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L’actualité scientifique et culturelle du mois de juin est très riche, avec plusieurs dates susceptibles d’attirer votre attention. L’exposition Pierre Gatier (1878-1944) : de l’élégance parisienne aux rives de l’Oise, ouverte depuis le 19 mai, vous permettra de découvrir de nombreuses estampes de la collection de l’INHA. La journée d’études L’estampe, un médium coopératif : graveurs, imprimeurs, éditeurs entre 1890 et 1930 aura lieu le 22 juin en programmation associée de cette exposition. Le dernier séminaire du semestre du programme de recherche Un laboratoire pour l’histoire de l’art : la Bibliothèque d’art et d’archéologie de Jacques Doucet aura lieu en ligne mercredi 2 juin à 17h30. Mentionnons enfin le Festival de l’histoire de l’art qui se déroulera à Fontainebleau du 4 au 6 juin 2021 avec cette année à l’honneur le plaisir et le Japon.
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L’exposition Pierre Gatier (1878-1944) : de l’élégance parisienne aux rives de l’Oise, proposée en collaboration avec l’INHA, est ouverte au musée Louis-Senlecq du 19 mai au 3 octobre 2021.
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Collections patrimoniales
Un laboratoire de l'actualité esthétique : un nouveau regard sur le fonds d’archives de Louis Vauxcelles à l’INHA
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Paroles de lecteurs
La vieillesse dans l'art moderne
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À consulter en salle de lecture
sur les thèmes du Japon et du plaisir
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Nouveautés - Bibliothèque numérique
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De nouveaux documents ont rejoint la bibliothèque numérique. Il s'agit de catalogues de ventes qui se sont déroulées en 1923, notamment celle de l'atelier de François-Marie Firmin, dit Firmin-Girard – peintre d'histoire, de scènes de genre et paysages, qui fut l'élève de Gleyre et de Gérôme, et exposa au Salon des artistes français –, la vente d'une œuvre de Vincent Van Gogh passée à Amsterdam, ou la vente de Jean Masson qui, après avoir collectionné les incunables, livres d'heures et manuscrits, se consacra aux estampes (surtout XVe et XVIe siècles) et aux dessins anciens de genre et d'ornement (toutes écoles et époques).
Des ouvrages anciens ont également rejoint nos rayonnages virtuels : des livres de fêtes célébrant des événements précis comme le mariage de Louis XVI et Marie-Antoinette ou le couronnement de Charles X, dernier souverain français à avoir été sacré à Reims. Une grande part des livres de fêtes relatent, en effet, des cérémonies liées au pouvoir monarchique. Le roi, soucieux de diffuser les faits et événements de son règne, utilise ces publications pour affirmer son autorité. Le recueil consacré à l'élévation de la statue équestre de Louis XIV réalisée par Girardon sur l'actuelle place Vendôme à Paris est, en ce sens, très significatif puisqu'il symbolise comment le pouvoir investissait l'espace urbain, le roi devenant présent presque physiquement à travers son effigie. Symbole d'absolutisme, la statue sera détruite à la Révolution ; le Musée du Louvre en conserve une réduction en bronze (MR 3229).
D'autres documents, plus généraux, nous donnent de précieux renseignements quant à l'organisation des festivités des siècles passés comme l'Histoire des inaugurations des rois, empereurs, et autres souverains de l'univers, qui contient notamment les descriptions des habillements et des cérémonies de couronnement pendant les règnes des rois de France de Pépin le Bref à Louis XVI, la Description de toutes les cérémonies qui se font à Rome depuis la mort du pape jusqu'au couronnement de son successeur ou encore le Manuel de l'artificier, abrégé de traités de pyrotechnie paru en 1757.
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![Takesada Matsutani : [ouvrage publié à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue au Centre Pompidou, Galerie du musée, Paris, du 26 juin au 23 sept. 2019]](https://mcusercontent.com/0957538ed112e983ba1da9f90/images/f8d272fd-e43c-0529-a1ae-264bb732aa20.jpg)
![Hélène Delprat : [exposition, Caen, Musée des Beaux-Arts, du 17 mars au 26 août 2018]](https://mcusercontent.com/0957538ed112e983ba1da9f90/images/f577cd83-0b24-3f2d-26d0-c57dd1ae8bef.png)
