet emprunt chinois. Mais la première échéance de remboursement arrive en juillet, alors que l’autoroute est encore inachevée, et le Monténégro en crise ne peut pas payer. Il risque de devoir rembourser la Chine en terres s’il fait défaut.

Soudan du Sud : le PAM reçoit 345 millions de dollars pour apporter une aide alimentaire à des millions de personnes
15 avril 2021 / ONU Info

L’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a octroyé un don de 345 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (PAM) pour ses opérations au Soudan du Sud, pays où l’insécurité alimentaire croissante a plongé 60% de la population dans la faim et la pauvreté. Cette contribution permet ainsi « de soulager les familles extrêmement vulnérables qui vivent dans des situations d’urgence ou de famine catastrophique et qui ont un besoin urgemment d’une aide alimentaire et nutritionnelle immédiate », a indiqué le PAM. L’agence onusienne utilisera également les fonds américains pour intensifier ses activités de renforcement des moyens de subsistance et de la résilience. « Ce financement de notre principal donateur américain, l’USAID, arrive à un moment très critique où les fonds sont rares et les besoins énormes », a déclaré dans un communiqué, Matthew Hollingworth, Représentant du PAM dans ce pays.


La Libye libère un homme décrit comme l'un des trafiquants d'êtres humains les plus recherchés au monde
13 avril 2021 / The Guardian
 
Les autorités libyennes ont libéré un homme décrit comme l'un des trafiquants d'êtres humains les plus recherchés au monde, qui avait été placé sous sanctions par le Conseil de sécurité des Nations unies pour son implication directe dans le naufrage de bateaux de migrants. Le commandant des garde-côtes Abd al-Rahman Milad, connu sous son alias Bija, est soupçonné de faire partie d'un réseau criminel opérant à Zawiyah, dans le nord-ouest de la Libye. Il a été arrêté en octobre dernier, mais a été libéré dimanche après que le procureur général militaire de Tripoli a abandonné les charges retenues contre lui "pour manque de preuves". La nouvelle de sa libération a été critiquée en Italie, où deux journalistes qui avaient rendu compte des activités criminelles présumées de Bija ont reçu une protection policière en raison de menaces de mort.
Région des Grands Lacs d'Afrique : l’ONU appelle à mettre fin aux violences des groupes armés et électorales
12 avril 2021 / ONU Info

L’envoyé de l’ONU pour les Grands Lacs d’Afrique a appelé, lundi, à mettre fin aux violences perpétrées par les groupes armés et celles commises dans le cadre de processus électoraux qui touchent les pays de la région. Devant le Conseil de sécurité, Huang Xia, l’Envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs, s’est dit particulièrement préoccupé par le niveau de violence qui continue d’affecter la sécurité des individus, en particulier celles des femmes et jeunes, et d’entraver le plein épanouissement des communautés. « La violence que continue de perpétrer les groupes armés est consternante. Nous devons y mettre fin, non seulement à travers les mesures fortes en cours, mais également par le recours à la justice », a déclaré M. Xia. Devant le Conseil, il a salué les divers verdicts exemplaires pris ces derniers mois contre les chefs de groupes armés tant par les tribunaux nationaux en République démocratique du Congo (RDC) que par la Cour pénale internationale.

Le chef suprême de l'Iran rejette les propositions d'accord sur le nucléaire, estimant qu'elles "ne valent pas la peine d'être examinées".
15 avril 2021 / Los Angeles Times
 
Émirats arabes unis - Le chef suprême de l'Iran a rejeté mercredi les offres initiales faites lors des pourparlers de Vienne pour sauver l'accord nucléaire en lambeaux de Téhéran, les qualifiant de "non intéressantes", dans le but de faire pression sur les puissances mondiales après l'attaque du principal site d'enrichissement nucléaire du pays. Les commentaires de l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot sur toutes les questions d'État dans la République islamique, sont intervenus après une journée au cours de laquelle le président iranien a également accentué la pression sur l'accord. Les puissances européennes ont averti Téhéran que ses actions étaient "particulièrement regrettables" et "dangereuses".

L’Iran, nouveau pion de la realpolitik chinoise
14 avril 2021 / Geopragma
 
Dans le jeu d’échecs planétaire qui oppose les Etats-Unis à la Chine, cette dernière vient de s’emparer d’une case importante. Le 27 mars 2021, le ministre des affaires étrangères de l’Iran s’est rendu à Pékin pour y signer un pacte de coopération stratégique avec la Chine sur 25 ans. Les Chinois réaliseront en Iran des investissements d’un montant équivalent à 400 milliards de dollars, dans les domaines des infrastructures routières, de l’énergie, des télécommunications et de la cyber-sécurité. En échange, les Iraniens offriront à la Chine un accès prioritaire à leurs ressources gazières et pétrolières, et ce à des prix 12% inférieurs à ceux du marché. La Chine a toujours cherché à sécuriser ses approvisionnements énergétiques, indispensables pour faire fonctionner « l’atelier du monde ». Un volet de coopération dans le renseignement militaire est joint à ce pacte.
Le partenariat irano-chinois change-t-il la donne au Moyen-Orient ?
13 avril 2021 / Institut Montaigne
 
L’accord ambitieux conclu entre Pékin et Téhéran, quelques jours avant la reprise à Vienne des négociations sur l’accord nucléaire iranien, suscite de nombreuses questions, il témoigne aussi des ambitions chinoises dans cette région. En visite à Téhéran, le Ministre chinois des Affaires étrangères a signé avec son homologue iranien le 27 mars 2021 un "accord de partenariat stratégique", qui définit une "feuille de route complète" pour les 25 années à venir. Mohamad Javad Zarif s'est félicité de cet accord conclu avec la Chine, "amie des temps difficiles", qui a en revanche suscité la préoccupation du Président Biden. Son contenu n'a pas été rendu public mais, se basant sur le projet d'accord révélé l'an dernier, le New York Times affirme qu'il prévoit des investissements chinois en Iran à hauteur de 400 Mds $ dans les domaines civils (énergie, télécom, banque, santé, technologies de l'information, infrastructures de transport, zones franches, etc...) et une coopération militaire (exercices conjoints, armements, partage de renseignements...), en échange notamment de livraisons de pétrole à prix préférentiels. 

Israël semble confirmer les allégations selon lesquelles il serait à l'origine d'une cyberattaque contre la principale installation nucléaire iranienne dimanche, que le responsable de l'énergie nucléaire de Téhéran a qualifiée d'acte de terrorisme justifiant une réaction contre ses auteurs. L'attaque apparente a eu lieu quelques heures après que des responsables du réacteur de Natanz ont remis en marche des centrifugeuses avancées susceptibles d'accélérer la production d'uranium enrichi, dans ce qui avait été présenté comme un moment crucial du programme nucléaire du pays. Alors que les autorités iraniennes s'efforcent de faire face à une panne de courant de grande ampleur à Natanz, dont l'Agence de l'énergie atomique du pays a reconnu qu'elle avait endommagé le réseau électrique du site, le chef de la défense israélienne, Aviv Kochavi, a déclaré que les "opérations du pays au Moyen-Orient ne sont pas cachées aux yeux de l'ennemi".
Twitter
Facebook
Website
Instagram
LinkedIn
Copyright © 2021 Association française pour les Nations Unies, All rights reserved. 
Conformément aux dispositions de la loi Informatique et Libertés (06/01/1978), vous disposez d'un droit d'accès aux données vous concernant. Vous souhaitez changer d'adresse, veuillez envoyer un courriel à info@afnu.fr en précisant l'adresse courriel que vous souhaitez inscrire. Vous ne souhaitez plus recevoir ce courriel, envoyez 'SE DÉSINSCRIRE' en objet à info@afnu.fr

Our mailing address is: 
Association française pour les Nations Unies
7 rue Jean Goujon
75008 Paris
France

Add us to your address book

Want to change how you receive these emails?
You can update your preferences or unsubscribe from this list
 






This email was sent to <<Adresse email>>
why did I get this?    unsubscribe from this list    update subscription preferences
Association française pour les Nations Unies · 54 Boulevard Exelmans · Paris 75016 · France