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source : Charlotte Coneybeer - Unsplash

Infolettre de mai

Mémoires des corps entravés et des corps dansants

design de la couverture et dessin : Youloune
paroles de Barbara Kaneratonni Diabo
Il arrive encore que des surprises, comme de belles histoires, surgissent. Cet hiver, l’artiste illustratrice Youloune, parcourant notre site web et y découvrant les vidéos de l’événement d’Ondinnok Corps entravé, Corps dansant. Conversations et performances autour de la danse autochtone d'aujourd'hui au Québec nous écrit et nous partage un lien vers des dessins qu’elle avait réalisés à ce moment.
 
Tout de suite, l’idée d’en faire un livret jaillit. C’est ainsi qu’allait naître la magnifique publication Web Mémoires des corps entravés et des corps dansants, témoin des âmes et des corps d’artistes autochtones présent·e·s à l’événement.
 
Merci infiniment aux artistes qui ont partagé leurs mots et leur être, merci à Ondinnok et à Tangente pour la généreuse collaboration, et immense merci à Youloune qui a su capter ces moments furtifs avec tant de grâce et de beauté.

Victoria, la création

crédit photo : extrait de la captation de Nikita Bershanski
« Je suis avant tout une danseuse » raconte Dulcinée Langfelder. Alors, oui, même si Victoria est une pièce de théâtre, c’est surtout, dit la créatrice, une pièce basée sur la danse, sur les pouvoirs entremêlés de la parole et du geste.
 
Dans ce second opus autour de l’œuvre, Dulcinée Langfelder nous entraîne dans l’imaginaire de Victoria – cet espace qui fait de la protagoniste non une victime de la vieillesse, mais une héroïne. La chorégraphe raconte le pourquoi de son utilisation des danses très typées – tango, flamenco, claquettes ou gigues – dans sa démarche. Elle évoque les pas de deux créés et imaginés avec les différents artistes ayant joué le préposé aux bénéficiaires à ses côtés. Enfin, elle parle du tour du monde que Victoria aura entrepris, le point tournant des tournées se trouvant au Zimbabwe, alors que l’œuvre lui révèlera que, malgré tous les obstacles, l’art est au cœur de la vie.
 
Voir sur EC2 cette nouvelle rencontre, parsemée des aventures de Dulcinée Langfelder. Entrevue menée par Viktoria Bobovskaia. Réalisation, captation et montage : Nikita Bershanski, Pivot Films Inc.
Une coproduction de Dulcinée Langfelder & Cie et de la FJPP.

Se mouvoir dans l’archive

Dans le cadre du colloque Devenir l’œuvre : pratiques de chosification des corps dans les expositions et les musées, l’historienne de l’art et chercheure Anne Bénichou s’entretiendra avec Hanna Sybille Müller autour du projet Se mouvoir dans l’archive le vendredi 21 mai à 14h40.
Le colloque porte sur cette fascination ressentie à s’imaginer en tant qu’œuvre. Les jeux de reprise et de dédoublement, de personnification et de monstration qui s’y exercent sont envisagés afin d’interroger de quelles manières et à quelles fins les pratiques d’aujourd’hui relancent celles du passé et, en retour, de quelles manières le passé informe l’actualité.

Le colloque qui se déroulera les 21 et 22 mai a été élaboré en collaboration par l’UQO, l’UQAM, la Galerie UQO et la revue Espace art actuel. Information et inscription ici.

Caleaf Sellers : Danser avec tout

Né à Brooklyn, enseignant au Broadway Dance Center, Caleaf Sellers (alias Big Leaf) a d’abord plongé dans la danse enfant pour y rejoindre sa mère qui se laissait emporter par la musique omniprésente à la maison.
Autodidacte, il enseigne à ses élèves à se fondre dans la musique jusqu’à s’y perdre et à apporter leur propre expérience dans le mouvement. On ne danse pas qu’avec la joie ou la douleur, on danse avec tout ce qu’on vit, tout est tissé dans notre être, raconte-t-il, et c’est cela qui nous fait avancer, comme être et comme danseur, danseuse. Une entrevue de la série En aparté de Circuit-Est à voir ici.

Bienvenue à Virginie Desroches!

C’est avec un immense plaisir que la FJPP accueille au sein de son équipe Virginie Desroches, chargée de projet en philanthropie. Bachelière en danse contemporaine de l’UQAM, terminant un diplôme de D.E.S.S. en gestion d’organismes culturels à HEC Montréal, son apport précieux contribuera à la consolidation des activités de la FJPP.
crédit photo : Marie-Ève Dion
Nous tenons à souligner que les terres sur lesquelles la Fondation Jean-Pierre Perreault œuvre fait partie du territoire traditionnel non cédé des Kanien’keha:ka (Mohawks), qui a longtemps servi de lieu de rassemblement et d’échange entre les nations.
La Fondation Jean-Pierre Perreault remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts de Montréal, Affaires/Arts et Patrimoine canadien de leur soutien à l’ensemble de ses projets.
Informations : info@fjpp.ca / 514 906 0988
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Fondation Jean-Pierre Perreault
840, rue Cherrier, bureau K-2220
Montreal, Qc H2L 1H4
Canada
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source: Charlotte Coneybeer - Unsplash

May Newsletter

Memories of constrained and dancing bodies

cover design and illustration: Youloune
words by Barbara Kaneratonni Diabo
Life is full of surprises and beautiful stories. This past winter, artist and illustrator Youloune was exploring our website when she came across the video recordings of the event held by Ondinnok: Constrained Body, Dancing Body, Conversations and performances on Indigenous dance in Quebec today. She immediately wrote to us and shared a link to drawings she was working on.
 
The idea of making a small book soon sprang to mind. That is how the magnificent web publication Mémoires des corps entravés et des corps dansants came into being—a testament to the souls and bodies of the Indigenous artists who took part in the event.
 
We are enormously grateful to the artists who shared their thoughts and experiences; thank you to Ondinnok and Tangente for their generous collaboration; and a big thank you to Youloune who captured these fleeting moments with such grace and beauty.

Victoria: the creation

source: still from Nikita Bershanski's video
“I am first and foremost a dancer,” says Dulcinea Langfelder. Even though Victoria is a play, it is above all a work based on dance, on the intertwined powers of word and gesture.
 
In this second video on the work, Dulcinea Langfelder offers us a glimpse into Victoria’s imagination—a space where the protagonist is transformed from a victim of aging into a heroine. The choreographer explains why she decided to use typical dance styles (tango, flamenco, tap dance and jigs) in her creative process. She describes the pas de deux created and imagined with the various artists who played the role of the orderly. Finally, she talks about Victoria’s worldwide tour, the highlight of which was a stop in Zimbabwe where the work revealed that, despite many obstacles, art is vital to life.
 
View this new video on EC2, interspersed with the adventures de Dulcinea Langfelder. Interview by Viktoria Bobovskaia. Directed, recorded and edited by Nikita Bershanski, Pivot Films Inc.
Co-produced by Dulcinea Langfelder & Co. and the FJPP

Moving through the archive

As part of the colloquium Becoming the Work: Body Reification Practices in Exhibitions and Museums, art historian and researcher Anne Bénichou will talk to Hanna Sybille Müller about her project Se mouvoir dans l’archive, on Friday, May 21, at 2:40 p.m.
The colloquium focuses on the age-old fascination of imagining oneself as a work. The plays of re-creation and doubling, personification and display that unfold there are envisaged as a means to question in which way and to what end today’s practices relaunch those of the past and in which way the past, in turn, informs the present.
 
The colloquium, to be held on May 21 and 22, was jointly organized by UQO, UQAM, Galerie UQO and the magazine Espace art actuel. For more information and to register, click here.

Caleaf Sellers: bringing everything into dance

Brooklyn-born Caleaf Sellers (aka Big Leaf) teaches at the Broadway Dance Center. He started dancing as a child, joining his mother as she got down to the music that was always playing in their home.
A self-taught dancer, he teaches his students to lose themselves in the music and bring everything into dance. We bring both our joy and our pain; all of our experiences are woven into the movement. That is what makes us evolve as dancers and as human beings. Catch this interview by Circuit-Est as part of its En aparté series.

Welcome to Virginie Desroches!

The FJPP is thrilled to welcome Virginie Desroches to the team as our new philanthropy project manager. Virginie holds a bachelor’s degree in contemporary dance from UQAM and is completing a graduate diploma in the management of cultural organizations at HEC Montréal. Her valuable contribution will help to consolidate the FJPP’s activities.
photo credit: Marie-Ève Dion
We would like to underscore that the land on which the Fondation Jean-Pierre Perreault operates is the traditional and unceded territory of the Kanien’keha:ka (Mohawk), a place which has long served as a site of meeting and exchange amongst nations.
The FJPP would like to thank the Conseil des arts et des lettres du Québec, the Canada Council for the Arts, the Conseil des arts de Montréal and Business/Arts and Canadian Heritage for their support in all of these projects.
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