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 REVUE DE PRESSE DU 10 MAI 2021


Un patient atteint de la Covid-19 attend un lit dans une ambulance à un hôpital de New Delhi, en Inde
UNICEF/Amarjeet Singh


Retrouvez la visioconférence « Les 100 premiers jours de l’Administration Biden » donnée par M. Gérard ARAUD, Ambassadeur de France, ancien Ambassadeur aux Etats-Unis, dans le cadre du cycle de conférences « Paroles de diplomates » organisé par l’Association française pour les Nations Unies (AFNU) en partenariat avec le Centre Thucydide (Université Paris II Panthéon-Assas). Cliquez ici pour voir le webinaire.

A l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce lundi 03 mai 2021, retrouvez la carte blanche vidéo AFNU de M. François CLEMENCEAU, Rédacteur en chef International du Journal du Dimanche. Cliquez ici pour voir la vidéo.
 

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a fermement condamné l’attaque meurtrière perpétrée lundi dans l’est du Burkina Faso. Le matin du 3 mai, des individus armés non-identifiés ont attaqué le village de Kodyel, située à 300 kilomètres à l’est de la capitale Ouagadougou. Selon les informations rapportées par les médias, au moins 30 personnes ont été tuées dans cette attaque mais le nombre exact de victimes reste pour l'heure inconnu. Par la voix de son porte-parole, le Secrétaire général a réitéré « la solidarité des Nations Unies avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso dans leurs efforts pour lutter contre l’extrémisme violent et renforcer la cohésion sociale dans tout le pays ». 

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) s’est dit profondément alarmé par les événements survenus dans la nuit de lundi et mardi dans la ville de Cali, en Colombie, où « la police aurait ouvert le feu sur des manifestants qui protestaient contre les réformes fiscales, tuant et blessant un certain nombre de personnes ». Selon les services de la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, ces violences ont déjà fait au moins 14 morts. « Depuis le 28 avril, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a reçu des allégations faisant état d’au moins 14 morts dans le contexte des manifestations dans différentes régions de Colombie, dont au moins un policier » a déclaré Marta Hurtado, porte-parole du HCDH,  lors d’un point de presse à Genève.

Après l’annonce du report des élections législatives palestiniennes, un haut responsable de l'ONU dans la région a exhorté, vendredi, les autorités palestiniennes à fixer une nouvelle date pour le scrutin.Le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi le report des élections législatives initialement prévues le 22 mai. Selon les informations rapportées par la presse, M. Abbas a justifié ce report des élections par le fait que le vote à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël, n’était pas garanti. Israël régit les conditions de vote dans la ville et les Palestiniens insisteraient pour que les 150.000 électeurs éligibles soient autorisés à voter -un chiffre bien plus important que celui mentionné dans le cadre d'un accord précédent avec les autorités israéliennes.
Briser le status quo en Israël-Palestine
04 mai 2021 / Carnegie Endowment for International Peace

Après des décennies de négociations infructueuses, nombreux sont ceux qui affirment qu'il n'y a plus grand-chose à faire pour l'instant en matière de pacification israélo-palestinienne. Pourtant, ranger le conflit ou un retour au status quo d'avant Trump pourrait avoir de graves conséquences non seulement pour les Israéliens et les Palestiniens, mais aussi pour la région et les États-Unis. Comment l'administration américaine peut-elle faire plus en faisant moins et contribuer à inverser les tendances négatives qui cimentent l'occupation et l'inégalité, tout en évitant les politiques antérieures qui ont échoué et qui ont renforcé les forces antidémocratiques en Israël et en Palestine ? Les auteurs Zaha Hassan, Daniel Levy, Hallaamal Keir et Marwan Muasher soutiennent qu'au lieu d'œuvrer au maintien d'un processus de paix moribond, il est temps d'adopter une nouvelle approche - une approche qui soutient un ordre international fondé sur des règles, avec en son centre les droits, et qui repense les outils politiques disponibles afin de promouvoir une solution durable qui renforce la paix et la sécurité humaine.

Les dirigeants de la Chine et des États-Unis ne cherchent certainement pas à se faire la guerre. L’administration Biden comme le régime du président chinois Xi Jinping considèrent le renouveau économique et la croissance comme leurs principaux objectifs. Tous deux sont bien conscients du fait que tout conflit entre eux, même limité à l’Asie et mené avec des armes non nucléaires – ce qui n’est pas gagné d’avance – entraînerait des dommages régionaux catastrophiques et pourrait mettre l’économie mondiale à genoux. Aucun des deux camps n’a donc l’intention de déclencher délibérément une guerre. Cependant, chacun d’entre eux est pleinement déterminé à prouver sa capacité à entrer en guerre en cas de provocation et est donc prêt à jouer au plus fort dans les eaux (et l’espace aérien) au large des côtes chinoises. Ce faisant, chacun rend le déclenchement d’une guerre, même involontaire, de plus en plus probable
Cette guerre peut-elle se terminer un jour ? La question s’impose plus que jamais aujourd’hui, près de vingt ans après que des avions de ligne se sont écrasés sur le World Trade Center et Le Pentagone. Depuis, le terrorisme djihadiste, s’il n’a plus réussi d’opérations d’aussi grande ampleur, a continué d’endeuiller aussi bien les pays occidentaux que le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Asie, prenant de multiples formes et suscitant des réponses variées et diversement efficaces de la part des États ciblés. Marc Hecker et Élie Tenenbaum, chercheurs à l’Institut français des relations internationales (Ifri) et enseignants à Sciences Po, livrent avec La Guerre de vingt ans. Djihadisme et contre-terrorisme au XXIᵉ siècle qui vient de paraître aux Éditions Robert Laffont le fruit d’une longue enquête de terrain sur cette tragédie inachevée qu’ils divisent en cinq actes majeurs. 
L'année dernière à la même époque, la capitale libyenne était prise dans une campagne militaire vieille d'un an qui avait davantage internationalisé les dangereuses divisions du pays. Aujourd'hui, une nouvel optimisme prudent règne à Tripoli. En octobre, les négociateurs des deux principaux belligérants - le Gouvernement d'Entente Nationale soutenu par les Nations Unies et les forces dirigées par Khalifa Haftar, un commandant basé dans l'est de la Libye - ont conclu un accord de cessez-le-feu qui a permis la reprise d'un processus de dialogue mené par les Nations Unies. Cela a ouvert la voie à la formation du premier gouvernement unifié de Libye depuis que le pays a sombré dans la guerre civile en 2014. Le nouveau gouvernement d'unité nationale, ou GNU, offre l'espoir que la Libye, riche en pétrole, puisse tourner la page de sept années sanglantes de luttes pour le pouvoir. Il est entré en fonction à la mi-mars et a déjà marqué l'histoire avec l'inclusion des premières femmes ministre des Affaires étrangères et ministre de la Justice du pays. Toutefois, les tensions militaro-politiques et économiques sous-jacentes qui ont alimenté la guerre civile persistent et pourraient encore faire dérailler ce qui reste un fragile processus de réunification.
La Cour pénale internationale a condamné à 25 ans de prison un ancien chef de milice et enfant soldat ougandais, reconnu coupable de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans un jugement historique. Le juge président, Bertram Schmitt, a déclaré que le panel de juges avait envisagé de condamner Dominic Ongwen à la prison à vie, la peine la plus sévère de la Cour, mais qu'il s'y était opposé en raison de la souffrance personnelle de l'accusé. Ongwen a été reconnu coupable en février de meurtres, viols, esclavage sexuel, enlèvements et tortures commis en tant que commandant de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), une secte violente qui a mené une campagne sanglante en Ouganda et dans les pays voisins du milieu des années 1980 jusqu'à il y a quelques années seulement.
Le Secrétaire général des Nations Unies a exhorté lundi les gouvernements à « faire tout ce qui est en leur pouvoir » pour soutenir des médias libres, indépendants et diversifiés, que la plus haute responsable des droits de l'homme de l'ONU a qualifiés de « pierre angulaire des sociétés démocratiques ».
Dans un message à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, le Secrétaire général, António Guterres, a souligné l'importance d'une information fiable, vérifiée et accessible. « Pendant la pandémie, et dans d'autres crises, notamment l'urgence climatique, les journalistes et les travailleurs des médias nous aident à naviguer dans un paysage d'informations qui évolue rapidement et qui est souvent écrasant, tout en s'attaquant aux inexactitudes et aux faussetés dangereuses », a-t-il déclaré. « Le journalisme libre et indépendant est notre meilleur allié dans la lutte contre la désinformation et les fausses informations », a-t-il ajouté. 

Le Niger a lancé, lundi, un appel à la Communauté internationale pour aider l’espace sahélo-saharien à rétablir la paix et la sécurité » dans cette région confrontée à toutes sortes « de déstabilisations qui ne sont pas propices au développement socio-économique de cette région, ni à la sécurité internationale ». « En ce qui concerne la lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale, le Niger fait face depuis 2015 à une insécurité née de son voisinage avec certains pays qui constituent des graves foyers de tension », a déclaré Boubakar Hassan, Ministre nigérien de la Justice et Garde des Sceaux, lundi lors de l’ de l’Examen périodique universel (EPU) de son pays par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. A Genève, le Niger indique payer « un lourd tribut de cette guerre asymétrique qui lui est imposée », le gouvernement lui consacrant aujourd’hui « plus de 17% du budget de l’Etat à la sécurité ».  Sur le terrain, le pays veille aux actions « de résilience des populations et au respect par les Forces de défense et de Sécurité des droits de l’homme et du droit international humanitaire », a précisé le Ministre. Ces efforts sont mutualisés avec les actions des Forces mixtes régionales et internationales au profit des pays du G5 Sahel et du bassin du lac Tchad.
Une épidémie de violence en ligne à l'encontre des femmes journalistes dans le monde entier nuit à leurs reportages, se traduisant par des attaques et du harcèlement et mettant en péril leur santé et leurs perspectives professionnelles, a averti l’ONU. L'avalanche d'abus et de menaces misogynes ne porte pas seulement préjudice aux femmes travaillant dans les médias, elle est également utilisée comme une arme "pour saper la confiance du public dans le journalisme critique reposant sur des faits en général", selon un rapport commandé par l'Unesco, l'agence culturelle des Nations unies.
 
Pays de l’OCDE : sous l'effet de la Covid-19, le HCR s’attend à des niveaux d’admission très faibles des réfugiés en 2020
05 mai 2021 / ONU Info 

Sous l'effet de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) redoutent que la pandémie menace les progrès accomplis pour l’admission de réfugiés par le biais de visas de travail, d’étudiants ou familiaux. Alors que la collecte des données pour l’année 2020 n’est pas encore finalisée, les deux organisations s’attendent à « des niveaux d’admission significativement faibles ». En cause, « la fermeture des frontières et des restrictions de voyages imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 ». « Nous ne devons pas laisser la Covid-19 mettre en péril les progrès exceptionnels réalisés pour étendre ces voies sûres et légales », a indiqué Gillian Triggs, Haut-Commissaire assistante du HCR chargée de la protection internationale 


Le HCR lance une alerte sur le nombre croissant de décès de réfugiés et de migrants en Méditerranée centrale
04 mai 2021 / UNHCR

"Je m’adresse à vous depuis le port de Trapani en Sicile. Alors que je vous parle, plus de 450 personnes sont en train de débarquer après avoir été secourues en mer par le navire de l’ONG Sea Watch. Parmi elles se trouvent environ 180 enfants". Dès les premières heures, samedi matin 1er mai, environ 1500 personnes ont débarqué en Italie après avoir été secourues par des garde-côtes et des employés des services des douanes italiens ou par des ONG internationales en Méditerranée centrale. La plupart des arrivants étaient partis depuis la Libye à bord d’embarcations impropres à la navigation, et ont lancé des appels de détresse répétés. Le HCR est présent lors des débarquements. "Nous avons remarqué la présence d’un grand nombre d’enfants, dont beaucoup sont non accompagnés. La majorité des arrivants sont originaires du Mali et du Sahel en Afrique de l’Ouest, de l’Erythrée et de l’Afrique du Nord. Les motifs de ces voyages sont complexes. Beaucoup fuient la guerre et les conflits, comme au Sahel où les attaques aveugles entraînent constamment des morts et des déplacements forcés". 


Près de 30 000 personnes déplacées par les attaques du mois de mars au nord du Mozambique
30 avril 2021 / UNHCR

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est vivement préoccupé par l’impact humanitaire de l’escalade rapide des violences au nord du Mozambique où quelque 30 000 personnes ont déjà fui la ville côtière de Palma depuis une attaque commise par des groupes armés le 24 mars dernier. "Nous sommes particulièrement inquiets pour la sécurité et le bien-être des personnes les plus vulnérables parmi les déplacés, notamment les femmes et les enfants". Des dizaines de personnes auraient été tuées au cours de ces attaques, tandis que des milliers d’autres ont fui à pied, par la route et par la mer. De nombreux habitants seraient encore pris au piège à l’intérieur de Palma. Les personnes qui ont fui ont été confrontées à d’importants obstacles durant leur quête de sécurité, tant à l’intérieur du pays que lors de leurs tentatives de passage des frontières. Le conflit armé en cours dans la province de Cabo Delgado, qui dispose d’importantes réserves en pétrole et en gaz, a entraîné de sévères violations des droits humains, l’interruption des services essentiels et de graves répercussions sur les civils, en particulier les enfants, qui représentent près de la moitié de la population déplacée.

Déclaration de la Directrice générale Ngozi Okonjo-Iweala sur la déclaration de l’USTR, Mme Tai, concernant la dérogation à l’Accord sur les ADPIC
06 mai 2021 / Organisation Mondiale du Commerce

“J’ai lu avec le plus grand intérêt la déclaration faite hier par Mme Katherine Tai, Représentante des États-Unis pour les questions commerciales internationales, et je me réjouis de sa volonté de travailler avec les auteurs d’une proposition visant une dérogation temporaire à l’Accord sur les ADPIC pour combattre la pandémie de COVID-19. Comme je l’ai dit hier au Conseil général, il nous faut d’urgence apporter une réponse face à la COVID-19, parce que le monde entier nous regarde et que des gens meurent tous les jours. Je me félicite que les proposants préparent actuellement un texte révisé, et je les exhorte à le présenter dès que possible afin que les négociations sur la base d’un texte puissent commencer. Ce n’est qu’en nous asseyant autour d’une table que nous trouverons un moyen pragmatique — acceptable pour tous les Membres — d’aller de l’avant et, ainsi, d’améliorer l’accès des pays en développement aux vaccins tout en protégeant et en soutenant la recherche et l’innovation, si essentielles à la production de ces vaccins qui permettent de sauver des vies.”

La Directrice générale, Mme Okonjo-Iweala, annonce ses quatre Directeurs généraux adjoints
04 mai 2021 / Organisation Mondiale du Commerce

Le 4 mai, la Directrice générale, Mme Ngozi Okonjo-Iweala, a annoncé la désignation de ses quatre Directeurs généraux adjoints: Mme Angela Ellard (États-Unis), Mme Anabel González (Costa Rica), M. l’Ambassadeur Jean-Marie Paugam (France) et M. l’Ambassadeur Xiangchen Zhang (Chine). “Je suis très heureuse d'annoncer la désignation de quatre nouveaux Directeurs généraux adjoints (DGA) à l'OMC. C'est la première fois dans l'histoire de notre Organisation que la moitié des DGA sont des femmes. Cela souligne ma volonté de renforcer notre Organisation en recrutant des dirigeants talentueux tout en atteignant l'équilibre entre les genres aux postes de direction. Je me réjouis de les accueillir à l'OMC”, a dit la Directrice générale Okonjo-Iweala.


L'âge d'or à venir de la mondialisation
Mai - Juin 2021 / Foreign Affairs
 
L'idée que le commerce et la mondialisation puissent faire un retour dans les années 2020, en reprenant de la vigueur après la pandémie, peut sembler farfelue. Après tout, le COVID-19 fragmente le monde, détruit le multilatéralisme et perturbe les chaînes d'approvisionnement transfrontalières complexes. Le virus semble achever le travail de la crise financière de 2008 : la Grande Récession a engendré davantage de protectionnisme commercial, a contraint les gouvernements à remettre en question la mondialisation, a accru l'hostilité à l'égard des migrations et, pour la première fois depuis plus de quarante ans, a inauguré une période prolongée au cours de laquelle le commerce mondial a progressé plus lentement que la production mondiale. Toutefois, même à cette époque, il n'y a pas eu de renversement complet ou de démondialisation, mais plutôt une "slobalisation" incertaine et hésitante. En revanche, le nationalisme vaccinal d'aujourd'hui pousse rapidement la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis à une confrontation ouverte et sème un conflit amer au sein de l'UE. Il est trop facile d'extrapoler et de voir un avenir de "nobalisation" - la mondialisation disparaissant dans une brume virale.

Le rythme actuel du réchauffement climatique risque de déclencher une élévation "rapide et imparable" du niveau de la mer due à la fonte de la vaste calotte glaciaire de l'Antarctique, selon une nouvelle étude. Si les émissions liées au réchauffement de la planète ne sont pas rapidement réduites pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur le climat, le monde risque de connaître un "saut brutal" dans le rythme de la perte de glace de l'Antarctique vers 2060, indique l'étude, ce qui alimenterait l'élévation du niveau de la mer et mettrait les villes côtières en plus grand danger. Les compensations de carbone utilisées par les grandes compagnies aériennes reposent sur un système défectueux, avertissent les experts.
Les glaciers en recul : suivre le déclin des "fleuves de glace" de la Terre
02 mai 2021 / The Guardian

 
Des images montrent comment la crise climatique affecte les glaciers du monde entier.

Aligner de hautes ambitions en matière de climat et de biodiversité en 2021 et au-delà : pourquoi, quoi, et comment ?
 Avril 2021 / Institut du Développement Durable et des Relations Internationales

 
Le changement climatique et la perte de biodiversité sont depuis longtemps des défis interconnectés, et la nécessité de les aborder ensemble a récemment gagné en importance dans les communautés scientifique et politique. Il est toutefois nécessaire de trouver des moyens de mieux aligner les ambitions et les actions en matière de climat et de biodiversité. Cette Étude aborde le pourquoi, le comment et la manière d’opérer cet alignement.

L'administration Biden a apporté mercredi son soutien à une proposition controversée visant à renoncer aux protections de la propriété intellectuelle pour les vaccins contre le coronavirus, les libéraux estimant qu'il s'agit d'une mesure nécessaire pour accélérer la distribution des vaccins à des milliards de personnes dans le monde en développement, tandis que l'industrie pharmaceutique a mis en garde contre les effets dévastateurs sur la production de vaccins. La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a déclaré que les États-Unis allaient maintenant poursuivre les discussions internationales en vue de renoncer à ces protections pour la durée de la pandémie. Les responsables américains ont contribué à bloquer une proposition de l'Organisation mondiale du commerce présentée l'année dernière et visant à mettre fin à l'application des brevets pour les produits médicaux liés au coronavirus. Des dizaines de pays en développement ont fait pression en faveur de cette proposition, affirmant qu'elle leur permettrait de produire rapidement leurs propres vaccins génériques, plutôt que d'attendre des mois ou des années pour obtenir des doses suffisantes.

L'OMS va créer un centre mondial de prévision des épidémies à Berlin
05 mai 2021 / Radio Télévision Suisse
 
L'Organisation mondiale de la santé va mettre sur pied un centre mondial destiné à la détection et la prévision des épidémies. Il sera installé à Berlin et l'Allemagne va assurer son financement dans un premier temps. Le chef de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus et la chancelière allemande Angela Merkel ont annoncé la nouvelle ensemble lors d'une conférence de presse. Ce nouveau "hub", qui fera partie de l'OMS, sera une plateforme mondiale en matière de prévention des pandémies réunissant diverses institutions gouvernementales, universitaires et privées. Il servira à "prédire, prévenir, détecter, se préparer et répondre aux risques de pandémie et d'épidémie dans le monde entier", a expliqué l'organisation.

Un plus grand nombre de personnes ont été diagnostiquées avec la Covid-19 dans le monde au cours des deux dernières semaines qu’au cours des six premiers mois de la pandémie, a annoncé mercredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour la deuxième semaine consécutive, le nombre de cas dans le monde reste au niveau le plus élevé depuis le début de la pandémie. Les 5,7 millions de nouveaux cas enregistrés la semaine dernière confirment ainsi les neuf semaines consécutives d’augmentation. Selon l’agence sanitaire mondiale de l’ONU, les nouveaux décès continuent également d’augmenter pour la septième semaine consécutive, avec plus de 93.000 morts dans le monde. Cette tendance à la hausse est due en grande partie par « des augmentations marquées de l’incidence des cas et des décès en Asie du Sud-Est ». Dans cette région, l’Inde représente plus de 90% des cas et des décès, ainsi que 46% des cas mondiaux et 25% des décès mondiaux signalés au cours de la semaine dernière.

Les dirigeants mondiaux ont été avertis qu'à moins d'agir de toute urgence, la pandémie de Covid-19 submergera les services de santé de nombreux pays d'Amérique du Sud, d'Asie et d'Afrique au cours des prochaines semaines. Selon les scientifiques et les experts de la santé mondiale, seules une aide de plusieurs milliards et des exportations massives de vaccins peuvent mettre un terme à la catastrophe humanitaire qui se développe rapidement sur la planète. Ils craignent que les scènes terribles qui se déroulent actuellement en Inde - où les gens meurent dans les couloirs des hôpitaux, sur les routes et chez eux, tandis que les parkings sont transformés en terrains de crémation - ne se répètent dans de nombreuses autres nations économiquement fragiles. Leur sort contraste fortement avec celui de pays bien vaccinés comme le Royaume-Uni et les États-Unis, où les mesures de confinement entrian d’être sont levées.

Pékin accuse les ministres du G7 de s'ingérer dans les affaires de la Chine
06 mai 2021 / The Guardian


La Chine a rejeté les accusations de violation des droits de l'homme et de coercition économique, formulées par les ministres des Affaires étrangères du G7, les accusant de "s'ingérer de manière flagrante" dans les affaires intérieures de la Chine, qualifiant leurs remarques "sans fondement". "Les tentatives de mépriser les normes fondamentales des relations internationales et de créer divers prétextes pour s'ingérer dans les affaires intérieures de la Chine, porter atteinte à la souveraineté de la Chine et salir l'image de la Chine ne réussiront jamais", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin. "Ils ne doivent pas critiquer et s'ingérer dans les affaires des autres pays avec une mentalité de supériorité, et saper la priorité absolue actuelle de la coopération internationale anti-épidémique."


Le G7 appelle à l'union face aux menaces mondiales
04 mai 2021 / Le Figaro

 
Les ministres des Affaires étrangères du G7 se réunissent mardi 4 mai à Londres pour leur première réunion en personne depuis plus de deux ans, pour s'accorder sur des réponses conjointes aux menaces mondiales. Chine, Birmanie, Libye, Syrie et Russie sont à l'agenda des discussions des chefs de la diplomatie du club des pays riches, avant le sommet des chefs d'État et de gouvernement le mois prochain dans le sud-ouest de l'Angleterre. Ils évoqueront également les violences en Éthiopie, l'Iran et la Corée du Nord, la Somalie, le Sahel et les Balkans, autant de «problèmes géopolitiques pressants qui sapent démocratie, libertés et droits humains», selon Londres.

Biden et Xi parlent d'un choc des civilisations. Mais le véritable objectif commun est la domination.
02 mai 2021 / The Guardian

Le président américain a remis en question l'idée selon laquelle "l'Est s'élève et l'Ouest décline". Au contraire, il insiste sur le fait que l'ère de l'Amérique est loin d'être terminée. Nous sommes arrivés, non pas à un choc des civilisations, mais au choc des civilisations. C'est du moins ce qu'a voulu faire croire le président Joe Biden dans son discours devant une session conjointe du Congrès. Les États-Unis contre la Chine. L'Ouest contre l'Est. La démocratie contre l'autocratie. Dans son discours de la semaine dernière, Joe Biden a posé des jalons pour Washington dans la compétition du siècle. "Ils écriront sur ce moment de l'histoire", a déclaré M. Biden à un groupe de présentateurs de journaux télévisés américains avant son discours, dans des remarques publiées par la suite par la Maison Blanche. "Pas sur aucun d'entre nous ici, mais sur la question de savoir si oui ou non la démocratie peut fonctionner au 21e siècle".

 

Maintien de la paix : Première formation en français pour les officiers militaires féminins
29 avril 2021 / Mission Permanente de la France auprès des Nations Unies à New York

La pleine participation des femmes est une condition essentielle pour assurer le succès des opérations de maintien de la paix. Leur participation permet d’améliorer l’efficacité des missions, assure un meilleur accès aux communautés locales, en particulier aux femmes, mais aussi une meilleure promotion des droits de l’Homme et de la protection des civils. Du 19 au 30 avril 2021, ONU Femmes a organisé, avec le soutien de la France et de l’OIF, une formation au profit des officiers militaires féminins (FMOC). Cette formation pré-déploiement vise notamment à accroitre la participation des officiers féminins francophones dans les opérations de paix et répondre ainsi à la stratégie ONU sur la parité du personnel en uniforme. Elle permet également de préparer ces officiers féminins au déploiement dans un environnement ONU et de faciliter le dialogue avec la population locale. Après 17 sessions en langue anglaise depuis 2015, cette formation s’est tenue pour la première fois en français. 28 officiers féminins francophones de 17 nationalités différentes ont pu bénéficier de cette première session sous format virtuel. Les exercices de mise en situation ont permis d’aborder les thématiques de l’environnement opérationnel des opérations de paix, la coordination civilo-militaire, la protection des civils et des enfants, et la prévention de la violence sexuelle liée aux conflits. Avec près des deux tiers des opérations de maintien de la paix déployées dans des Etats francophones, la maîtrise du français est indispensable. Elle aide à instaurer la confiance sur le terrain entre les militaires et les populations, et facilite les actions de consolidation de la paix. La France poursuit son engagement pour la promotion de la participation des femmes dans les opérations de maintien de la paix.

Le principal responsable de l'administration Biden pour l'Asie a mis en garde contre l'absence d'un canal de communication de crise entre les États-Unis et la Chine à un moment où les tensions militaires s'accroissent au sujet de Taïwan et de la mer de Chine méridionale. Des lignes directes pour les militaires et les dirigeants ont été mises en place à différents moments de l'histoire mouvementée des relations entre les deux pays, mais Kurt Campbell, le "tsar" de l'Asie de la Maison Blanche chargé de coordonner la politique au sein de l'administration, a déclaré que Pékin n'avait montré aucun intérêt à les utiliser, par préférence pour l'incertitude. La ligne directe ne fait que sonner dans des "pièces vides", a-t-il déclaré.


L'ancienne secrétaire d'État met en garde contre le danger que représente, pour la démocratie, la prolifération des mensonges en ligne - et affirme qu'il faut couper les ailes des grandes entreprises technologiques. Sa candidature à la Maison Blanche a été engloutie par un raz-de-marée de nouvelles fabriquées et de fausses théories du complot. Aujourd'hui, Hillary Clinton appelle à une "confrontation mondiale" avec la désinformation, notamment en limitant le pouvoir des grandes entreprises technologiques. L'ancienne secrétaire d'État et première dame avertit que l'effondrement d'une vérité partagée, et la division qui s'ensuit représente un danger pour la démocratie à un moment où la Chine vend l'idée que l'autocratie fonctionne.


 Le (sombre) rapport de la CIA sur le monde d’après
05 mai 2021 / Le Point

À la suite de chaque élection présidentielle, le renseignement américain publie sa synthèse sur l’horizon 2040 à l’intention du nouvel occupant de la Maison-Blanche. Joe Biden l'a trouvé sur son bureau à son arrivée à la Maison-Blanche. Tous les quatre ans, après chaque élection présidentielle aux États-Unis, la CIA produit un rapport sur l'état du monde et fournit ses prévisions pour les deux décennies à venir. Dans sa version 2009, le rapport avait mis en garde contre une possible épidémie virale qui apparaîtrait en Extrême-Orient et qui se répandrait comme une traînée de poudre à travers la planète.


Les cent jours de Kamala Harris : une vice-présidente sur tous les fronts
04 mai 2021 / The Conversation

Loin d’être réduite à une fonction symbolique, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, est sur tous les fronts pour mettre en œuvre l’agenda de l’administration Biden en matière de politique intérieure comme extérieure. Sa voix est décisive au Sénat, dont elle est la présidente. Elle aurait pu l'être lors de l’adoption du plan de relance de 1 900 milliards de dollars si un sénateur républicain ne s'était pas désisté. Kamala Harris ne sera pas, pour Joe Biden, ce que Mike Pence était pour Donald Trump. Elle n’est pas, en effet, cantonnée à un rôle de figuration consistant à récolter des fonds pour le parti ou à rassurer, encore moins à flatter, le président. Dès le départ, Harris a été impliquée dans les gros dossiers de la Maison Blanche. L’exécutif américain, qui se veut à l’image de l’Amérique, multiculturel et féminisé, entend promouvoir l’expertise. Et cette expertise réside aussi, précisément, dans cette diversité. Biden, poussé et convaincu par un militantisme de terrain intersectionnel, a souhaité s’entourer, pour gagner et pour gouverner, d’une pluralité de compétences et de regards sur la société.


Géopolitique de l’énergie. Dans cet article, Sami Ramdani présente brillamment 5 années de politique américaine envers le gazoduc Nord Stream 2. Il explique clairement l’impact de l’action législative du Congrès afin de comprendre le contexte dans lequel la nouvelle administration américaine récupère le dossier Nord Stream 2 alors que Joe Biden a mis en avant sa volonté d’apaiser les relations transatlantiques, en particulier avec l’Allemagne. Illustré d’une carte des sièges des entreprises sanctionnées et des Etats opposés, favorables ou neutres.

La démarche est très inhabituelle : l’ambassadeur de Russie auprès de l’Union européenne, Vladimir Chizhov, a été convoqué, lundi 3 mai à Bruxelles, pour se voir délivrer une protestation officielle après la décision de son pays d’interdire l’accès sur le territoire russe à huit de ses responsables, dont le président du Parlement européen David Sassoli, en représailles à des sanctions prises par les Vingt-Sept contre Moscou.Les secrétaires généraux du Service européen d’action extérieure et de la Commission, Stefano Sannino et Ilze Juhansone, ont réclamé des explications au diplomate, en poste de longue date dans la capitale belge. « L’ambassadeur a été informé de (…) la ferme condamnation par les institutions de l’UE et les Etats membres de l’UE de cette décision, qui est purement motivée par des raisons politiques et qui n’a aucune justification légale », a indiqué la Commission à l’issue de la rencontre. Les représentants de l’UE ont également évoqué l’expulsion par la Russie de diplomates tchèques, ainsi que le décret russe sur les « Etats inamicaux », a indiqué ce communiqué.
Russie-Ukraine, nouvel acte d’un bras de fer mondial
03 mai 2021 / Institut Montaigne

 
Depuis 2014, la frontière russo-ukrainienne est le théâtre d’un conflit qui n’a de cesse de s’enliser. Les Russes ont beau avoir commencé le retrait de certaines de leurs troupes après un épisode sous haute tension en mars et avril 2021, les hostilités ne restent pas moins de mise. Nous avons échangé avec Céline Marangé, spécialiste de la Russie, auteure notamment de A People-Centered Approach to Conflict Resolution in Ukraine(War on the Rocks). Les opinions exprimées dans cet article n’engagent qu’elle.
 
L’Arabie Saoudite et l’Iran: un rapprochement possible ?
06 mai 2021 / Fondation Jean Jaurès
 
Les relations entre Riyad et Téhéran sont et ont toujours été complexes et souvent tendues. Le changement d’administration à Washington et la situation actuelle au Moyen-Orient peuvent-elles favoriser « un rapprochement » entre les deux pays ? Farid Vahid, directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation, analyse les évolutions récentes des relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran et les possibles perspectives.

L'approche passive de l'UE face au conflit israélo-palestinien
06 mai 2021 / Carnegie Europe

L'UE a pris des positions sur le conflit israélo-palestinien qui sont allées plus loin que celles de différentes administrations américaines. Neuf États membres de l'UE ont déjà reconnu la Palestine comme un État. L'UE est, depuis des années, le plus grand donateur de l'Autorité palestinienne (AP). En outre, la position de l'UE - qui soutient une solution à deux États - est restée stable, même lorsque les États-Unis ont hésité sur ce soutien sous la présidence de Donald Trump. En restant sur sa position, l'UE a toujours insisté sur le fait qu'elle ne reconnaîtrait aucune modification des frontières de 1967, sauf si les deux parties en conviennent. Mais le soutien de l'UE à une solution à deux États est devenu plutôt passif, à l'instar de celui d'une grande partie de la communauté internationale, en particulier en l'absence d'un processus de négociation entre Israël et la Palestine. 


L'Allemagne va avancer ses objectifs climatiques après l'arrêt de la Cour constitutionnelle
06 mai 2021 / The Guardian

Le gouvernement allemand va réviser ses objectifs de réduction des émissions après que la cour constitutionnelle du pays ait déclaré insuffisantes les mesures actuelles de protection du climat, visant à devenir neutre en matière de gaz à effet de serre d'ici 2045 plutôt que 2050. Le ministre des finances, Olaf Scholz, et la ministre de l'environnement, Svenja Schulze, ont présenté mercredi une proposition législative visant à réduire les émissions de 65 % d'ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Une réduction de 88 % des émissions de carbone doit être atteinte d'ici 2040. Les niveaux d'émission de l'Allemagne sont actuellement inférieurs de 40 % à ce qu'ils étaient en 1990, ce qui signifie que l'Allemagne aurait besoin d'une réduction supplémentaire de 25 points de pourcentage au cours des neuf prochaines années pour atteindre son prochain objectif.

Le La valorisation de la culture et du patrimoine comme levier de développement en Afrique exige une mobilisation des communautés.  qui y sont attachées, souligne l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à l’occasion de la Journée du patrimoine mondial africain. Alors que le monde entame une seconde année marquée par la pandémie dévastatrice de Covid-19, la mobilisation autour du patrimoine culturel et naturel reste primordiale pour l’humanité, rappelle l’UNESCO. Selon l’agence culturelle onusienne, une telle mobilisation permet aux populations de resserrer leurs liens, d’accroître leur résilience, de renforcer leur capacité de protéger l’héritage du passé et de le transmettre aux générations futures. « Le patrimoine mondial africain, que nous célébrons chaque année le 5 mai, est à cet égard essentiel – non seulement pour les peuples d’Afrique, mais pour l’ensemble de l’humanité », a déclaré la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, dans un message pour la Journée du patrimoine mondial africain. 
Hongkong : Joshua Wong, figure du mouvement prodémocratie, condamné à dix mois de prison supplémentaires
06 mai 2021 / Le Monde

 
Joshua Wong, figure du mouvement prodémocratie à Hongkong, a été condamné, jeudi 6 mai, à dix mois de prison supplémentaires, cette fois, pour sa participation, en 2020, à une veillée « illégale » en souvenir de la répression de la place de Tiananmen. Pendant des décennies, l’ex-colonie britannique a été le seul endroit de Chine où l’on commémorait l’intervention sanglante de l’armée chinoise contre le mouvement social et étudiant de 1989 à Pékin. Mais, pour la première fois en trente ans, la veillée du 4 juin n’a pas été autorisée en 2020 par les autorités, qui avaient avancé le prétexte de la lutte contre la pandémie, dans un contexte de reprise en main musclée de la ville par le pouvoir central chinois. Des dizaines de milliers de personnes avaient néanmoins bravé cette interdiction pour marquer pacifiquement le 31e anniversaire de la répression de Tiananmen dans un parc du centre de Hongkong. Des poursuites judiciaires avaient été engagées contre vingt-quatre personnalités du mouvement prodémocratie.
 
Les éditions Dalloz publient le 12 mai Les Mots de Xi Jinping, un recueil de citations du président chinois, sélectionnées par François Godement, conseiller pour l’Asie à l’Institut Montaigne. Ce petit livre capture une partie de la "Pensée Xi Jinping", inscrite dans la Constitution, omniprésente dans les médias, et dont l’étude est fortement recommandée. Ces citations reprennent souvent des textes et des discours depuis la jeunesse de Xi, et publiés ou republiés après son accession au pouvoir. Elles ne peuvent bien sûr couvrir tout le champ de la gouvernance de la Chine, qui fait déjà l’objet de trois volumes. Pour saisir ce qui ressort de ces propos choisis, nous avons posé trois questions à François Godement.
 
Depuis le début du mois de février, 158 attaques contre des personnels et infrastructures de santé ont été signalées au Myanmar, faisant 11 morts et 51 blessés, a annoncé mercredi l’équipe-pays des Nations Unies dans ce pays. Selon le système de surveillance mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Myanmar représente la majorité des attaques signalées contre les services de soins de santé dans le monde depuis le début de l’année 2021. Quelque 83 attaques ont touché des installations, 21 attaques ont touché des ambulances, 76 attaques ont touché du personnel de santé et 73 attaques ont touché des patients. Au total, le système mondial de suivi a recensé 51 établissements de santé au Myanmar qui ont été occupés par les forces de sécurité. Au moins 31 de ces établissements restent actuellement occupés et ont signalé une baisse du nombre de personnes cherchant à se faire soigner. Parallèlement, au moins 139 médecins soupçonnés de participer à des actions de désobéissance civile auraient été inculpés en vertu de la section 505 (a) du code pénal du Myanmar. Selon l’ONU, il s’agit notamment de personnels de santé hautement spécialisés dont l’expertise ne peut être facilement remplacée. Ce qui aura « un impact significatif » sur la qualité et la quantité des services de santé disponibles. Les attaques contre les soins de santé constituent « un risque grave pour la prestation des services de santé essentiels, ainsi que pour la réponse de Covid-19, avec des conséquences potentiellement dévastatrices pour le Myanmar et au-delà ».

La discrimination à l'encontre des Palestiniens par les lois et politiques israéliennes équivaut au crime d'apartheid, selon un récent rapport de Human Rights Watch. Le rapport de 213 pages, publié le 27 avril, accuse Israël de faire fonctionner un système d'apartheid dans le Territoire palestinien occupé. Il conclut que "dans certains domaines ... ils équivalent aux crimes contre l'humanité d'apartheid et de persécution". Ce n'est pas la première fois que le terme "apartheid" est appliqué au cas d'Israël et de la Palestine. Les Palestiniens décrivent leur expérience quotidienne de cette manière depuis au moins le milieu des années 1960. Mais le rapport de l'organisation internationale des droits de l'homme a fait entrer ce terme dans le débat public.

Les mesures à prendre pour permettre un processus de sécurité régionale au Moyen-Orient
14 avril 2021 / Chatham House – International Affairs Think Tank

Ce document s'appuie sur une série d'entretiens menés, sous réserve de confidentialité, avec 210 experts en la matière et des décideurs actuels et anciens de 15 pays du Moyen-Orient et de pays extérieurs clés. Il est urgent de mettre en place un cadre de sécurité régionale afin d'abaisser les tensions, de résoudre les conflits et de réduire la concurrence régionale au Moyen-Orient. Sur la base de l'analyse des réponses et des recommandations des personnes interrogées, les auteurs affirment que la stabilité régionale peut et doit être construite, mais que le point jusqu'auquel un processus de sécurité régionale peut être tracé ne peut être atteint que par la discussion, la désescalade et la résolution des conflits impliquant tous les acteurs régionaux, avec l'aide de partenaires extérieurs essentiels.

L’exode vénézuélien sans précédent en Amérique latine, possible levier de croissance de la région
30 avril 2021 / Le Monde

Plus de 5,5 millions de personnes, selon l’ONU, ont quitté le Venezuela ces dernières années, soit près de 18 % de la population ; les experts voient leur nombre atteindre 6 millions à la fin de l’année 2021, 7 millions en 2022. L’exode des Vénézuéliens, sans précédent en Amérique latine, constitue un défi économique, social, sanitaire et politique énorme pour la région. Le pari que font certains économistes est qu’il constitue, à terme, un levier de croissance. La pandémie de Covid-19 et la fermeture des frontières ont freiné le flux migratoire sans l’interrompre. Premier pays d’accueil, la Colombie, qui se veut modèle en la matière, vient d’annoncer la régularisation de plus de 1 million de migrants vénézuéliens. Pour le FMI, qui s’en est félicité, cette mesure devrait « à moyen terme, augmenter le potentiel de croissance » du pays. Les migrants régularisés consomment, produisent, créent des entreprises, paient leurs cotisations sociales et leurs impôts.

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