Avez-vous débuté le désencombrement de votre foyer? Ce n’est pas une tâche facile! Pour ce faire, nous devons nous questionner sur l’utilité de chaque objet avant de nous en départir. Et par la suite, nous questionner sur sa destination : centre de don, bac de récupération, écocentre, etc.
Lorsque l’on considère que notre désencombrement est enfin terminé, on réalise que ce n’est pas vraiment le cas! Puisque chaque objet qui entre chez nous est un objet qui pourrait potentiellement nous encombrer. C’est donc un processus de réflexion sans fin! Comment pouvons-nous sortir de ce questionnement à l’infini? Il n’y a pas de réponse simple, puisque c’est notre façon de consommer qui doit être remise en question.
Cet exercice nous aide en fait à prendre conscience de la place qu’occupent les objets dans nos vies, mais se veut également une réflexion sur notre besoin d’accumuler autant d’objets. Il ne faut pas oublier que pour chaque objet fabriqué, il faut utiliser une quantité de ressources naturelle, souvent supérieure au poids de l’objet.
En effet, selon une étude d’Équiterre sur la réparabilité des objets, fabriquer un téléphone cellulaire nécessite 600 fois son poids en ressources naturelles. Il y a donc un coût environnemental qui est parfois plus grand que ce que l’on pense, selon les apparences. Nous pouvons penser également aux vêtements de coton, qui nécessitent l’utilisation de grandes quantités de pesticides qui sont nocifs et parfois mortels pour les travailleurs du coton. Ces externalités environnementales ne sont pas décrites sur les étiquettes des nouveaux vêtements que l’on achète en rabais!
Il est très difficile de connaître le coût environnemental et social de nos achats. Voilà pourquoi il est important de réduire notre consommation, et de réfléchir à son impact. Pensez-y lorsque vous réfléchirez à vos achats de Noël!
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